L’immobilier d’entreprise n’est pas malade…

Et si l’on vous donnait – une fois n’est pas coutume depuis le mois de mars dernier – des bonnes nouvelles. Lisez ce qui suit et vous découvrirez que, sur la métropole dijonnaise qui demeure attractive, l’immobilier d’entreprise reste en bonne santé…

Sil est un outil on ne peut plus pertinent afin de mesurer lattractivité du territoire, cest bien lIMDEX. Derrière cet acronyme se cache lObservatoire de limmobilier dentreprise de Côte-dOr créé en 2017 par Invest In Côte-dOr, le service de la CCI Côte-d’Or Dijon Métropole dont le but est daccompagné des projets dinvestissement. Et ce, en partenariat avec le cercle des conseils en immobilier dentreprise : Arthur Loyd, BNP Paribas Real Estate, CBRE Impact, Cushman & Wakefield, Voisin Immobilier, NOEVA Immobilier, NCBC.

Les collectes ainsi que les analyses de cet Observatoire permettent de réaliser un état des lieux objectif et pertinent du marché. Un décryptage susceptible dorienter les entreprises souhaitant investir et simplanter sur le territoireSi bien que cest un véritable outil daide à la décision et quil est devenu incontournable eu égard à la concurrence féroce que se livrent les métropoles, les départements ou les régions, pour attirer de nouvelles sociétés, synonymes demplois mais aussi de rayonnement.

Eu égard à la crise sanitaire, doublée dune crise économique et sociale, le bilan 2020 était particulièrement attendu. Certes, vous vous doutez que celui-ci ne fut pas présenté, comme lannée dernière, par le président de la CCI Xavier Mirepoix, dans une salle pleine devant nombre d’élus et de professionnels.

« Un marché dijonnais sain »

Seule la presse, masquée, a eu droit, le 2 février dernier, aux grandes tendances détaillées notamment par Florent Puchot, Cécile Bidault, Damien Voisenet ou encore Yannick Cohu. Ceux-ci ont dévoilé que la demande placée des bureaux dans la métropole a fléchi de 24% (30 000 m2) mais que cette baisse est à relativiser tellement lannée 2019 avait été exceptionnelle. 40% de ce marché reste animé par le Nord de lagglomération (avec, notamment, le parc Valmy et celui des Cortots). 7 transactions sur 8 concernent des bureaux dune surface inférieure à 500 m2.

En ce qui concerne les locaux dactivité, la demande placée chute de 28% sur la Côte-dOr (48 216 m2) et de 36% sur la métropole (40 737 M2) après deux belles années. Et 78% des opérations dans le domaine concernent la location, eu égard au manque doffres.

Sans surprise eu égard à lexplosion du e-commerce, le marché de la logistique croît de 53% dans le département (41 827 m2) et de 159% (36 970 m2) sur lagglomération.

Quant aux prix (voir encadré), les professionnels nont constaté aucun effondrement tous secteurs confondus lié à la crise sanitaire : « Le marché dijonnais est sain et se porte bien. Il est conforme aux années précédentes ». Ils nont pas manqué non plus de se féliciter de larrivée de nouveaux investisseurs extérieursComme quoi, limmobilier dentreprise échappe encore au climat anxiogène inhérent à la Covid-19. Une bonne nouvelle… à ventiler ! A linstar de larrivée du groupe Giphar (Groupement indépendant de pharmaciens indépendants) qui a choisi Dijon pour implanter sa nouvelle plateforme logistique

Camille Gablo

Les prix des bureaux dans la métropole

Prix m2 à la vente
Neuf : 2000 à 2800

Seconde main : 900 à 1800

Dijon Centre

Prix m2 à la location

Neuf : 150 à 160

Seconde main : 110 à 155

Périphérie

Neuf : 150 à 165

Seconde main : 90 à 150

Les prix des locaux d’activités en Côte d’Or

Prix m2 à la vente

Neuf : 1000 à 1300

Seconde main : 400 à 800

Prix m2 à la location

Neuf : 70 à 90

Seconde main : 45 à 75