Stade Dijonnais : Un XV d’Or…

Si l’ancien capitaine de l’équipe de France Jean-Pierre Rives avait été à Dijon le 26 novembre dernier, il n’aurait pas manqué la soirée de gala du XV d’Or organisée par le Stade dijonnais. Celui que l’on surnommait… Casque d’Or (vous comprenez mieux pourquoi nous avons donné le coup d’envoi avec cette référence !) aurait apprécié, sans conteste, cette manifestation où l’ensemble des partenaires et des aficionados des rouges et bleus ont pu passer un moment placé sous le signe de « la convivialité et de l’élégance ». Et ils (et elles) étaient nombreux puisque plus de 260 personnes ont pris part à cet événement du monde de l’Ovalie malgré, ce soir-là, la concurrence (amicale s’entend !) d’un grand gala de boxe au palais des Sports. Le président Philippe Verney a profité de l’occasion pour rappeler son soutien envers les joueurs et le staff dans cette période délicate. Une période où, sur le terrain, il ne manque pas grand-chose à chaque fois pour que, selon l’expression consacrée, cela sourie mais où, in fine, cela grimace. Le dernier déplacement à Suresnes, où les hommes de Benjamin Noirot ne se sont inclinés que d’un petit point l’a encore illustré (voir ci-dessous). Les participants à cette manifestation d’exception se déroulant dans l’espace 1er Cru du Stade Bourillot ne pouvaient, en tout cas, qu’imaginer des lendemains qui chantent… et nous n’écrivons pas cela uniquement eu égard à participation du groupe de Fanny Williams et des artistes d’Odysséo. Organisée en partenariat avec la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et avec le traiteur Benoît Bruley, cette soirée a été aussi le théâtre de de la remise de récompenses dans 6 catégories différentes : éducateur, bénévole, Club XV (club affaires), ancien joueur, jeune joueur et joueur senior. Les lauréats ont pu repartir avec un trophée des XV d’Or réalisé cette année par le sculpteur Emmaly. Et tous ceux qui ont pris part à ce que l’on peut qualifier de 3e mi-temps… dorée se sont donnés rendez-vous le dimanche 12 décembre pour la réception de Valence-Romans, 3e du championnat de Nationale. Là, il faudra que les rouges et bleus s’inspirent de Casque d’Or…

Camille Gablo

 

Des regrets à Suresnes

Sans avoir démérité, le Stade dijonnais s’en est revenu le 4 décembre de Suresnes avec une nouvelle déconvenue : une courte défaite 29-28 ! Atténuée cependant par le point précieux du bonus défensif. Dans les Hauts-de-Seine, les joueurs du Stade se sont bien battus. En menant le rugby de combat que l’on attendait, conscients de l’importance de l’enjeu et de la nécessité d’un sursaut après leur série de mauvais résultats en octobre-novembre. Avec à l’ordre du jour une quête du « redressement » dont Fuertès et l’ailier Caramel vont indiquer la voie dès l’entame. Le premier imposant tout de suite son expérience pour intercepter et marquer un essai plein d’opportunisme. Avant de lancer le second dans une longue percée gagnante. Le troisième ligne Lebian, au four et au moulin, montrait aussi le bon chemin, juste avant la mi-temps, en s’extirpant d’un ruck pour partir seul en terre promise et ramener les siens à égalité. Au retour des vestiaires, la mêlée dijonnaise, courageuse et entreprenante, tenait et s’imposait en obtenant trois pénalités quAnthony Fuertès s’empressait de convertir pour installer Dijon en tête à 26-28 jusqu’à la 72e… Il aurait alors fallu que le match ne dure pas 80 mn !