Soyez au cœur de l’actualité dijonnaise et restez informé(e) des derniers événements avec les brèves de Jeanne Vernay.
Reine de la moutarde bio
Reine de Dijon lance des moutardes bio et locales. A la tête de l’association Moutarde de Bourgogne, cette entreprise a convaincu les agriculteurs bourguignons à cultiver l’or jaune en bio. C’est ainsi qu’agriculteurs, stockeurs et moutardiers se sont entendus l’année dernière sur un programme de relance. Et ce, en pleine crise de pénurie. Le nombre d’agriculteurs cultivant la moutarde en bio est, en 2022, passé de 12, pour une récolte de 50 tonnes, à 40 en 2023. La gamme bio 100% locale – sans conservateur, sans arôme artificiel et sans colorant – rejoint ainsi la gamme conventionnelle de Reine de Dijon, qui est réalisée, rappelons-le, à partir de graines 100% françaises depuis 2015.
La biodiversité décolle
Belle initiative que celle de l’aéroclub de la Côte-d’Or et de l’association Aéro Biodiversité, qui font route commune. Rappelons que cette association a pour mission d’évaluer, de préserver et d’améliorer la biodiversité sur les prairies aéroportuaires par le biais de protocoles de sciences participatives. « Les aérodromes sont constitués en moyenne de 75% de prairies naturelles en France. La cohabitation de la biodiversité avec les activités aériennes se passe très bien », s’est félicité le président de l’aérodrome de Dijon-Darois, Jean Wiacek. Aéro Biodiversité a, quant à elle, recensé sur le site de Darois 180 espèces de plantes, 36 d’oiseaux et une centaine d’arthropodes (insectes).
Saint-Bé s’étoffe
Nombre de Dijonnais connaissent le Restaurant d’application de Saint-Bé, au sein duquel la table et le service, préparée et assuré par les jeunes qui bénéficient des cours de cet établissement-institution, sont marqués du sceau de l’excellence. Le Lycée professionnel tertiaire du groupe Saint-Bénigne sera, quant à lui, doté d’un magasin d’application, où les élèves issus des formations métiers du commerce et de la vente pourront également s’exercer en situation réelle. La pose de la première pierre de ce magasin-école se déroule ce 14 juin… Saint-Bé poursuit ainsi son développement.
Le nouveau jardin de l’Esport
Eva, ou le jardin de l’esport… Il va falloir vous familiariser avec cet acronyme, EVA, qui signifie Esport Virtual Arena. Les amateurs de nouvelles expériences pourront dorénavant s’en donner à cœur joie à Fontaine-lès-Dijon, au 1 rue des Ponnières plus précisément, où, depuis le 2 juin dernier, s’est implantée une nouvelle salle EVA, conjuguant activités physiques et gaming. Une référence en la matière puisque c’est un véritable phénomène à l’échelle nationale et internationale (avec 25 salles d’ores et déjà ouvertes en France, en Belgique et aux États-Unis). Dans deux arènes de 500m², équipés d’un casque VR et d’une arme connectée, les joueurs s’affrontent dans un monde virtuel au caractère futuriste. Ils parcourent environ 2 km à chaque session. Cette nouvelle salle intègre l’innovation technologique de la WIFI 6. N’hésitez pas, un décor lunaire vous attend !
Le MuséoParc Alésia en mode explorateur
À l’occasion des Journées Européennes de l’Archéologie, le MuséoParc Alésia propose aux visiteurs de découvrir l’archéologie de plus près du 16 au 18 juin. Des initiations aux méthodes de l’archéologie en famille sont notamment au programme de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h samedi et dimanche. L’Espace archéo et l’archéocapsule « Migrations » feront également l’objet d’une présentation par deux archéologues de l’Inrap à 11 h et 15 h 30. Deux conférences sur « la fin du classement du fonds René Goguey », un des pionniers de l’archéologie aérienne (le 16 juin à 17 h 30) et sur « Le colonel Stoffel, l’homme de l’empereur Napoléon III à Alésia » retraçant l’extraordinaire aventure de ce baron d’empire qui a eu un rôle crucial à Alésia en tant qu’archéologue (le 17 juin à 16 h 30), sont aussi à noter. Le MuséoParc Alésia passe ainsi en mode explorateur…
Nos amis les chiens
Chienne de vie… Cette expression n’a pas lieu d’être à Dijon, qui, selon la Fondation 30 Millions d’Amis, a gagné 10 places dans le classement des villes où il fait bon vivre pour les chiens. La capitale régionale arrive en effet à la 6e place des villes de plus de 100 000 habitants pour nos amies les bêtes. Cette progression de taille est notamment inhérente au fait que tous les parcs de la ville sont accessibles aux chiens tenus en laisse…
Beaune aussi…
Même si nous sommes chauvins – il faut bien le reconnaître – et que nous rappellerons que Dijon fut pionnière en inaugurant le 6 mai 2022 sa Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, Beaune ouvrira sa Cité des Climats de Bourgogne ce week-end des 17 et 18 juin. La capitale des vins de Bourgogne propose deux jours de festivités afin de faire découvrir son nouveau joyau architectural, avec ses vrilles grimpant à 24 m de hauteur, rappelant l’enroulement de la vigne autour des palissages. Un bâtiment contemporain, qui offre une vue panoramique sur le vignoble… Cette Cité beaunoise a pour but d’incarner l’histoire, les savoir-faire et le patrimoine de la Bourgogne viticole. Une nouvelle cité à déguster…
Congrès mondial de l’OIV
Revenons à nos moutons… enfin surtout à Dijon. Mais restons sur l’univers vineux. L’OIV, autrement dit l’Organisme international de la Vigne et du Vin, qui a choisi la cité des Ducs et son hôtel Bouchu d’Esterno (actuellement en pleine rénovation) pour y implanter son siège, a annoncé qu’il tiendra son 45e Congrès mondial à Dijon en octobre 2024. Plus de 2 500 experts du vin, universitaires, scientifiques… sont attendus. Sans compter nombre de ministres de pas moins de 50 pays différents. Rappelons qu’avec Strasbourg et hors Paris, Dijon est la seule ville de France à accueillir une organisation internationale. Vous voyez, nous pouvons continuer d’être chauvins !