Céline Maglica : « Plombières doit en finir avec la cité dortoir »

Les projecteurs ne manqueront pas d’être braqués sur Plombières-lès-Dijon lors des prochaines élections où la mairesse actuelle, Monique Bayard, affrontera la conseillère départementale socialiste Céline Maglica. Interview de la tête de liste « Plombières : notre village en commun »…

Dijon l’Hebdo : Vous avez appelé votre liste « Notre village en commun » afin de mettre en avant la notion d’équipe…

Céline Maglica : « Ce que l’on a de commun entre moi qui habite Plombières depuis 3 ans et demi et celles et ceux qui y vivent depuis plus longtemps, c’est l’envie d’agir pour notre village. Tout le monde s’accorde à dire que Plombières-lès-Dijon est en train de devenir une cité dortoir. Il suffit de voir les pertes de commerces pour le constater. Notre volonté est de faire ensemble. Je ne suis pas connue pour être quelqu’un d’hyper autoritaire, j’aime bien le collectif, j’apprécie la notion d’équipe. Même si j’ai du caractère, j’ai une capacité à fédérer et les gens m’aiment bien ».

DLH : Quels sont les projets structurants que vous portez ?

C. M. : « Comme je suis socialiste, l’on pourrait penser que je ne vais faire que des logements sociaux, des immeubles et en particulier sur le Paquier, qui est la place ayant déjà fait fait polémique lors des dernières élections. Cette place n’a pas évolué jusqu’à présent. Ma volonté est qu’elle reste une place mais qu’en revanche elle soit réaménagée en véritable place de village, en lieu de rencontre, de convivialité. Le seul lieu où les gens se rencontraient à Plombières n’était autre que le Maxi-Marché qui a fermé – nous devrons au demeurant retrouver une enseigne commerciale. Nous devrons aussi refaire l’entrée de ville afin de conférer une nouvelle attractivité et une nouvelle image à Plombières. Grâce à cela, nous valoriserons, ne l’oublions pas, le foncier des habitants ».

DLH : Quid de votre volonté d’implication au sein de Dijon métropole ?

C. M. : « Pour les projets structurant que j’évoquais, la seule manière d’aboutir est de travailler main dans la main avec la métropole. Il faut que Plombières existe au sein de la métropole. On a laissé croire jusqu’à présent que Plombières allait se faire dévorer par l’ogre métropole. Plombières, c’est la métropole. Aussi faut-il utiliser intelligemment et avec force et vigueur tous les leviers de la métropole pour avancer… Il faut avoir une voix forte au sein de la métropole pour que Plombières soit embellie, valorisée, dynamisée dans l’agglomération tout en préservant ce village qui a une âme dans l’écrin de verdure autour qui l’entoure ».

DLH : Lors des dernières élections municipales, les divisions avaient causé la perte de la gauche…

C. M. : « Lorsque l’on voit les divisions précédentes, il est peut-être temps de mettre des visages neufs et des énergies nouvelles dans ce village. C’est, je crois, en faisant cela que l’on va recréer de l’apaisement et de la sérénité. Aujourd’hui, que ce soit à Plombières comme ailleurs, les gens en ont assez des divisions politiques ! »

DLH : Comment avez-vous réagi au conseil municipal du 10 décembre dernier où, chose rare, le quorum fut loin d’être atteint ?

C. M. : « Une fois de plus, cela illustre bien le fait que Plombières a besoin de retrouver de l’apaisement et une équipe qui soit réellement fédérée autour d’un projet et de propositions concrètes dans l’intérêt général ».

Propos recueillis par C. G.