Les Ballons d’Or de Dijon l’Hebdo font désormais partie des belles traditions locales. La soirée de décembre dernier qui a récompensé les grands acteurs (et actrices) de la vie de la cité en 2024 en fut une nouvelle preuve, si besoin était !
Les Ballons d’Or de Dijon l’Hebdo ont certes moins d’antériorité que ceux de France Football (nés en 1956) puisque la première édition remonte à 2014, mais ils représentent tout de même désormais un événement attendu de chaque fin d’année. Et ce, pour deux raisons majeures : en premier lieu, bien évidemment, pour découvrir l’équipe sélectionnée par la rédaction de Dijon l’Hebdo, réunissant toutes celles et tous ceux qui ont fait bouger le territoire mais aussi parce que, à la veille de la traditionnelle trêve des confiseurs, cette soirée s’apparente toujours à un beau moment de partage. Avec comme maître mot, la convivialité ! Et celle-ci fut à nouveau bel et bien au rendez-vous le 11 décembre dernier, au sein du cabaret Odysséo, qui devait accueillir plus de 230 personnes pour l’occasion.
Toutes et tous ont pu applaudir les grands joueurs (et joueuses) de l’équipe 2024 qui ont été présentés et accueillis sur scène par le président de Dijon l’Hebdo, Jean-Louis Pierre, et l’humoriste Coralie Mori, qui avait excellé lors du dernier Festival dijonnais Rires et Vins au féminin. Quant à la cuvée 2024 des Ballons d’Or de Dijon l’Hebdo, ce fut à nouveau un grand millésime. Vous découvrirez les membres de notre équipe 2024 qui, chacun dans leur domaine respectif et sur des terrains divers, ont remporté de belles victoires. Ils (et elles) se sont vu remettre un trophée réalisé par le sculpteur dijonnais Emmaly.
Du grand art, à l’image de cette soirée unique en son genre où s’est exprimé le talent gastronomique de Nicolas Isnard et de David Le Comte, les chefs étoilés de La Charme Collection… D’autres partenaires, à l’instar de la Fromagerie Gaugry, de la Duchesse des Glaces, de la Brasserie 90 BPM, ont également régalé les nombreux acteurs de la vie de la cité présents. Et les actrices bien sûr…
La rédaction
Présidente : Nathalie Koenders
Comme il s’y était engagé – il nous l’avait annoncé en avant-première lors d’un débat du Club Dijon l’Hebdo au mois d’avril dernier –, François Rebsamen a souhaité transmettre son « plus beau des mandats, celui de maire de Dijon », à sa première adjointe Nathalie Koenders. Cette transmission, annoncée la veille du Salon des Maires de Paris, a redonné de la saveur à la parole publique. Comme quoi, à Dijon, les promesses engagent ceux qui les croient. Et le 25 novembre 2024, Nathalie Koenders a été élue par le conseil municipal aux plus hautes fonctions dijonnaises. L’action en proximité, la solidarité et l’humanisme sont inscrits depuis toujours dans ses engagements, tout comme la tranquillité de tous… Ce n’est pas une première aux Ballons d’Or de DLH qu’une femme reçoive le Trophée de Présidente mais, à Dijon, c’est historique qu’une femme préside à la destinée de la ville.
Entraîneur : Daniel Passeri
Un entraîneur, c’est celui qui sait fédérer ses troupes mais qui sait aussi voyager, c’est à dire remporter des victoires à domicile comme à l’extérieur. Daniel Passeri possède tous ses talents… A l’extérieur, il a excellé : l’ancien élève de l’école hôtelière du lycée Simone-Veil à Dijon est devenu l’un des meilleurs professionnels dans le domaine du vin dans les Caraïbes. Ensuite, il est revenu jouer à domicile, où, sur ses terres, Daniel Passeri a ouvert 3 magasins : rue d’Auxonne, à Quetigny puis à Ahuy. Et il vient de transférer son enseigne de Quetigny juste en face de ses précédents locaux. Celle-ci occupe désormais les anciens locaux du Campagnard plus spacieux, qu’il a entièrement rénovés, afin de proposer une boutique et une salle de dégustation plus importantes.
