Grandir ensemble : L’outil pour tous les parents !

Le jour du lancement des inscriptions dans les écoles dijonnaises, la Ville de Dijon a lancé une nouvelle plateforme numérique : Grandir ensemble – grandirensemble.dijon.fr. Un portail intuitif, très facile d’utilisation, regroupant les services et activités proposés aux 0 à 18 ans. Destiné aux parents, aux grands-parents, aux familles en couple ou séparées, monoparentales, cet outil est conçu pour répondre aux besoins spécifiques de chacun. L’adjoint Franck Lehenoff nous explique tout l’intérêt de cette plateforme novatrice par excellence.

Vous devez vous féliciter de cette nouveauté numérique à destination de toutes les familles dijonnaises ?

Franck Lehenoff : « C’est une belle avancée. Sur Dijon, il y a énormément de choses qui sont faites pour les plus jeunes. La question est donc : comment peut-on s’y retrouver ? Notamment quand les familles sont prises par le temps. En 3 clics, en inscrivant l’âge, on arrive à voir tout de suite tout ce qui est possible dans les domaines scolaire, culturel et sportif. Sans oublier tous les modes d’accueil. On trouve très rapidement les démarches à suivre et cela génère un véritable gain de temps. C’est l’intérêt premier de cette nouvelle plateforme Grandir ensemble. Ensuite, ce dispositif sera d’autant plus important pour les familles monoparentales que la maire Nathalie Koenders a décidé d’aider au mieux.

Avec la gestion familiale encore plus compliquée que pour les familles dotées des deux parents, cette plateforme permet d’avoir les informations rapidement et cela leur permettra réellement de souffler. Qu’est-ce que mon enfant peut faire sur le plan scolaire et sur le plan extra-scolaire ? Quelles activités culturelles peut-il faire ? A quelles activités sportives peut-il s’inscrire ? Toutes les réponses sont désormais sur cette interface simple, facile d’accès. Et ce portail, qui simplifie aussi les démarches administratives et l’accès aux prestations sociales, s’adresse à tous les enfants et les jeunes de 0 à 18 ans ».

Et ce projet rejoint la Smart City que veut être la ville de Dijon ?

« Nous mettons les nouvelles technologies, qui doivent servir l’être humain, ici au service des parents et des enfants. Avec un téléphone ou un autre écran, cela permet très rapidement de pouvoir se projeter pour ses enfants. Cela s’inscrit dans la Smart City mais surtout dans le volet éducatif qui nous tient particulièrement à cœur. Et cela rejoint notre projet Génération Dijon ».

Dans le même temps, se poursuit en effet votre feuille de route éducative appelée « Génération Dijon » que vous évoquiez…

« Il est fondamental de revenir aux bases. Ce fut le lancement de toute la politique pour les 0 à 25 pour laquelle toutes les Dijonnaises et Dijonnais étaient invités à participer. Nous avons enregistré plus de 600 contributions et, à partir de là, nous avons pu dégager plusieurs axes qui nous ont permis de décliner des actions (ndlr : une génération actrice et citoyenne, une génération inclusive et solidaire, une génération de la transition écologique, une génération de l’ère numérique). Mais au-delà de toutes les actions s’inscrivant dans ces priorités, c’est cette méthode qui est particulièrement éclairante. Nous sommes ainsi partis des valeurs et, ensuite, nous avons décliné les actions… C’est ainsi qu’est né ce projet éducatif global ».

Pouvez-vous nous donner un exemple dans un domaine aussi qui vous est cher : la restauration scolaire ?

« Je pense à un exemple dans lequel les professionnels de l’Éducation, les animatrices et animateurs mais aussi le personnel technique s’y retrouvent pleinement. J’évoquerais le grand projet « Chouettes Cantines » qui s’inscrit aussi dans Territoire d’innovation Dijon, alimentation durable 2030. L’alimentation n’est pas abordée que sous le signe de l’équilibre. Que sont ces produits ? Comment peut-on les cuisiner, d’où viennent-ils – ce qui permet aussi de travailler la géographie autour de Dijon ? Cela amène toute une culture professionnelle autour de l’alimentation mais cela sensibilise aussi les enfants. Un exemple : nous n’habitons pas à proximité de la mer ou de l’océan. Certes les enfants doivent connaître le saumon eu égard à sa couleur mais quelle différence va-t-il faire entre différents poissons blancs ? C’est compliqué pour eux. Notre objectif est de passer des enfants consommateurs à des enfants acteurs ».

Propos recueillis par Xavier Grizot