Un verre, ça va…
Ma voisine de palier s’est décidée à acheter un duplex dans le quartier de la Maladière. Vu qu’elle et ses copines n’ont pas le biscotto musclé, Judith – c’est son nom – a fait appel à un déménageur professionnel du cru. Très bien ! Elle donne son accord pour le devis qui lui permet donc le jour venu de voir débarquer une équipe de gars compétents dans l’art d’emballer meubles, tapis, bibelots etc. Mais, ces braves sont stylés à la manière d’un commando : ils sont arrivés en pays conquis, demandant qu’on leur fasse un café. Judith, que ça n’arrangeait pas du tout vu les circonstances, s’est tout de même exécutée et a dû attendre que ce beau monde ait fini pour se retaper un tour de tasses et soucoupes à laver. Autre facétie de l’un de ces joyeux drilles, une petite rasade au passage dans la bouteille de whisky très astucieusement placée par lui-même à un véritable check-point dudit appartement à déménager. Moyennant quoi d’ailleurs, le boulot fut plutôt bien exécuté. Résumons – et c’est là le Baba de toute bataille – un coup de bibine ravive les troupes. Tchin-Tchin !
Chers animaux
Un copain à 4 pattes aura coûté à Noël un peu moins de la moitié de ce que les parents dépensent pour un mouflet, qu’il soit lui aussi à 4 pattes ou devenu un bipède accompli. Une récente enquête du Figaro fait état d’un Noël 2017 à 128 euros pour un enfant, contre les 50 euros du budget festif consacré à Monsieur Dogue ou à Mademoiselle Siamoise ! C’est dire s’il n’y a pas que ma cousine à choyer son Lulu ou sa Choupette. Et quand on songe que la TVA à 20% sur ces présents rapporte un fric fou à l’état, on se dit que les Français à Noël ont allègrement alimenté les caisses de la France. Tout est bien dans le meilleur des mondes possibles, car Matignon va pouvoir offrir au Père Noël 2018 un avion privé à 350 000 € pour effectuer dans le luxe sa tournée des familles !
Pan sur le bec !
Les fêtes sont synonymes de petits séjours, soit familiaux, soit touristiques. C’est vrai que fêter le 1er janvier en portant un toast avec son amoureux dans le jardin Darcy face à l’ours Pompon, ça revêt une allure folle ! Ma cousine et son compagnon – tous deux habitent Paris – s’étaient lancés ce petit défi et avaient donc loué dans un hôtel proche de la gare qui se réclame du label d’une chaîne 3 étoiles. Belle déception à l’arrivée : une chambre flanquée d’un mobilier en formica brun digne des années 50/60 leur fut échue ; laquelle se voulait dédiée aux personnes souffrant de handicap. L’intention est louable, mais… mais, le lavabo était bouché, et la baignoire, bien qu’équipée de barres d’appui, s’avérait beaucoup trop haute pour qui a une prothèse de la hanche ou du genou ! Quant au petit déjeuner, rien ne traduisait un quelconque souci diététique : œufs durs industriels très indigestes, compotes trop sucrées bas de gamme, et les yaourts tièdes à souhait. Enfin, le torchon qui entourait la baguette de pain du breakfast présentait un aspect douteux.
Ma cousine s’est trouvée fort désappointée par tous ces « impedimenta », tout en reconnaissant que le ménage des chambres était fort correct. De même, elle met une bonne note au personnel préposé à l’accueil dudit établissement qui, au cours de ce bref séjour, s’est montré absolument charmant. Bref, voilà qui démontre que ce « 3 étoiles » a encore beaucoup à faire pour briller au firmament hôtelier dijonnais.
Hôtel (suite) à recommander
Comme je vous le disais plus haut, la période Noël – 1er Janvier est l’objet d’un chassé-croisé dans toute la France. Ma voisine de palier a fait une découverte très agréable : recevant sa nombreuse famille pour les Fêtes, elle s’est trouvée à court de places, et a donc dû loger sa belle-sœur et des cousins à l’Hôtel Thurot, à deux pas de son domicile. Là, un vrai « petit » bonheur ! Toute cette petite famille a apprécié le confort des chambres ainsi que celui de la salle de bain – avec douche à l’Italienne, s’il vous plaît – fort bien aménagée. Il s’agit d’un petit établissement familial, à l’ambiance chaleureuse. Ma belle-sœur a été fort sensible à l’accueil de la propriétaire du lieu qui se préoccupe de satisfaire une clientèle, constituée d’ailleurs pour une bonne part d’habitués. Si en calcul le chiffre 2 est inférieur à 3, le domaine de l’hôtellerie, lui, échappe à la loi de l’arithmétique, car le Thurot vaut bien mieux que certains « 3 étoiles » !
La Toison d’Or facilite le stationnement
Hourrah ! Voilà une excellente initiative prise juste avant les fêtes de fin d’année par les responsables du vaste parking souterrain du Centre Commercial de la Toison d’Or. Elle est saluée par la nombreuse clientèle habituée des lieux : un panneau numérique affiche désormais le nombre de places libres pour garer son bolide familial. Une fois muni de l’information, vous voilà donc engagé dans une des allées ; et là- second bienfait offert par les chevaliers des temps modernes de la Toison d’Or – un panneau lumineux vert fixé au-dessus de chacun des emplacements vous indique si c’est libre. Si tout est pris, cela vous est signalé par un signal rouge. Résultat ? L’automobiliste peut se garer en toute sérénité, sans plonger dans cette zone de turbulence inhérente à bon nombre de parkings et fatale pour la paix de bien des familles…