Votre apéritif préféré ?
Le Kir bien sûr !
Votre entrée préférée ?
L’hiver, j’aime les œufs en meurette et l’été plutôt des tomates mozzarella, avec du basilic.
Votre plat préféré ?
Les pâtes aux truffes, de Bourgogne évidemment !
Votre vin préféré ?
Côté vin blanc, plutôt un saint-aubin. Pour le vin rouge, j’aime les vins du dijonnais, du Domaine de la Cras notamment.
Votre fromage préféré ?
C’est le chèvre, entre sec et frais ! Mais j’aime aussi l’Epoisses, avec modération…
Votre dessert préféré ?
Une salade de fruits frais, que je mange sans ajouter de sucre, lorsqu’ils sont mûrs et bien choisis. Des fraises par exemple…
Un légume dont vous ne pourriez pas vous passer ?
J’aime beaucoup les endives, en salade ou cuites, lorsqu’elles sont bien braisées.
Où avez-vous l’habitude de faire vos courses avant de préparer un bon repas ?
Sous les Halles de Dijon bien sûr ! J’y achète les fruits, les légumes, le fromage mais aussi la viande ou le poisson.
Votre meilleur souvenir gastronomique ?
La première fois que j’ai cuisiné avec mes deux enfants. Nous avions fait des sablés de Noël. J’ai bien sûr d’autres beaux souvenirs dans de très bons restaurants, mais ce qui me semble le plus important, ce n’est pas le lieu dans lequel on se trouve mais les personnes avec lesquelles on partage ce moment.
Vos adresses préférées à Dijon ?
Il y en tellement à Dijon qu’il est difficile de choisir… L’adresse, c’est important mais être bien accompagné(e) l’est encore plus.
La meilleure publication sur la gastronomie que vous ayez eue entre les mains ?
C’est le livre de recettes de mon arrière-grand-mère, je l’ai toujours d’ailleurs. Elle était directrice d’école, son écriture était superbe, il y a même des dessins sur certaines pages. Désormais, on se le passe de mère en fille. On y trouve notamment la recette d’un bon poulet ou des gougères, des plats traditionnels… Je le garde aussi et surtout pour le souvenir, avant de le passer à l’un de mes enfants.
Si vous deviez associer une œuvre artistique avec le mot gastronomie ?
A Dijon, il y en a tellement… Tout son patrimoine a une histoire avec la gastronomie : le Palais des Ducs, la statue du Bareuzai, les cuisines Ducales ou Saint-Philibert. C’est tout le cœur de ville de Dijon qui s’associe, par son histoire et son patrimoine, au vin et à la gastronomie.
En dehors des préparations culinaires, quelles sont les meilleurs ingrédients pour réussir un repas gastronomique ?
Les amis, l’ambiance, la convivialité. Le repas gastronomique des Français, qui a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ça n’est pas seulement ce qu’on y mange. Notre culture, c’est l’art de vivre finalement. En France, lorsque l’on fête quelque chose et pour tous les événements, même moins heureux, on se retrouve autour de la table pour partager un moment. C’est aussi l’art de la table, j’apprécie les belles assiettes et les présentations soignées.
Quel est le lieu qui, pour l’heure, symbolise le mieux la gastronomie à Dijon ?
Son cœur de ville, les halles et les restaurants qui les entourent ainsi que les habitants, qui font vivre Dijon. Les commerçants, les cafés et le marché symbolisent eux aussi la capitale gastronomique, c’est un ensemble !
Nathalie Koenders et la Cité de la Gastronomie :
« Cette Cité de la Gastronomie s’inscrit dans la continuité de l’histoire de Dijon, de son patrimoine. Aujourd’hui, ça infuse, cette culture est partout dans le cœur de ville et demain, il y aura un lieu qui permettra de l’expliquer et de l’interpréter. Avec ses écoles, ses commerces, son musée, son centre d’interprétation, cette cité symbolisera ce qu’est, à Dijon, la gastronomie, le vin. Elle s’adressera avant tout aux Dijonnais et Dijonnaises et contribuera bien sûr au rayonnement touristique de la ville. Je tiens à le préciser car j’ai parfois l’impression que certains Dijonnais ne s’approprient pas encore ce projet. Ce sera un lieu de partage qui retracera notre histoire et traduira notre façon de vivre. »
Propos recueillis par Léa Chauchot