Le Consortium hors frontières
Pour sa 9e édition, Artgenève invite le Consortium Museum au Salon d’Art du 30 janvier au 2 février. A cette occasion, l’établissement de Dijon exposera des œuvres historiques et récentes de sa collection. Ne pas manquer de faire ce prochain week-end un petit saut en Suisse qui, à cette époque, offre des paysages magnifiques. Et puis, apprécier l’art – fût-il abstrait – n’implique pas de faire l’impasse sur la gastronomie hivernale et roborative helvète. Allez, bons baisers de Suisse comme dirait OSS 117 !
L’art n’hiberne pas !
Tiens ! Pendant que nous y sommes, attardons-nous sous les cimaises, mais pour retourner à Dijon et opérer une marche-arrière de plusieurs siècles : la société des Amis des musées de Dijon vient d’acquérir une œuvre majeure. Il s’agit de « Vénus dans la forge de Vulcain » du grand peintre rouennais du XVIIe, Jean Jouvenet. Cet achat a été possible grâce au legs de 270 000 € de René Dupoix décédé il y a 5 ans, membre et administrateur de ladite société des Amis des musées. Entre la beauté torride, la sensualité de la Vénus et la fournaise de la forge de vulcain, tout visiteur du musée des Beaux-Arts est assuré de passer le reste de l’hiver bien au chaud !
Haut les coudes et les verres !
En 2012, lors de la constitution du dossier de candidature des Climats des vignobles de Bourgogne, la fête de la Saint-Vincent était remise en selle à Dijon. Depuis – et plus que jamais le 2 février prochain – les vignerons de la cité ainsi que ceux des alentours se retrouveront pour fêter gaiement leur saint-patron. Après l’office à Saint-Bénigne, le défilé composé de nombreuses confréries de la cité des Ducs et des alentours partira, dès 10 heures, du parvis de la cathédrale pour terminer dans la cour d’honneur de l’hôtel de ville. Programme à découvrir sur dijon.fr
L’Egalité se met au vert
Un peu de verdure réjouit l’âme du citadin. Voilà pourquoi le nouveau square Menneveau, rue de l’Egalité, est plus que bienvenu. Il a été récemment inauguré et a pu voir le jour, dans le cadre des budgets participatifs, en collaboration avec les membres de l’association de quartier Montchapet-Marmuzots et la métropole – pour le financement. Il ne manquera pas de séduire les jeunes enfants car il est équipé d’une structure de jeux sur un sol souple. De quoi bondir comme un faon !
Collège Carnot : Un rapporteur volant
« Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ! » La légende veut que cette phrase ait été inscrite sur le fronton de l’école de Platon. Peut-être devrait-elle aussi être écrite sur la façade du collège Carnot ! Lisez plutôt : les parents d’un élève de 5e ont eu la désagréable surprise de découvrir, un soir, leur enfant avec une cicatrice particulièrement marquée sur le menton. Celui-ci leur avoua qu’il avait reçu un rapporteur volant dans le visage. Oui, vous avez bien lu… Les instruments de géométrie volent ainsi dans la cour de l’établissement phare de l’Académie de Dijon. Heureusement qu’il ne s’agissait, au demeurant, pas d’un compas mais les parents découvrirent tout de même le caractère coupant d’un rapporteur envoyé à grande vitesse. Selon les dires de leur progéniture, ce projecteur (scolaire) émanait de certains aînés… qui, n’en doutons pas, doivent briller dans les cours de mathématiques. Etant en plein hiver, nous ne pouvons que leur donner un bonnet… d’âne !
Un point, c’est tout !
La réforme de la retraite fiche une météo de sinistrose à nous qui sommes les sans-culottes, le tiers-état de la classe « moyen de gamme ». Vive des vacances à Gstaad pour slalomer sur les pistes de ski en compagnie de notre cégétiste de Martinez ainsi qu’avec les riches de la planète. Riches qui n’en ont rien à cirer de la retraite point virgule, de la retraite point à la ligne, de la retraite un point c’est tout… Ce qui me réjouit et me fait rire, c’est que le spectre de la « retraite à points » met du beau fixe dans le ciel de la finance : je ne compte plus le nombre d’organismes bancaires qui me font du gringue pour que je prenne des assurances complémentaires-retraite. Sans compter la multitude de promoteurs immobiliers qui me conseillent d’acheter des apparts top luxe pour louer et ainsi constituer un pécule pour mes vieux jours… Voilà qui prouve qu’il existe encore des bienfaiteurs de l’humanité. Mieux ! Ils vous résolvent vite-fait bien la question sur laquelle le tandem Macron / Philippe se casse le nez. Il faudrait leur donner un Nobel.
Architecture : quand Dijon joue dans la cour des grands
Le journal Le Monde, dans son édition du 24 janvier, consacre une page complète à l’architecte Sophie Delhay qui a conçu un immeuble « transformable » à Dijon au cœur de l’Ecocité des Maraîchers, lequel rassemble 350 nouveaux logements sociaux. L’ensemble de l’habitat ne se fait pas remarquer par son esthétique, loin s’en faut.
Le projet de Sophie Delhay s’en détache par son originalité : elle a conçu des logements spacieux où le volume dédoublé en hauteur peut éventuellement se scinder en mezzanine ou autre pièce selon les desiderata . Elle a aussi, dès qu’elle le pouvait, libérer de la surface pour créer terrasses ou salle commune.
Une architecture atypique qui a déjà fait ses preuves à Dijon : Sophie Delay a obtenu l’Equerre d’argent en 2019 pour le projet La Quadrata d’un immeuble rythmé par les loggias et les terrasses, articulées autour d’une pièce, centrale, les autres pièces n’ayant pas d’affectation précise : à chacun de trouver sa fonction pour sortir de l’habitat standardisé. Une idée généreuse mais quid de l’évolution dans le temps ? En tout cas, il faut saluer ces projets qui font de Dijon un laboratoire architectural innovant.
La Charolaise, star for ever
Super ! Décidément pour la Charolaise, le bonheur est dans le pré, grâce au Département de Côte d’Or. Dans le cadre de sa politique de soutien aux éleveurs, il sera présent au Salon International de l’Agriculture Porte de Versailles à Paris. Et durant la journée du 25 février, il mettra la race en valeur ainsi que le savoir-faire de tous ceux qui interviennent dans la filière. La Charollaise qui représente 88% des vaches allaitantes en Côte d’Or sera « la » vedette. L’an dernier, la vache bleue du Nord avait fait un tabac. La Charolaise sait ce qui lui reste à faire pour épater le public et les professionnels de l’agroalimentaire.