La solidité financière au service du développement économique

Le directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, réuni autour de son président Jean-Pierre Deramecourt, a dévoilé les résultats financiers de 2018. La « solidité » a été le maître mot de cette conférence de presse mais il ne fut pas le seul : la transformation a aussi été on ne peut plus d’actualité !

Il faudra patienter jusqu’à fin 2020 pour voir le futur siège de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à Valmy, qui représentera le plus grand ensemble bois et tertiaire de l’Hexagone. Durable et novateur, tout en étant une vitrine du savoir-faire exemplaire des entreprises locales, ce siège, qui sera doté d’un parking silo en bois également, affichera, c’est certain, une véritable différence. Enfin, dans le milieu financier, nous aurions pu écrire, une véritable plus-value !

Car, comme l’a expliqué le président du directoire Jean-Pierre Deramecourt, lors de la présentation des résultats financiers 2018, « la Caisse d’Epargne est une banque différente restant très fidèle à ses engagements, au service du développement économique du territoire ». « Nos résultats financiers sont solides, ce qui nous permet d’investir au service de nos clients. Bien que nous ayons connu une baisse du Produit net bancaire (322,5 M€ en 2018 contre 329,7 M€ en 2017) eu égard, entre autres, à la baisse des taux, nous avons un résultat net stable (65,1 M€ contre 65,2 M€). Ce résultat a été obtenu par une bonne maîtrise des charges et une baisse du coût du risque. Cela nous permet de conserver un excellent ratio de solvabilité dépassant les 20 points. Ces chiffres montrent à quel point nous sommes extrêmement solides ! », a-t-il mis en exergue, non sans détailler : « Nos encours de crédits atteignent 12,206 milliards d’euros et affichent une progression de 17% sur les 5 dernières années. Ce qui est beaucoup plus important que l’évolution du PIB sur notre territoire. Avec 10,884 milliards d’euros, la collecte a également connu une hausse ».

Première banque des jeunes, première banque au service des collectivités (1 sur 2), hausse de la clientèle professionnelle, une présence dans 90% des bassins de vie de la région… nous pourrions continuer longtemps l’inventaire (chiffré) à la Prévert illustrant le poids de la Caisse d’Epargne dans le paysage régional.

Des transformations de taille

Eu égard aux importantes transformations entamées l’année dernière afin de mieux répondre aux évolutions de la société, la CEBFC devrait conserver, dans l’avenir, sa place de leader sur de multiples marchés. Faire de la digitalisation un véritable levier pour le développement, tel est, ainsi, l’une des lignes de conduite de cette banque, qui peut s’appuyer sur des salariés particulièrement impliqués : « Nous avons sollicité Ipsos pour réaliser une enquête (Diapason) auprès de nos collaborateurs. Même l’institut de sondage a été surpris du très fort taux d’adhésion de nos collaborateurs dans notre stratégie (78%) », s’est félicité Jean-Pierre Deramecourt. 
Dans le domaine, le futur transfert de Besançon à Dijon organisé dans « le cadre d’une négociation avec un accord » est illustrant : sur les 85 personnes concernées, moins de 5 d’entre elles ont exprimé le souhait de ne pas participer à la nouvelle aventure. Pour tous les autres, ils pourront effectuer deux jours de télétravail. Dans une démarche RSE, un bus connecté sera également mis en place afin qu’ils puissent œuvrer durant les déplacements et ces 3 heures de transport seront quantifiées en 1 heure de travail en moins à Dijon. Et le président du directoire d’insister : « C’est une première dans ce type de délocalisation puisque nous n’avons pas cherché à favoriser un départ de l’entreprise mais bien à obtenir un accord pour qu’ils restent dans les meilleures conditions à nos côtés. La première raison qui nous a conduit à investir dans le projet de siège réside dans le soutien à la transformation de notre banque. Changer notre organisation physique permettra, en effet, d’accélérer les changements, d’obtenir un travail plus transversal, moins hiérarchisé, et d’accentuer notre efficacité ». Identifiant tout en étant novateur et pratique, le futur siège, successeur de l’emblématique Belem, dont le nom renvoyait à l’un des plus grands voiliers de commerce français, permettra ainsi à la CBEFC de voguer vers de nouvelles réussites !

Camille Gablo

 

La CE BFC en chiffres

900 000 clients

223 000 sociétaires

13 600 clients professionnels (+ 6% / 2018)

178 000 clients jeunes

56 700 clients Gestion privée

450 domaines viticoles (+7% / 2018)

2700 clients entreprise (1 PME / 4)

2400 clients secteur public (1 collectivité sur 2)

700 clients associations

 

Eric Fougère, nouveau président du COS

Le conseil d’orientation et de surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a un nouveau président depuis le 30 avril dernier. Eric Fougère a, en effet, remplacé Antoine Sylvain Blanc, atteint par la limite d’âge. Directeur financier, membre depuis 2006 du directoire du groupe Louis-Latour, qui, rappelons-le, possède le plus vaste domaine de Grands Crus de Bourgogne, le nouveau président a débuté sa carrière au Crédit Lyonnais (LCL), à Paris et en province, où il a notamment été directeur du marché des entreprises. Depuis 2013, il œuvre au sein de la Société locale d’épargne (SLE) Sud Côte-d’Or, comme administrateur puis comme président. Cela fait ainsi déjà 6 ans qu’il participe activement à la gouvernance de la CEBFC, qui, comme il l’a rappelé, « est bicéphale, avec le Directoire et le Conseil d’orientation et de surveillance, représentant les sociétaires ». Eric Fougère a, notamment, insisté sur « les valeurs humanistes d’implication sociétale de la Caisse d’Epargne » en illustrant ses propos par « les micro-crédits ou encore les fonds de soutien aux associations ».