Les 5, 6 et 7 avril s’est tenu à l’Ogive le premier Salon de l’Habitat et de la Transition énergétique organisé par la Ville de Chevigny-Saint-Sauveur. Un nouvel événement organisé par cette commune de la métropole qui souhaite avoir un rôle moteur dans le développement durable mais qui aspire aussi à booster les entreprises locales. Le maire Guillaume Ruet revient sur ce Salon, premier du nom…
Quel bilan dressez-vous du premier Salon de l’Habitat et de la Transition énergétique que vous avez organisé ?
« Ce fut un véritable succès et nous sommes très contents. Nous ne sommes pas loin des 2 000 visiteurs. Au-delà de ce nombre, le Salon a été fréquenté par des visiteurs intéressés, si bien que l’essentiel des exposants m’a confié avoir très bien travaillé. Ils étaient satisfaits et annonçaient déjà leur volonté de revenir. C’est le meilleur indicateur, aussi peut-on dire que c’est une première réussie ! Et nous avons associé, à cet événement, le Conseil Départemental ainsi que la Métropole, représenté par son 1er vice-président Pierre Pribetich, ce dont je me félicite aussi. La présence de Rénovéco, dont les conseillers ont pu rencontrer nombre de visiteurs, était également importante. Ce fut un beau week-end et je donne d’ores et déjà rendez-vous pour la 2e édition l’année prochaine »
Ce Salon, premier du nom, illustre votre volonté de faire de Chevigny-Saint-Sauveur un moteur de la transition énergétique…
« Je souhaite que Chevigny soit un laboratoire de la transition énergétique. Notre commune essaye d’être exemplaire dans la rénovation de ses bâtiments ainsi que dans la production d’énergies renouvelables mais il faut que nous le soyons aussi dans la promotion des bonnes pratiques et dans l’accompagnement des habitants. Car la clé réside surtout dans l’engagement de tout un chacun dans cet enjeu qui est fort et qui est complexe pour lutter contre le réchauffement climatique.
Nous essayons d’avoir des solutions pragmatiques et c’est gagnant-gagnant parce que cela valorise l’économie et le savoir-faire local. Avec ce Salon, nous avons fédéré les entreprises. J’ai pu constater une bonne entente entre les artisans. Certains ont pu mieux se connaître parce que, parfois, il y a différents corps de métier qui peuvent se conjuguer. Il y a eu une bonne ambiance et j’espère que cet événement a pu pleinement apporter sa pierre à l’écosystème local ».
Aussi avez-vous réussi ce qui était l’un de vos objectifs, à savoir valoriser les entreprises et les artisans locaux ?
« Notre objectif était en effet de montrer qu’à Chevigny et plus globalement dans les communes de la métropole nous avons des pépites, nous avons des savoir-faire. Aussi n’est-il pas besoin de faire des centaines de km pour trouver une entreprise compétente. Ce Salon l’a montré… »
La présence de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) était également essentielle…
« Derrière l’immobilier, il y a les propriétaires. Si nous n’avions pas les propriétaires pour entretenir les résidences principales mais également pour investir dans des biens locatifs, alors la transition énergétique ne pourrait pas se faire. Malgré cela, nous entendons beaucoup de discours anti-propriétaires et nombre de décisions ont été prises contre ceux-ci. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité associer à ce Salon l’UNPI parce qu’elle accompagne les propriétaires immobiliers dans leurs actions. Les propriétaires ont un rôle essentiel dans l’économie mais aussi pour lutter contre la crise du logement. C’est quelque chose d’important que l’on oublie trop souvent ! »
Propos recueillis par Xavier Grizot