Voilà le genre d’interview qu’on ne trouve pas souvent. Des questions qui sortent de l’ordinaire, parfois impertinentes, décalées mais toujours souriantes… qui provoquent des réponses « cash ». Jérôme Daubannay, en charge de tous les partenariats privés au Stade Dijonnais, a accepté de se prêter à l’exercice .
Votre autoportrait en trois mots…
Méticuleux, jovial et chambreur.
Votre principale qualité ?
L’adaptabilité.
Votre principal défaut ?
L’impatience.
Si vous deviez résumer votre activité en trois qualificatifs ?
Mon activité, ce sont des rencontres, des émotions et du plaisir.
Un autre métier que vous auriez pu faire ?
Barman. Je l’ai vraiment été. J’avais ouvert un établissement, « Le Bronx », avec des associés.
Le mot de la langue française que vous aimez le plus ?
Apéro !
La valeur essentielle à défendre ?
La convivialité pour rester dans l’esprit du rugby.
L’homme qui suscite chez vous le plus d’admiration ?
Mohamed Ali. Un grand sportif mais aussi un homme qui a toujours porté très haut ses convictions. Et puis j’aimerais citer également Mathieu Bastareaud. C’est un ami que j’ai connu à Toulon et je suis admiratif de son parcours et de la façon dont il a toujours rebondi malgré les tracas de la vie.
Et la femme ?
Incontestablement, c’est Edith, du Stade dijonnais. Une femme formidable, véritable pilier du club dont elle est bénévole depuis 25 ans. Tous les jours, elle est là.
Qu’est ce qui ne vous fait pas rire du tout ?
Les interviews.
La question qu’on ne vous a jamais posée et que vous aimeriez que je vous pose ?
Aimeriez-vous être président d’un club de rugby ?
Et si je vous la pose ?
Et bien non. Cela concentre des qualités que je n’ai pas encore. Mon président peut dormir tranquille.
Quels posters aviez-vous dans votre chambre d’adolescent ?
J’en avais deux. Un poster de Michael Jordan… et un de Jean-Louis Pierre quand il jouait au rugby !
Marcel Proust avait sa madeleine… Et vous, quel meilleur souvenir vous ramène à votre enfance ?
Le Stade Vélodrome, à Marseille. Un monument sacré. En hommage à mon grand-père qui m’emmenait voir des matchs de l’OM. C’était les années 90. J’avais d’ailleurs le maillot avec le numéro 9 dans le dos. Celui de Jean-Pierre Papin.
Si vous disposiez de la merveilleuse lampe d’Aladin, quels seraient les trois vœux que vous formuleriez ?
Epouser Jasmine, jouer dans Aladin 2 et voir le Stade dijonnais en Top 14.
Votre série télé préférée ?
Je ne suis pas très séries. Je préfère les films, notamment la trilogie du Parrain.
Et votre appli ?
L’Equipe.
Propos recueillis par Jean-Louis Pierre