Immobilier et taux d’intérêt : la bonne nouvelle de la rentrée

Peut on aller plus bas ? Après un statut quo au mois d’août précédé d’une baisse au mois de juillet, les taux des crédits immobiliers ont encore baissés en septembre.
Tous les emprunteurs en profitent. Il est possible de trouver des taux de 1,25% sur 15 ans ou même pour de très bons dossiers 1,75 % sur 25 ans.
Même les personnes qui ont emprunté en 2014 ou 2015 sollicitent leur banque pour renégocier leur prêt. Une baisse de 1% en moins d’un an allège la mensualité.
Par exemple, pour un emprunt de 100 000 € contracté en janvier 2016 au taux de 2,5% sur 20 ans, la mensualité s’élèverait à 530€ . Pour un prêt de même montant et de même durée la mensualité sera de 482 € soit un gain de 9%.
En regardant du coté de sa capacité d’emprunt : pour une mensualité de 1 000 € en janvier 2016, il était possible d’emprunter 188 100 € avec un taux à 2,5%. Aujourd’hui avec un taux à 1,5% l’on peut emprunter 200 400 €.
Grâce à cette baisse de taux, il est donc possible soit d’acheter plus grand ou d’emprunter sur une durée plus courte.
Aux dires des experts, cette situation devrait encore perdurer. Sauf événement imprévisible, les spécialistes n’envisagent pas de changements majeurs d’ici à la fin de l’année. De plus les politiques dites « accommodantes » des Banques Centrales devraient continuer encore plusieurs mois.
De plus, du coté des banques, la concurrence reste très vive. Les établissements financiers n’hésitent pas à se monter très agressifs à la conquête de nouveaux clients.
Autre aspect de l’opération financière, l’assurance emprunteur.
Depuis les lois Lagarde et Hamon, l’emprunteur peut accéder à une assurance commercialisée par la banque ou par un autre assureur. Cette possibilité permet très souvent de trouver des conditions tarifaires et des garanties très compétitives. Dans certains cas les écarts peuvent passer du simple au triple.
Certains établissements « trainent un peu des pieds » pour accepter les délégations en annonçant au client que les conditions ne répondent pas à leurs critères. L’assureur extérieur saura trouver les réponses aux objections de la banque.
En cas de problème de santé de la part du contractant, l’assureur peut demander une surprime ou exclure certaines pathologies.
Faute de solution avec l’assureur, un organisme est chargé de faciliter l’accès à l’emprunt aux personnes malades en trouvant une assurance emprunteur via un pool d’assureurs. Cet organisme est l’AREAS.
Il ne faut pas hésiter à faire établir différents devis pour tenter de trouver l’assurance emprunteur qui sera la plus adaptée à votre situation.
Tous les facteurs sont là pour investir dans l’immobilier : il faut profiter des taux bas et de l’accès aux assurances emprunteurs extrêmement compétitives.
Jacques CLEREN
Athénis Conseils