Dès qu’il a pris ses fonctions de maire, en septembre dernier, Thierry Falconnet a travaillé à faire sortir de terre la nouvelle résidence Cour Margot qui sera au cœur de la nouvelle centralité de Chenôve. Interview…
A deux pas du Centre culturel et de rencontres, Le Cèdre, qui est désormais une signature de Chenôve, est programmée la construction d’une résidence contemporaine, la Cour Margot. Participera-t-elle, de façon importante, au renouvellement urbain du 2e pôle de l’agglomération ?
Thierry Falconnet : « C’est un dossier emblématique du programme de renouvellement urbain de Chenôve porté par mon prédécesseur et que je poursuis avec détermination et une volonté évidente de créer ce centre-ville de Chenôve. Il permettra une diversification de l’offre de logements mais aussi l’arrivée de nouvelles populations ».
Cet ilot connaissait des problèmes de commercialisation. Ces difficultés appartiennent-elles dorénavant au passé ?
T. F. : « Nous avons, en effet, œuvré pour le déblocage de ce dossier que j’ai trouvé en panne à ma prise de fonction. Il a été repris avec le soutien de la SPLAAD et du Grand Dijon mais aussi avec une prise de conscience de l’urgence et de l’importance de l’opération pour Chenôve par les promoteurs. Les uns et les autres, nous avons amené les évolutions nécessaires pour qu’il soit enfin débloqué. Nous avons ainsi travaillé avec les services municipaux, les promoteurs, l’ANRU et la SPLAAD pour faire éclore le premier îlot de ce qui sera le centre-ville de Chenôve. L’offre de logements a été redimensionnée pour mieux correspondre aux besoins de la population et pour faire en sorte que l’accession à la propriété soit facilitée. La question du transfert des commerces du centre commercial Saint-Exupéry se posait également puisque chacun sait que c’est une opération à tiroirs. Nous devions à la fois nous préoccuper de l’installation d’une offre commerciale et de services sur la nouvelle centralité tout en menant en parallèle la démolition de ce centre commercial, avec la question du transfert sur l’ilot A de certains commerces et services et puis le départ de certains autres ».
Avez-vous d’ores et déjà une date à nous annoncer pour la concrétisation de ce projet ?
T. F. : « Tous les locaux commerciaux et de service sont dorénavant retenus. En ce qui concerne les logements, les choses avancent bien avec une relance de la commercialisation par la SPLAAD et par les promoteurs. Et je peux vous annoncer aujourd’hui que les travaux devraient débuter en septembre 2016. Deux ans de travaux seront nécessaires avant la livraison de ce bâtiment ».
C’est donc un véritable motif de satisfaction pour le maire que vous êtes devenu le 21 septembre dernier…
T. F. : « C’est un vrai soulagement pour le maire et l’équipe municipale car nous sommes tous persuadés que la réalisation de ce projet, qui n’était jusqu’alors que virtuel, va avoir un effet d’entraînement sur l’ensemble du projet de centralité. Nous allons pouvoir mener de concert la démolition du centre commercial Saint-Exupéry qui est aujourd’hui un point de dysfonctionnement urbain ».
Qu’en est-il des travaux de l’hôtel de ville de Chenôve qui est également situé en pleine centralité de Chenôve ?
T. F. : « Concernant les travaux de l’hôtel de ville, plusieurs tranches sont prévues. La première qui sera menée cette année concerne l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et l’amélioration énergétique du bâtiment. Celui-ci n’a pas subi de travaux de rénovation depuis 40 ans et c’est une véritable passoire énergétique, avec des fenêtres et des huisseries hors norme. La toiture est également à refaire. Nous aurons ensuite à discuter de la requalification de la cour Paul-Bert qui donne sur le Cèdre et sur l’ilot A. Nous devrons nous pencher sur la mise en harmonie de cette cour de l’hôtel de ville, qui est aussi très vétuste, avec la modernité des lieux. Il nous faudra trouver une véritable cohérence urbaine ».