La défense
Gardien : Noël Lazarini
Succéder à Antoine Munoz à La Cloche, c’est un peu comme prendre la suite d’Hugo Lloris en équipe de France. Il ne faut pas se trouer, si vous nous permettez l’expression footballistique ! Noël Lazarini a relevé le défi à 40 ans. Ce Corse natif de Bastia a pris l’année dernière la direction du seul hôtel 5 étoiles de Dijon. Cet habitué des grandes maisons et des grands étoilés Michelin – il a commencé sa carrière au Martinez à Cannes – se démultiplie depuis son arrivée tel un véritable gardien du temple de l’Hôtellerie dijonnaise. Noël Lazarini a magnifiquement relevé le gant et Dijon l’Hebdo a décidé de lui confier les gants de gardien de son équipe 2024.
Arrière droit : Régis Parot
Le hasard fait parfois bien les choses. C’est en cette belle année olympique pour le sport français que FORMAPI a fêté ses 30 ans. Créé et présidé par Bernard Depierre, l’organisme de formation en alternance spécialisé dans le sport, qui est leader dans le domaine en France, a soufflé sa 30e bougie le 10 octobre dernier. Et parmi les piliers, les grands défenseurs, de ce CFA hors les murs figure Régis Parot, directeur adjoint et responsable du développement des branches territoriales. Il appartiendrait à ce que les Corses appellent le canal historique de FORMAPI. Et, le canal historique, il vaut mieux l’avoir derrière soi que contre soi, aussi le poste d’arrière droit lui sied très bien…
Arrière gauche : Christie Le Bihan
Christie Le Bihan n’est autre que la créatrice et directrice de l’Ecole Pigier, la nouvelle Business School de l’Alternance, qui depuis sa genèse en 2022 n’a eu de cesse d’augmenter son nombre d’apprenants. Il faut dire que cette chef d’entreprise, qui a le groupe Pigier dans le sang, a su faire en très peu de temps de son établissement une référence pour les cursus d’excellence. Et pour cause, elle défend comme personne l’innovation éducative ainsi que l’épanouissement des jeunes…
Stoppeur : Jacques Delaine
Le nouveau Directeur général de DBE (Dijon Bourgogne Events), la Société Publique Locale en charge de la gestion du palais des Expositions et des Congrès, a connu la victoire pour sa première Foire de Dijon. Cet événement dijonnais par excellence a rencontré le succès, avec 170 000 visiteurs du 31 octobre au 11 novembre dernier, soit 16 000 de plus qu’en 2023. Avant, Jacques Delaine dirigeait Eiffage Construction. On lui doit notamment le pilotage de la réalisation de la Cité internationale de la Gastronomie… dont la réalisation architecturale n’a laissé non plus personne indifférent.
Libéro : Carole Thuel
Dans une équipe, à l’arrière, il faut avoir des défenseurs « responsables » par excellence. Et s’il y a bien une chef d’entreprise « responsable », c’est Carole Thuel, qui, avec son époux William, est propriétaire de l’Intermarché Jean-Jaurès à Dijon. Mise en avant des produits bourguignons avec les labels régionaux, référencement d’une centaine de fournisseurs locaux, tri des déchets, dons aux associations locales, voici une sélection des axes forts mis en place par Carole Thuel pour obtenir le label « Commerçant responsable ». Et cette responsabilité, elle la met aussi au service du plus grand nombre en appartenant à l’équipe du bureau de la CCI Côte-d’Or – Saône-et-Loire !
