Pour Alex Miles, franco-américain vivant à Dijon depuis 1995, « ne pas voter nuit gravement à la démocratie ». Depuis qu’il s’est installé en France en 1979, jamais il n’a manqué son rendez-vous avec les urnes pour les élections nationales états-uniennes.
Par élections nationales, il faut entendre les renouvellements du Congrès et du Sénat ainsi que l’élection du Président des États-Unis. Les élections locales étant réservées aux seuls résidents.
Mais il fait régulièrement le constat que nombre de ses concitoyens expatriés ne savent même pas qu’ils ont la possibilité de participer à ces scrutins majeurs, à plus forte raison qu’internet a rendu les choses bien plus aisées qu’elles ne le furent.
Environ neuf millions d’Américains résident en dehors de leur pays, ce qui représente une population comparable à celle de l’État de Virginie. On comprend alors mieux l’engagement citoyen d’Alex Miles quand on sait que l’élection du Président Américain dépend parfois de quelques voix dans quelques états sensibles.
Réunion à Dijon
Et Alex Miles, sociologue de l’alimentation et conférencier de profession, maintenant à la retraite depuis cinq ans, voit les prochaines échéances électorales arriver : novembre 2018 pour les deux chambres majeures que sont le Congrès et le Sénat (renouvellement au tiers) et bien entendu, novembre 2020 pour les élections présidentielles.
Il a donc à cœur de mobiliser et d’informer au mieux ses compatriotes installés en Bourgogne Franche-Comté. Monsieur Miles s’investit de façon importante dans cette cause citoyenne (et non militante) en expliquant la démarche ou en diffusant des prospectus détaillés.
Et pour venir asseoir ces diffusions, une réunion est organisée le 21 avril 2018 à 16h00 à la Brasserie des Beaux-Arts, Place de la Libération à Dijon.
Lors de cet événement auquel il souhaite voir rassemblés nombreux les Américains vivant dans notre région, il veut prendre le temps d’expliciter la simplicité de la procédure et tordre le cou à certaines idées reçues du type renouvellement de l’inscription, l’absence d’adresse sur le sol américain … idées reçues, qui, dit-il, doivent certainement retenir les Américains de remplir « leur devoir citoyen en utilisant le droit qu’ils ont de voter ».
P-O. R