Les brèves de Jeanne Vernay

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Le Centre Dauphine fait peau neuve

Le Centre Dauphine fait peau neuve… Avec l’arrivée d’Uurgo Healthcare et de ses 250 collaborateurs, cette formule prend tout son sens ! Le 23 juin fut posée la première pierre du projet « Dauphine Dijon », qui, d’ici fin 2024, métamorphosera ce site emblématique du cœur de ville. L’ancien centre commercial deviendra un « véritable lieu de vie mêlant bureaux, commerces et restauration ». S’élevant sur 4 étages, le nouveau « Dauphine Dijon » intègrera 5 000 m² de bureaux majoritairement occupés par Urgo. Près de 4 200 m² de commerces verront également le jour sur deux niveaux pour une quinzaine de boutiques ainsi qu’un un bar-restaurant en rooftop d’une superficie de 500 m² surplombant l’ensemble.

Le projet, piloté par Demathieu Bard Immobilier conjugue tradition régionale et modernité. Il s’inspire par exemple des bâtiments anciens du centre-ville, plus particulièrement de la Maison aux trois visages de la rue de la Liberté, tout en faisant l’objet d’une démarche environnementale ambitieuse : aucune artificialisation supplémentaire des sols, réemploi de l’existant, etc. L’investissement s’élève à 19,6 M€ et, à terme, 575 emplois sont programmés sur ce nouveau lieu de vie au service de l’attractivité du territoire.

Une fresque chronique… précoce

Dans notre précédent numéro, vous vous annoncions, sous le titre (tennistique, Roland Garros oblige), qu’à Dijon « Un Noa pouvait en cacher un autre ». Nous placions les projecteurs sur un jeune Dijonnais de 16 ans, Noa Bouchy, qui publie aux Editions Verone « Pax Aquilae ». Un ouvrage s’appuyant sur le genre littéraire de l’uchronie – autrement dit un récit d’événements fictifs se basant sur des points de départ historiques. Et ce n’est que le premier des sept volumes attendus (avec un apocryphe qui viendra parachever le tout).

C’est dire l’étendue de cette fresque uchronique qui nous immerge dans un monde où les idéologies totalitaires ont balayé nos démocraties. Une façon pour ce jeune auteur de dénoncer la montée des extrêmes qui fait plus que menacer actuellement ! Le 5 juillet, Noa Bouchy et le proviseur du lycée international Charles de Gaulle, Dominique Javel – un établissement où il excelle en seconde –, dévoileront ensemble cette aventure éditoriale… précoce !

La tête… et les jambes

Restons dans l’univers des révélations littéraires. Les plus anciens se souviennent de l’émission intitulée «  La tête et les Jambes » qui faisait le bonheur des téléspectateurs dans les années 70. Elle fut tout de même animée par Pierre Bellemare, Philippe Gildas ou encore Thierry Roland… Tel est le nom qui a été choisi pour la journée du 3 juillet qui sera l’épilogue d’un projet pédagogique de taille réunissant 2 000 élèves de primaire et de 6e de la Fontaine et de la Vallée de l’Ouche. Ceux-ci ont lu cette année 5 romans jeunesse et, à l’issue, ils ont voté pour leur livre préféré. Pas moins de 400 d’entre eux participeront ce 3 juillet dans la cour du collège Jean-Philippe Rameau à cet événement où sera révélé leur prix littéraire 2023.

Le Petit Prince

Si vous êtes un inconditionnel du Petit Prince de Saint-Exupéry, l’écrivain aviateur, qui, au demeurant, s’est posé à plusieurs reprises sur l’ancienne Base Guynemer à Longvic, ou bien si vous êtes passionné d’astronomie, vous devez noter sur votre agenda deux dates durant l’été. Les 11 et 12 août prochains, la SAB (Société astronomique de Bourgogne) organise la 33e édition de la Nuit des Etoiles à l’Observatoire des Hautes Plates (de 21 h à 2 h). L’entrée est gratuite et des navettes Divia Monge sont programmées. Et ce ne sera pas le seul événement organisé par la SAB cet été. Rendez-vous sur sab-astro.fr…

Les projecteurs olympiques

L’essentiel est de participer… Cette maxime de Pierre de Coubertin est parfaitement adaptée au passage de la Flamme Olympique auquel le Département de la Côte-d’Or et son président François Sauvadet ont décidé de prendre part. Le 23 juin, qui s’est apparentée à une belle étape vers les JO de Paris 2024, le président du conseil départemental a confié la liste des sites où ce symbole olympique par excellence fera une halte remarquée : Beaune, Saulieu, Semur-en-Auxois, Saint-Jean-de-Losne, Vougeot, Alésia, et bien évidemment la capitale régionale Dijon. Des villes au rayonnement national (et international), qui bénéficieront des projecteurs de la flamme olympique !

Un été durable

Et de 3 ! Pour la 3e année consécutive, les jeunes de moins de 26 ans pourront utiliser gratuitement les bus et tram Divia chaque week-end durant les mois de juillet et août. Cette disposition, à laquelle ont eu recours quelque 3 000 jeunes lors des deux étés précédents, est en effet reconduite par Dijon métropole. Et ce, afin d’attirer ce public vers les modes de transport durable… Dans le même temps, tout comme l’année dernière, l’expérimentation de la gratuité des Vélodi se poursuit également. L’objectif, là, est évidemment que la Petite Reine ait le vent en poupe, sur un territoire qui envisage 12% de déplacements cyclables à l’horizon 2030.

Une déclaration… d’Amorino

En cette période de forte chaleur, rafraîchissons-nous un peu avec d’excellentes nouvelles du glacier Amorino qui s’est implanté le 19 mai rue de la Liberté. Une enseigne symbolisant l’excellence des glaces à l’italienne, se démarquant par une sélection fine de ses produits qui sont sans colorants, sans conservateurs, fabriqués à base de lait frais, d’œufs bio et de fruits triés sur le volet chez les meilleurs producteurs. Face à l’engouement, la boutique créée par deux amies, Julie Darcy et Caroll Renaud, qui, avant, œuvraient comme commerciales dans l’univers pharmaceutique, a dû étoffer son équipe. Si bien qu’aujourd’hui, un peu plus d’un mois après l’ouverture, ils sont 9 à faire le bonheur des amoureux des glaces italiennes…

Dijon en Lego

Ce ne sont pas les enfants qui prétendront le contraire ! Les réalisations en briques de Lego sont des œuvres d’art. Pour chacun d’entre eux (et d’entre elles) qui ont mis tout leur cœur (et leur créativité du moment) à l’ouvrage, ne leur dites pas le contraire (au demeurant aucun parent ne le fait, enchanté par les talents de constructeur de sa progéniture). Mais c’est d’autant plus vrai pour le street artiste M’Brick, dont le nom de scène est particulièrement bien trouvé. Ce sont de véritables tableaux (de maître) en trois dimensions en Lego que façonne Aymeric. Aussi ne manquez pas, au salon Apollon du palais des Ducs, sa vision de la capitale régionale en Lego. C’est en effet lui qui a été choisi pour l’édition 2023 de l’exposition Dijon Vu Par… Vous avez jusqu’au 17 septembre pour en prendre plein les yeux ! Accès gratuit…