LA LETTRE D’ALEXANDRE DUMASQUE

Aujourd’hui je t’écrie, chère Aline, depuis la plage, car je fais ma sorti quotidienne munie de mon attestation dérogatoir rédiger par moi-même en personne : si je suis contrôlée, j’espères que je vais tombée sur un gendarme compréhensible. J’ai laissée la mercédès sur le parking pour fair plus discrette . Ça fait drolle de voir le Négresco vide, mais s’est bon pour les affaires du Martinez et de la CGT qui rêvait de tout blocker. Le confinement s’est un peut comme la prison et dès qu’on sort le Castaner nous met des matons dans les roues.

La nuit je dors au château d’If et j’ai lié amitiée avecque l’abbé Faria mais je comprends pas pourquoi il s’intéresse au temps à mes testicules. J’ai pas revu Isabelle et Patrick qui sont confinés pour l’heure au moulin de Cossy à Giverny cause qu’ils ont appris que le peintre des Nymphéats s’appellait Monnaie. D’après ce con dit le présidan ils devraient restés chez soi après le 11 mai parce que ce sont deux personnes fiscaleman déficientes.

J’en ai profitée pour relire tout Lamartine : Lamartine à Milly, Lamartine au CHU, Lamartine reprend l’école, Lamartine au balcon et Lamartine endormie près d’un lac. S’est plus vivant que les Mémoires d’Outremer qui sont pourtant prix Combourg. Je ne sais pas si le Corona va continuée mais je voi mal comment on sera vingt ans après. Heureusement Castorabane propose des abris-covid et Teisseire vent un sirop-covid. Ici en plus le maire a décider d’offrir aux SDF des algécos vides équipée d’un lit provisoir, d’un pic et d’un plateau. Maman tousse un peu mais je panse que s’est l’odeur des camélias ou des tulip noire. Je dois te quitter, cher Aline, je t’envois des mots bleus et je tiens à te rassurée car la pharmacienne m’a vendue un masque de fer.

Alceste