Tempête sur les marchés financiers : comment s’en prémunir ?

Dans le contexte de forte volatilité, il est difficile de prendre les bonnes décisions : tout vendre dans la précipitation ou attendre que la « tempête » se calme. Certains vont voir dans une baisse violente des marchés actions un point dit « d’entrée « c’est-à-dire acheter des valeurs qui ont fortement baissées ou rester sur leurs positions en attendant que les turbulences se soient dissipées

Quelle que soit la période, tout investissement doit se faire la base de deux facteurs indissociables : l’appétence pour le risque et son horizon de placement dans lequel s’inscrit son projet patrimonial, c’est-à-dire la durée de placement .

Les investisseurs expérimentés savent déterminer sur quel secteur d’activité, quelle zone géographique ils seraient susceptibles d’engranger des plus-values substantielles.

La grande majorité d’entre nous n’a pas ces compétentes.

La volonté et le souhait est d’obtenir un rendement correct sans trop de risques.

La gestion déléguée peut répondre à ces problématiques. Il s’agit de confier à une société de gestion le pilotage des avoirs décliné en profil de risque plus ou moins offensifs. Certaines maisons, comme par exemple la Maison Lazard, DNCA ou E. de Rothschild proposent des solutions tout à fait adaptées en fonction du profil de l’investisseur.

L’appétence au risque est intimement liée au temps.

Le temps reste le meilleur allié de l’épargnant. La performance se fera dans le temps.

Sécurisation des plus-values

Autre possibilité de se prémunir contre les à-coups des marchés sont les outils de « pilotage automatique ». Le plus utile reste très certainement la sécurisation des plus-values : cet outil permet l’écrêtage des plus-values sur le fonds en euros des performances générées par les SICAV à partir d’un seuil de valorisation prédéfini.

L’autre outil est le « stop loss » : désinvestissement des supports en SICAV à partir d’un seuil de moins-value défini par le titulaire du contrat.

La troisième possibilité nommée « stop win « : sécurisation à partir d’un certain seuil de plus-values.

L’investissement progressif permet de lisser les investissements dans le temps et ainsi permettre d’obtenir les SICAV à différents prix d’entrée (très certainement le plus rentable sur la durée).

Si les SICAV actions et les fonds patrimoniaux présentent un potentiel de risques trop important pour l’investisseur et que l’on veut obtenir une performance « de bon père de famille » sur la durée, les SICAV placées vers l’immobilier constituent encore et toujours un moteur de performance tout à fait satisfaisant .

Ces supports traversent les crises avec des à-coups faibles. Ils arrivent même à ne pas en avoir.

Les SCI immobilières comme Capimmo (Primonial) ou Philosophale 2 (La Française) ont traversé les crises pratiquement sans aucune baisse.

Mais attention, comme disent les boursiers : « Les arbres ne peuvent pas monter jusqu’au ciel ».

S’orienter à 100% sur ces supports exige une sélection rigoureuse d’acteurs solides aux investissements bien diversifiés tant sur le plan géographique (France et Europe) que sectoriel (bureaux, commerces, résidences de services…)

L’optimisation des avoirs passe donc par deux fondamentaux : le temps et le risque. Il faut en cette période très mouvementée y ajouter la sérénité. Dans les périodes troubles, la précipitation n’a jamais été un atout mais plutôt un ennemi.

La sérénité n’est pas un virus… mais si elle pouvait être contagieuse…