Min’Athéna : Des agoras exceptionnelles

Mina Essardaoui fait partie des pionnières dans le domaine des micro-crèches sur la métropole dijonnaise. Cette professionnelle passionnée a appelé ses espaces dédiés aux plus jeunes en référence à la déesse de la sagesse Athéna. Une appellation on ne peut mieux trouvée, sachant que sy épanouissent pleinement les citoyens de demain !

C’est à Athènes, sous l’impulsion des philosophes, que la grandeur humaine s’est bâtie, aussi ne serez-vous pas étonné que nous placions les projecteurs sur les micro-crèches Min’Athéna ! Des agoras exceptionnelles (si vous nous permettez l’expression) où tout est pensé et réalisé pour l’épanouissement des plus jeunes. Et la tranquillité des parents, qui sont susceptibles de recevoir, grâce à l’application Meeko, des notifications et des photos de leur bambin à chacune de leur activité. Bien plus qu’un gadget, en phase certes avec l’ère du temps, c’est surtout un moyen pour l’équipe pédagogique d’être pleinement en interaction avec les mères et les pères.

L’écoute des enfants, afin de décoder leurs demandes, mais également le partage sont inscrits dans l’ADN de ces structures pilotées par Mina Essardaoui qui n’a qu’un seul objectif : « Le bien-être des enfants, car un enfant épanoui est un enfant qui prend plaisir à gagner en autonomie ». Et cela passe par un « environnement familial pleinement respectueux de son rythme ». Mais aussi « une évolution régulière des projets pédagogiques en fonction du public ».

La santé et la sécurité de l’enfant, son éveil et son intégration sociale sont évidemment inscrits tout en haut du tableau noir de ces micro-chèches ouvertes aux enfants de 2 mois et demi à 4 ans. A l’instar de l’accompagnement et du soutien des familles dans leur parentalité… Mais elles vont bien au-delà. Pour preuve, les prestations sont multiples et variées : éveil musical, intervention de mamies conteuses ou, encore, sensibilisation à l’anglais… « Nous avons accueilli nombre d’enfants venant d’Angleterre, voire de Chine, et, au début, ceux-ci ne comprenaient que la langue de Shakespeare. J’ai décidé que notre projet pédagogique intégrerait alors les bases de l’anglais », explique Mina Essardaoui, qui souligne que « tous les salariés sont également formés à la langue des signes ».

« Le respect des différences »

Il faut dire que les langues, cette dirigeante maîtrise, puisqu’elle a commencé sa carrière professionnelle après un BTS trilingue. Avant de reprendre, à 29 ans, ses études, afin de s’adonner à sa véritable passion et devenir puéricultrice (elle passa parallèlement ses modules d’aide-soignante et elle possède également le diplôme d’éducatrice de jeunes enfants). Après deux années comme « volante » dans les crèches municipales dijonnaises afin d’« apprendre le meilleur des professionnelles sur le terrain », elle décide de se lancer dans ce qui était alors l’aventure des micro-crèches. C’était en 2010 à Fontaine-lès-Dijon… et elle fut ainsi parmi les précurseurs dans le domaine. Neuf ans plus tard, et devant le succès de la première, elle la duplique avenue du Drapeau à Dijon.

Chacune de ses entités dispose d’une éducatrice jeunes enfants, d’une auxiliaire puéricultrice et d’une aide-soignante. Des équipes on ne peut plus professionnelles, diplômées et qualifiées, afin de pouvoir accueillir et accompagner tous les enfants lors de leurs premiers pas dans la vie.  

Ayant l’humanisme chevillé au cœur, elle souligne le fait d’ « accueillir toutes les familles en respectant leur différence ». Qu’ils soient porteurs de handicap, autistes… tous ont droit à une oreille attentive et à un accueil privilégié, dans ces deux structures susceptibles d’accueillir chacune 12 enfants (sans compter les places en accueil d’urgence).

Des structures qui font la part belle également à la relaxation et au massage, avec des espaces spécifiques, Snoezelen selon le concept hollandais qui fait fureur actuellement, on ne peut plus douillets et dotés de lumière tamisée… Une expérience véritablement bienfaitrice pour tous !

Les enfants sont au cœur de toutes les attentions, car, comme le met en exergue la dirigeante, mère de famille bien évidemment : « S’il n’y a pas de passion, il ne faut pas faire ce genre de métier. Et il faut conserver une âme d’enfant ! » Et cette recette trouve l’aval de parents de plus en plus nombreux. Une seule illustration pour ne pas être trop long : beaucoup d’entre eux envoient par la suite des vidéos de leurs chères têtes blondes ou brunes. Et il n’est pas rare que certains confient leurs enfants les mercredis et durant les vacances scolaires lorsqu’ils sont à la maternelle. Il faut dire que personne ne peut oublier Athéna…

Camille Gablo

 

www.min-athena.fr

06 65 30 90 79

creche@min-athena.fr

Micro-crèches

36 rue de Bourgogne. 21 121 Fontaine-lès-Dijon

24 avenue du Drapeau. 21 000 Dijon