Écopôle Valmy : Direction les bâtiments bas carbone

Linkcity développe sur l’Écopôle Valmy à Dijon deux opérations immobilières tournées vers la Santé et le tertiaire qui inscriront, un peu plus, la Métropole sur la voie de la transition écologique. Le président de la SPLAAD, Pierre Pribetich, nous détaille ces projets encore une fois novateurs.

Décidément, pour tout ce qui concerne la Santé, la métropole de Dijon n’a de cesse d’innover. Dans notre dernier numéro, nous nous sommes fait l’écho du Campus#2, destiné à devenir, en 2025, « le futur lieu Totem » de la filière Santé, qui verra le jour à deux pas de l’Université de Bourgogne et des établissements hospitaliers. Un bâtiment de plus de 9 000 m² (construit par le groupe Patriarche) qui s’apparentera au vaisseau amiral du Technopôle SantéNov accueillant des activités liées à l’innovation et au transfert de technologies dans cette filière d’excellence. Une autre opération, pilotée cette fois-ci par Linkcity, est également développée sur l’Ecopôle Valmy visant à faire naître un établissement médical pluridisciplinaire.

« Cette réalisation est effectuée pour le compte de l’opérateur Medic Global qui a pour objectif de proposer des cellules à destination de praticiens. Et nous pouvons faire confiance à cet opérateur pour que ces cellules soient occupées », explique le président de la SPLAAD (Société publique locale « Aménagement de l’agglomération dijonnaise ») Pierre Pribetich, qui souligne également la singularité durable de ce futur bâtiment de 3 057 m2 (R +4) : « La végétalisation de ce projet est particulièrement originale puisqu’elle est à deux niveaux : elle concerne la toiture mais aussi et surtout la façade avec la création de bacs de plantation intégrés en gros œuvre. Ils seront plantés dès la livraison, en intégrant également un système d’arrosage automatique pour pérenniser les plantations. Une végétalisation de ce type est une première à Dijon ».

« Des objectifs environnementaux élevés »

Et le 1er vice-président de Dijon métropole de poursuivre : « Nous avons des objectifs environnementaux élevés. Ce projet veut ainsi atteindre le niveau E2C1 (Faible consommation énergétique et réduction Carbone). Ce sont les témoins d’une mutation du bâti vers les bâtiments bas carbone. L’enveloppe béton de ce projet est matricée, ce qui représente un investissement de taille. Et notre idée est aussi d’intégrer cette réalisation dans un environnement paysager. Un véritable travail a été également effectué dans le domaine ».

Annoncée comme particulièrement esthétique avec une lasure spécifique donnant un effet pierre de Bourgogne, cette réalisation inscrira un peu plus la capitale régionale sur la voie de la transition écologique. Comme le met en exergue le « Monsieur Urbanisme » de la métropole, « ce projet illustre la réflexion qui est la nôtre afin de converger vers des bâtiments bas carbone et d’aboutir à la décarbonation de l’ensemble de notre territoire. Il faut que nous avancions sur ce dossier qui s’avère être compliqué car très technologique. Et là, c’est un nouveau type de bâtiment qui intègre le végétal dès la conception et non pas en le rajoutant a posteriori ». Devant être finalisé fin 2024, début 2025, ce pôle médical pluridisciplinaire, doté d’un parking souterrain de 28 places, sera voisin d’une autre réalisation signée Linkcity : un bâtiment tertiaire qui proposera à la vente ou à la location des plateaux de bureaux flexibles et modulables à aménager selon les besoins. Là aussi, c’est un projet responsable tourné vers le même label (E2C1). Des panneaux photovoltaïques et la récupération des eaux pluviales en toiture sont, notamment, au programme. Et les deux projets sont également inscrits dans la démarche « Booster du Réemploi » dont le but est, rappelons-le, de promouvoir le réemploi de matériaux avec des acteurs locaux. Que ce soit dans le domaine de la santé ou bien de l’emploi, l’Écopôle Valmy, desservi par les modes de transports doux, est en train de prendre un tournant durable par excellence !

Camille Gablo