Grand Dijon Habitat : De petits objets pour de grosses économies

Grand Dijon Habitat vient d’équiper certaines de ses installations VMC d’un petit outil connecté qui pourrait permettre au bailleur de faire de grandes économies. 

A lors que Grand Dijon Habitat continue à éco-réhabiliter son parc immobilier, une phase d’expérimentation d’un tout autre genre vient d’être lancée. C’est dans le quartier de la Fontaine-d’Ouche, sur le toit d’une des plus hautes tours de la métropole dijonnaise, que le bailleur a présenté cette nouvelle innovation. « L’idée est simple, nous fixons un petit boîtier au groupe VMC du bâtiment qui permettra d’évaluer la pression d’air extraite de ce dernier. Ces données seront ensuite communiquées à l’Office, nous permettant ainsi de savoir de manière précise l’état des VMC et, en cas de panne, de faire intervenir quelqu’un pour la réparer », explique Séverine Matrot, directrice du patrimoine de Grand Dijon Habitat. 

Une start-up angevine derrière cette innovation 

Pour cela, Grand Dijon Habitat a fait appel à une start-up d’Angers (Maine-et-Loire). Membre de la French Tech et plus particulièrement du réseau thématique IoTTech, Citélio a ainsi conçu cet outil et l’a connecté à un réseau bas-débit dont elle en est propriétaire. C’est via ce réseau que le capteur pourra remonter chaque jour des informations auxquelles l’Office aura ensuite accès sur un application mobile et un portail web dédié. 

« Pour le moment, nous allons tester cette innovation sur 20 groupes VMC dans le quartier de la Fontaine-d’Ouche, mais aussi à Talant et à Longvic », confie Séverine Matrot. 875 logements sur les 10 000 que compte le parc immobilier de Grand Dijon Habitat seront concernés. L’Office explique que le choix s’est porté sur des installations sur des bâtiments hauts et qui rassemblaient le plus de logements, comme cette première tour de 16 étages qui abrite 67 logements, rue du Tire-Pesseau. 

Pour installer ces 20 premiers capteurs, 7 000 euros ont été investis par Grand Dijon Habitat. « Un investissement assuré par l’Office et qui ne sera pas répercuté sur les loyers des locataires », commente l’Office. Dans un logement, la VMC permet d’extraire l’air humide et ainsi d’éviter certains dégâts comme la formation de moisissures. D’autant plus qu’une VMC en panne ne se détecte pas tout de suite… 

« Chaque année, la défaillance d’installations VMC coûte environ 100 000 euros à Grand Dijon Habitat, une charge supplémentaire qui a cette fois une répercussion sur le coût des loyers. L’installation de ce nouvel outil connecté est donc une démarche gagnante pour l’Office et ses locataires », conclut la directrice du patrimoine de Grand Dijon Habitat. 

Antonin Tabard