Le milieu de terrain
Milieu 6 : Pierre Nudant
Un numéro 6, c’est souvent celui qui court le plus, qui doit défendre et attaquer, se projeter à haute vitesse… Souvenons-nous de N’Golo Kanté en 2018 ! C’est le moteur d’une équipe. Le numéro 6 n’est autre que le directeur de la concession automobile éponyme, Pierre Nudant, qu’il n’est pas besoin de présenter tellement, dans l’univers automobile et bien plus largement, sa trajectoire est ascendante, et ce depuis déjà pas mal d’années. Ses Land Rover, Volvo, Alfa Roméo et Jaguar font le bonheur des habitants de la métropole mais pas que…
Milieu 8 : Richard Texeira
Les joueurs de foot font régulièrement du cinéma ! Même si la VAR a considérablement changé la donne… Nous n’avons pas choisi ce numéro 8 parce qu’on lui doit la rénovation d’un des cinémas emblématiques de Dijon, l’Alhambra… Non, nous avons choisi de placer au milieu de cette équipe 2024 Richard Texeira, le patron de la brasserie Au Bureau, car il anime l’une des places centrales de Dijon. En 7 ans, cette enseigne a su s’imposer comme l’un des lieux incontournables de la cité des Ducs… Une belle victoire pour un Autunois dans la Cité des Ducs, un véritable homme de terrain !
Milieu 10 : Lydie Malaty
Pour occuper le poste de meneur de jeu, il faut une vraie vision du jeu. Qui mieux que la nouvelle directrice d’Optic 2000 pour occuper ce poste ! Après être passée par Saint-Bénigne Formation, cette responsable de magasins, qui a déjà excellé pour Jacqueline Riu, Christine Laure ou encore C&A, a pris les rênes de l’enseigne emblématique du groupe Padieu situé rue de la Liberté. Et comme les femmes ont le vent en poupe à Dijon, Dijon l’Hebdo ne pouvait que placer Lydie Malaty en meneuse de jeu !
L’attaque
Ailier droit : Valérie Gerarduzzi
Si une chef d’entreprise incarne le business bien huilé, c’est bien elle ! Il faut dire que depuis 2019, Valérie Gerarduzzi pilote, de main de maître, le laboratoire cosmétique Cosminter qui est devenu, depuis sa création il y a 41 ans, le partenaire de nombreuses marques à rayonnement régional, national, voire international. Cosminter à Fleurey-sur-Ouche, tout le monde connaît. Et, avec la R&D chevillée au coeur… et au corps surtout, cosmétique oblige, cette chef d’entreprise n’a de cesse d’attaquer chaque année de nouveaux marchés.
Avant-centre : Emeric Limagne
S’il y a bien une structure hospitalière indispensable sur Dijon, qui n’a de cesse de s’affirmer au niveau national, mais aussi international, comme une véritable référence, c’est bien le Centre Georges-François Leclerc, piloté par le Pr Charles Coutant. Aussi est-il tout à fait naturel de récompenser l’un de ses chercheurs qui travaille sur la Plateforme de transfert en biologie du cancer. Professeur en immuno-oncology, Emeric Limagne, mérite bien de porter le numéro 9, indispensable à une grande équipe de foot. Et ce ne sont pas les fans du PSG, orphelins en la matière cette saison, qui prétendront le contraire !
Ailier gauche : Frédéric Bec
Victor Hugo écrivait : « L’avenir est une porte, le passé en est la clef ». Cette formule pourrait illustrer la pertinence du groupe Saint-Bénigne, qui donne des clefs de réussite aux jeunes pour leur avenir. Et cela dure depuis… 1719. Ce groupe n’a pas son pareil pour conjuguer tradition éducative et innovation. Pour preuve, le nouveau magasin d’application ouvert à la rentrée dernière. Une enseigne destinée à mettre les élèves en situation réelle tout en soutenant les producteurs locaux. Comme il est question d’avenir de nos jeunes, autrement dit de regarder devant, le poste d’avant ne pouvait revenir qu’au directeur général de St-Bé : Frédéric Bec.
Photos : Jean-Marc Gavoille