Les brèves de Jeanne Vernay

Dijon, cité solaire…

Les Mayas pourraient être jaloux, Dijon devrait prendre de plus en plus le qualificatif de « cité solaire » par excellence. Après la ferme solaire de Dijon-Valmy et ses 43 000 panneaux photovoltaïques sur 16 hectares, le maire et président de Dijon métropole, François Rebsamen, a annoncé une seconde opération d’envergure : la couverture du parking du Zénith de panneaux solaires. Et ce ne serait que le premier d’une liste plus importante de parkings œuvrant à la production d’énergie verte. Avec, entre autres, le projet hydrogène unique à l’échelle nationale, Dijon devrait ainsi conserver un temps d’avance en matière de transition énergétique…

Chapeau Mesdames

Vous vous doutez bien que la cause des femmes m’est chère… Aussi je ne peux que me féliciter de l’initiative de la Ville de Dijon qui a rendu hommage, dans le cadre du Mois de l’Egalité, à des femmes exceptionnelles. Quatre voies nouvelles au sein de l’Ecopôle Valmy porteront les noms de l’artiste peintre Suzanne Valadon, qui a participé aux expositions organisées par la société des Femmes Artistes Modernes, de l’avocate Gisèle Halimi, qui a œuvré au droit à l’avortement, à la criminalisation du viol ou à la parité femme-homme, de la Résistante Blanche Grenier-Godard, infirmière militaire à Dijon qui organisa un réseau, sauvant entre 1940 et 1942, près de 8 000 personnes. Sans oublier Madeleine Tournamille, adjointe au maire de Dijon qui a marqué la vie municipale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Propriétaire de l’Hôtel Continental, elle a également apporté sa pierre à la renaissance économique et sociale de Dijon. Chapeau Mesdames…

Colette aussi…

Une autre grande dame a occupé le haut de l’affiche dijonnaise : à l’occasion des 150 ans de la naissance de Colette, la Ville de Dijon a décidé de donner son illustre nom au square Saint-Michel. Cette célèbre écrivaine bourguignonne a su se faire un nom dans le monde culturel à une époque où l’on préférait les femmes loin de la lumière. En inaugurant ce square ainsi que la Bibliothèque centrale qui viennent s’ajouter à l’allée Colette, positionnée à l’arrière de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin, et au groupe scolaire Colette à la Fontaine d’Ouche, la Ville de Dijon contribue à inscrire dans les mémoires le parcours de cette artiste et le lien particulier qu’elle a entretenu avec Dijon et la Bourgogne.

Une fashion week… antique

Belle initiative que celle du MuséoParc Alésia qui, durant les vacances de Pâques, a décidé de présenter la mode antique en version « Fashion week »! Pendant deux semaines, artistes, artisans et médiateurs culturels dévoileront des démonstrations antiques et différents ateliers. Les visiteurs, jeunes et moins jeunes, pourront découvrir les matériaux utilisés pour la création des textiles et des teintures, les éléments d’ornement, les codes vestimentaires selon son rang dans la société… Cette fashion week particulière s’achèvera, le samedi 22 avril à 18 heures, par un défilé organisé par l’équipe du MuséoParc. Un aristocrate gauloise, un centurion, un guerrier germain, un sénateur romain… monteront sur scène. Quant au traditionnel banquet de fin d’aventure, il se déroulera au Carnyx, animé par le couple de DJ bourguignon Prodij et ses bacs à vinyls.

Cinq pôles labellisés

Au terme du processus de sélection national porté par l’État, en lien étroit avec les Régions, les cinq pôles de compétitivité de Bourgogne-Franche-Comté ont été à nouveau labellisés, confortant ainsi leur rôle fédérateur pour la période 2023-2026. Ce sont les suivants : Nuclear Valley ; PMT (anciennement Pôle des microtechniques) ; Pôle Véhicule du futur ; Polymeris; et bien-sûr Vitagora, sur lequel nous plaçons les projecteurs dans ce numéro. Retournez le journal et vous pourrez déguster le travail de ce pôle qui n’a de cesse de croître. Sachez également qu’un nouveau pôle dédié à la transition carbone des infrastructures de transport des personnes, des biens et des fluides (eau, gaz, électricité, datas), Infr@2050, implanté sur les territoires d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne Franche-Comté, est labellisé pour une période de deux ans.

Les Foulées Rotariennes

Si vous voulez prendre un grand bol d’air pur dans un cadre nature tout en œuvrant pour une belle cause, n’hésitez pas à participer aux Foulées Rotariennes. Leur 24e édition, intitulée « Ensemble pour les enfants malades », se déroulera le dimanche 14 mai prochain à la Combe à la Serpent. Un trail de 11,8 km est organisé pour les plus sportifs. Les autres pourront se tourner vers une marche de 6,7 km on ne peut plus conviviale. Le retrait des dossards aura lieu entre 8h45 et 9h15 sur le parking de la Combe à la Serpent (Dijon-Fontaine-d’Ouche). Quant aux inscriptions, elles s’élèvent à 10 € (2 € pour les étudiants et les moins de 18 ans). Informations : rotary-dijonbourgogne.myassoc.org

Le Château ducal par excellence

Pour les Dijonnais, le Château de Santenay est particulier. Ce témoin exceptionnel de 2 000 ans d’histoire vineuse fut, en effet, la propriété du Duc de Bourgogne Philippe le Hardi. C’est en 2021 que ce Château a retrouvé ses origines et repris le nom du prestigieux Duc. Si vous souhaitez découvrir cette ancienne forteresse médiévale qui s’est transformée au fil des siècles en demeure bourgeoise, sachez qu’une journée portes ouverte est organisée le 8 avril de 9 h à 19 h. Vous pourrez à cette occasion remonter l’histoire ducale mais aussi découvrir les terroirs de la Bourgogne à travers la dégustation des vins du domaine. Un domaine qui, rappelons-le, compte aujourd’hui près de 98 ha répartis sur de prestigieuses appellations de la Côte de Nuits, la Côte de Beaune et la Côte Chalonnaise (Entrée libre, caution verre 5 €).

Le Napoli des artistes

N’en déplaise aux amateurs de ballon rond, Naples n’a pas eu comme seul artiste… Diego Armando Maradona. Le musée Magnin vous le prouve en organisant une magnifique exposition jusqu’au 25 juin intitulée « Naples pour passion, chefs-d’œuvre de la collection De Vito ». Pour la première fois en France, ce musée dévoile cette collection privée forte d’une quarantaine de toiles. Des instants de grâce, de beauté absolue… que l’on doit au collectionneur passionné, à l’historien d’art doublé d’un scientifique, au passeur de mémoire que fut Guiseppe De Vito. Rappelons que Naples a été l’une des cités phares de la culture européenne et qu’elle a attiré en son sein moult artistes qui ont eu une influence considérable, bien au-delà des frontières de l’Italie. C’était bien avant que le SSC Napoli ne fasse parler de la capitale de la Campanie !