Fénay : L’union fait la force

Avec ses trois hameaux, Fénay est atypique dans la métropole. Depuis 2020 et l’arrivée de la nouvelle municipalité, cette commune n’a de cesse d’écrire au présent son avenir. Et ce, pour toutes les générations… La redynamisation du centre-bourg est en cours, mais pas seulement ! Le maire Laurent Gobet et son 1er adjoint, Bernard Sautereau, nous détaillent les nombreuses réalisations… en cours et à venir.

« L’union fait la force… » Cette citation de l’écrivain grec Ésope pourrait, sans conteste, s’appliquer à Fénay, l’une des rares communes de la région à être composée de trois hameaux, car, depuis 2020, l’équipe municipale pilotée par Laurent Gobet multiplie les réalisations afin, comme le souligne le maire, « d’améliorer la qualité de vie et la qualité des services publics des 1 785 habitants ». Et ce, de 7 à 77 ans, pour paraphraser un auteur belge cette fois-ci qu’il n’est pas besoin de présenter tellement ses albums ont fait date.

La commune de Fénay s’est, en effet, démultipliée pour améliorer le quotidien de toutes les générations dès le début du mandat qu’elle a marqué de son empreinte avec la construction de bâtiments modulaires au groupe scolaire. Objectif : accueillir dans les meilleures conditions le restaurant scolaire et le service périscolaire : « Précédemment, ces services étaient situés dans la salle à usage multiple qui n’était plus du tout adaptée. Il y avait urgence si bien que nous avons opté pour des bâtiments modulaires en phase avec les réglementations thermiques actuelles. Géré par l’ADMR, le service périscolaire est désormais ouvert dès 7 h 30 du matin afin de faciliter le quotidien de nombre de familles », expliquent, de concert, Laurent Gobet et son 1er adjoint, délégué à l’urbanisme et aux travaux, Bernard Sautereau.

Ce fut l’investissement le plus conséquent (302 000 €) de l’année 2021, qui fut aussi marquée par la création très attendue de 2 terrains multisport – pour un montant de 98 000 € – subventionnés à hauteur de 80%. Car telle est la recette (gagnante) de cette municipalité afin de concrétiser ses (nombreux) projets : « la recherche permanente de subventions », lui permettant de ne pas avoir recours à l’emprunt et de ne pas handicaper les finances pour l’avenir…

La préservation de la planète

Et les réalisations peuvent aussi se transformer en subsides pour la mairie, à l’instar des 2 logements communaux qui ont vu le jour dans l’ancienne cure, dont le rez-de-chaussée était préalablement non utilisé…

Dans le domaine sportif, nous pourrions également citer les éclairages des terrains de tennis ou du terrain de baseball, Fénay disposant d’un club, les Cyclones, dont l’équipe sénior a remporté la saison dernière son 6e titre régional consécutif.

Quant aux plus petits, ils ont eu droit à des aires de jeux au parc de la Combette ou à l’école maternelle, où ils ont pu monter à bord d’un superbe train coloré. Des écoles, fortes de 6 classes et d’une centaine d’élèves, qui sont aussi au cœur de toutes les attentions : « Nous avons acquis des ordinateurs portables et un écran numérique. C’est nécessaire et c’est bien mieux que les projecteurs vieillissants. Avec la centrale d’achat de la métropole, nous pouvons bénéficier de tarifs attractifs… si bien que nous allons continuer d’équiper les autres classes ».

Pour les jeunes comme les moins jeunes, la municipalité s’est également mobilisée pour la préservation de la planète. « Nous avons créé la voie douce dans le Bois des Essarts, avec l’aménagement de chemins partant du complexe sportif. Les chênes, en accord avec VNF, ont naturellement été préservés… Cette initiative est très appréciée par les aînés et tous les adeptes des balades… » Fénay, desservie, rappelons-le, par Divia, favorise ainsi les modes de déplacements doux…

Pour la dimension multimodale, il faut évidemment citer la mobilisation des élus pour l’avènement de l’aire de covoiturage, que nombre de Côte-d’Oriens connaissent bien : « C’était précédemment une aire sauvage, non sécurisée. La commune a apporté le terrain de 6 000 m², Dijon Métropole a financé les études et APRR l’aire de 49 places. Une extension pourrait être possible sur une parcelle disponible et nous relancerons sur ce dossier la métropole dans les années à venir ».

Dans le domaine du développement durable, le verger de sauvegarde, au sein de l’arboretum situé à Domois, représente aussi un engagement fort (19 100 euros investis au cours de cet exercice 2023, financés là aussi très largement par le Conseil Régional) : « Nous avons implanté des arbres fruitiers sur 4 000 m² entre l’arboretum et le chemin de desserte. Ce sont des essences anciennes qui ont été choisies en partenariat avec l’association des Croqueurs de Pommes. Nous pourrons à terme faire des animations avec les fruits récoltés à destination des aînés, des élèves… »

Une Maison des Associations contemporaine

Nous pourrions rapidement tomber dans un inventaire à la Prévert mais sachez aussi que les élus se mobilisent, auprès de la métropole, pour que des liaisons cyclables voient le jour entre les 3 hameaux. Celles-ci pourraient permettre de rejoindre Longvic par la voie du canal… puis Dijon.

Depuis juin 2020, les réalisations ont été légion. Et celles-ci vont se poursuivre. Deux d’entre elles vont même être majeures : en lieu et place de l’ancienne salle des fêtes, un bâtiment obsolète et énergivore à proximité de la mairie, sera érigée une Maison des Associations de 500 m², particulièrement contemporaine avec des matériaux naturels et très isolants, tout en conservant le caveau, la belle trace du passé. Dans une véritable démarche de upcycling, les pierres de démolition et les tuiles seront réutilisées. Un cabinet lyonnais a d’ores et déjà été retenu pour cette structure novatrice qui bénéficiera au riche tissu associatif de Fénay : « Les associations sont dispatchées aujourd’hui dans toute la commune, ils auront leur Maison pleinement appropriée à leurs besoins… » D’un montant d’environ 2 M€, le chantier débutera au printemps prochain…

Et cette Maison ainsi que sa grande salle polyvalente pourraient, à terme, bénéficier aux aînés qui s’installeront dans la future résidence séniors sur un terrain municipal de 7 000 m² lui aussi en centre-bourg. La municipalité travaille activement sur ce projet qui pourrait comprendre une vingtaine de logements et des services favorisant l’autonomie.

D’ici-là, le nouveau lotissement La Chassagne, situé à la Petite-Tuilerie, et ses 36 logements réalisés par Orvitis, auront, quant à eux, déjà accueilli les cadres de l’École de Gendarmerie voisine installée sur l’ex-BA 102. La livraison de « ce petit village » est annoncée pour 2025.

Une opération exemplaire à plus d’un titre qui a fait de la commune de Fénay le parrain de la 10e compagnie de Gendarmerie… dont des membres furent présents lors de la dernière cérémonie du 11 novembre, « au cours de laquelle l’assistance était nombreuse ».

Car Fénay travaille aussi activement au devoir de mémoire… sur lequel, qui sait, se penchera le futur Conseil municipal des Jeunes dont la première mandature sera installée en janvier prochain.

On le voit bien, la commune de Fénay est actuellement en train d’écrire son avenir…

Camille Gablo