Dès la connaissance du montant des dotations de l’Etat aux communes et aux intercommunalités, le président de l’association des maires de la Côte-d’Or, Ludovic Rochette, a adressé une lettre aux parlementaires où il a tenu « à rétablir l’équilibre dans l’interprétation des chiffres qui est faite depuis Paris » : « Au-delà de la stabilité globale de la Dotation globale de fonctionnement (DGF) promise dès 2017 par le président de la République, force est de constater que près des 2/3 des communes de Côte-d’Or enregistrent une baisse et 35% une hausse. Pour les EPCI (établissement public de coopération intercommunale), 12 voient leur DGF augmenter et 7 baisser », a, notamment, constaté, dans cette missive, le vice-président du conseil départemental, avant de regretter : « On peut nous expliquer que ces baisses sont à mesurer au regard des recettes réelles de fonctionnement de nos collectivités, qu’elles peuvent être le résultat de variations de la population, des ressources ou des charges de chaque collectivité, que la péréquation garantit la stabilité promise, etc. Ce qui est sûr, c’est qu’environ la moitié de nos communes continue d’avoir des dotations en baisse, comme ce fut le cas de 2013 à 2017 ».
Et Ludovic Rochette de rappeler à l’attention des parlementaires : « Ce qui n’est pas non plus contestable, c’est que – il faut encore le rappeler – ces dotations ne sont pas des cadeaux, des subventions de l’Etat, mais la compensation des pertes consécutives à ses décisions unilatérales. C’est donc bien un dû ! » A bon entendeur…
