Elle est pas belle ma ville ?

Le temps d’une valse ?

L’Europe a bien du mal à enfiler tous les matins son costume trois pièces tous les matins. Et à justifier les coûts exorbitants de ses haut-fonctionnaires ou de ses députés dont les missions demeurent mal perçues par des électeurs dont on doit prochainement solliciter les suffrages. Si être européen ne parle pas vraiment au bon peuple, c’est loin d’être le cas pour nos élites. Tenez, prenez un Manuel Valls : lui, il joue allègrement les passe-frontières en posant sa candidature pour être maire de Barcelone, et ceci, entrois langues : «Ce choix, ce n’est pas une rupture, c’est le même chemin, celui de l’Europe», souligne celui qui s’installe à Barcelone, mais n’a jamais envisagé une minute d’être… député européen. Voilà qui pourrait donner quelques idées à la droite dijonnaise qui se cherche un candidat pour 2020…

Trahison : saison IV

Permettez-moi de rebondir sur ce qui précède : l’histoire est riche d’enseignement, ne serait-ce que parce qu’elle se répète. Ou plutôt parce que les hommes n’innovent en rien. « Tu, quoque mi fili » et on sait comment finit Jules César trahi par son fils… Hollande est toujours bien vivant, lui, mais trahi tout autant par Macron qui fit d’ailleurs un beau croche-pied à Valls, alors 1erMinistre. Lequel s’en est remis, puisqu’il affiche à la boutonnière sa foi en l’Europe pour briguer la mairie de Barcelone. Au fait, pourquoi la droite qui se cherche un candidat à la mairie de Dijon ne se mettrait pas à cette école-là ? Suggérons-lui un Bayrou, mercenaire et transfuge par excellence … To be or not to be Shakespeare ?

Courgettes en or

J’adore me rendre au marché plusieurs fois dans la semaine : ambiance sympa garantie d’un étal à l’autre et poésie foisonnante ! C’est ainsi que l’une de mes marchandes préférées – elle vend de très gros œufs délicieux XXL – propose au milieu de prunes, oranges, pêches, pommes et courgettes de jolis bouquets des champs pour 2 ou 3 euros. En revanche, j’ai avisé un peu plus loin une petite productrice qui vend sa récolte à des prix rédhibitoires. Jugez-en ! Une petite courgette à 4 euros, et des Reinettes à 6 euros le kilo, c’est vraiment bien trop cher payé ! Et ça décrédibilise totalement l’attraction qu’exercent les Halles sur les budgets modestes.

Fermé de l’Intérieur !

Finalement, la municipalité de Dijon a été bien avisée de confier à Divia les compétences pour verbaliser les automobilistes qui, en matière de stationnement en ville, ne sont pas dans les clous !!! L’affaire se révèle efficace. Peut-être un peu trop ! Il n’empêche que l’Elysée devrait en prendre de la graine : depuis que Gérard Colomb a annoncé sa décision d’abandonner son portefeuille de ministre de l’Intérieur pour un nouveau mandat de maire de Lyon, il paraît qu’il y du flottement dans les rangs des forces de l’ordre et bien du laisser-aller.

Grilles ouvertes

Je l’ai souvent dit : les grilles du Jardin Darcy sont pour moi une source d’émerveillement. Tant les panneaux photographiques qui leur sont apposés recèlent d’audace esthétique, d’invention, d’humour. Chaque quinzaine du mois m’apporte une nouvelle fenêtre ouverte sur le monde. C’est là un des grands charmes de notre ville.

Photomacron !

Le député de la première circonscription de Côte d’Or fait un beau rentre-dedans dans nos boîtes aux lettres. Sur un triptyque en papier glacé, il fête sa première année de mandat en s’affichant tel un Jupiter bis dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. On jurerait que le photographe s’est acharné à reproduire le célèbre tableau du sacre de Napoléon par David. C’est audacieux et martial, d’autant que le député affirme œuvrer pour notre pouvoir d’achat avec ses amis de LRM ! Est-ce à dire qu’en se glissant ainsi fallacieusement dans notre courrier, il tente de pénétrer nos intentions de vote pour les prochaines élections municipales ?

 

Au royaume des « deux euros »

J’adore aller farfouiller dans les cavernes style Ali Baba. Dijon en possède une pour mon plus grand bonheur, rue de la Liberté : on y trouve à des prix sans concurrence de petits tous et de grands riens fantastiques pour le prix unique de 2 euros ! J’ai ainsi dégoté des sets de table très classe, des sacs poubelle incroyablement résistants, des chiffons magiques pour enlever la poussière, de la vaisselle en bambou et même des chaussettes fluo qui illumineraient en deux/trois foulées tout Sunset boulevard.

 

Vestes pas chères

Etam, cet automne, nous réserve d’excellentes surprises : la marque développe toute une gamme de vestes à des prix attractifs, et de surcroit pas mal coupées du tout. Jugez-en : 50 euros pour l’une en Prince de Galles, ou pour une autre en tissu rayé. Mettez ça avec un jean un peu serré, et vous pourrez prétendre attirer le regard de James Bond ou de George Clooney sur votre modeste personne. C’est vrai : vous avez raison, je me fais mon cinéma !