Depuis trois ans, les Français se sont réconciliés avec l’immobilier. Le marché n’a jamais été aussi fleurissant : record de transactions immobilières en 2017, programmes neufs en nette augmentation.
Ce secteur connait une période « bénie » grâce au niveau des taux d’intérêt extrêmement bas.
Selon l’observatoire du Crédit logement – CSA, le taux moyen des crédits immobiliers est tombé au début de l’été à 1,44% contre 1,55 % en Décembre 2017. Rappelons que les taux en 2014 étaient à 2,38% et fin 2012 à 3,22%.
Les conditions de financement restent exceptionnelles. D’autant que les banques se font une guerre des prix impitoyable pour conquérir de nouveaux clients. Certains établissements proposent à leurs clients ou futurs clients des crédits ultra flexibles.
Il est possible de négocier un prêt aux échéances modulables.
A la hausse, dans le cas des primo-accédants, qui pourront payer de plus grosses mensualités au fur et mesure que leurs revenus progresseront.
Il est à noter que cette modularité est bien souvent limitée à 30% de l’échéance de départ, et ne pourra intervenir qu’à date anniversaire, après deux ou trois années de remboursement.
La modulation peut aussi intervenir à la baisse. Cette option sera appréciée par les seniors, dont les revenus, une fois en retraite peuvent diminuer. Cette limite ne peut dépasser pas plus de deux à trois années de la durée de remboursement prévue à l’origine.
Une option de suspension des mensualités peut aussi être mise en place. Celle-ci est généralement limitée à six mois sur la durée totale du prêt. Les primo accédants sont particulièrement sensibles à cette clause comme les investisseurs en cas de non-paiement de loyers par le locataire.
Autre possibilité pour diminuer sa mensualité pour ceux qui ne l’ont pas encore effectué est de renégocier le taux de son prêt.
La dernière mesure est de regarder du côté de l’assurance emprunteur. Depuis l’amendement Bourquin de début 2018 qui autorise tout emprunteur à changer de contrat, chaque année ,à date anniversaire, la concurrence a permis de diminuer sensiblement les cotisations.
Toutes les Compagnies d’assurance se sont lancées dans la bataille. Les banques via leur propre assureur ont été obligées de réagir. Les économies peuvent être très importantes. Il faut tout de même bien examiner les conditions du contrat. Certaines Compagnies ne prennent pas en compte certaines maladies ou avec des restrictions draconiennes. Il est donc très important de se faire préciser certaines clauses.
Toutes ces options sont des éléments importants qui permettent d’optimiser les mensualités du prêt et donc de pouvoir prétendre à un logement plus grand ou mieux placé ou dans un autre quartier ou une autre ville.
Bref rendre la vie plus agréable.
Il ne serait donc pas trop tard pour investir. C’est même certainement le moment… avant une augmentation des taux prévue dans un avenir proche.