Les brèves de Jeanne Vernay

Joyeux Noël

L’année qui s’achève a été suffisamment délicate et anxiogène – souvenez-vous, dès le 24 février, notre journal revêtait les couleurs jaunes et bleues de l’Ukraine… et personne n’imaginait à l’époque que ce conflit allait se poursuivre aussi longtemps ! – pour que je ne commence pas ma traditionnelle rubrique… par une belle tradition. Je ne peux m’empêcher, comme la rédaction de Dijon l’Hebdo a souhaité le faire avec ce visage souriant en Une, de vous souhaiter, à toutes et tous, un joyeux Noël. Je sais, d’aucuns me rétorqueront que l’inflation, le coût de l’énergie ou l’épée de Damoclès (toujours !) du Covid – menace du retour du masque oblige – ne manqueront pas de ternir cette période festive. Et même la quasi-disparition du canard… Je pourrais continuer longtemps la liste des nuages sombres qui encombrent notre ciel. Et c’est notamment pour (tout) cela que cette période de partage n’a peut-être jamais autant été essentielle ! Ainsi n’hésitez pas à vous rendre en Pages 23 & 25 pour découvrir les nombreuses festivités proposées à Dijon… A déguster en famille !

Des commerces… Pères Noël

Les commerçants du quartier Piron-Bossuet-Monge-Zola organisent un Grand Jeu de Noël jusqu’au samedi 24 décembre. Au total, ce sont plus de 4000 de cadeaux et bons d’achat qu’ils mettent en jeu afin d’inviter les Dijonnais à venir à leur rencontre. Sachez que pour jouer c’est très simple : visitez un commerce participant, trouvez et scannez son QR Code, jouez et découvrez immédiatement si vous avez gagné ! Vous pouvez ainsi multiplier vos chances en visitant tous les commerces participants…

La Cité… accessible à tous

À la veille de la journée internationale des personnes handicapées, la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon a inauguré la mise en fonctionnement des dispositifs d’accessibilité dans ses expositions. D’ici la fin de l’année, ils permettront aux personnes en situation de handicap visuel, auditif ou mental, de visiter l’ensemble des expositions racontant le repas gastronomique des Français. Des outils adaptés proposés gratuitement selon les besoins spécifiques de chacun. La Ville de Dijon a ainsi fait sienne la nature même du repas gastronomique des Français mais aussi les valeurs portées par l’Unesco dans le cadre du Patrimoine mondial immatériel, à savoir le partage… Le partage qui passe par cette belle dimension inclusive !

L’histoire… Pressée

Et si l’on vous parlait d’un pressoir… à quelques pas de la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin. Plus précisément sur le site du Centre hospitalier de la Chartreuse, là où sera implantée sa future Maison d’accueil spécialisée. Depuis le 26 septembre, des fouilles archéologiques battaient leur plein et l’INRAP a mis au jour une partie des pressoirs médiévaux dont la présence a été confirmée par des fragments de tonneaux, moult objets métalliques ou encore des milliers de pépins de raisin. Et ce, au cœur de l’ancien monastère des Chartreux… Comme quoi la localisation de la CIGV, véritable temple des Climats de Bourgogne, née en lieu et place des anciens Hospices créés sur l’une des îles de l’Ouche en 1204 par le Duc Eudes III de Bourgogne, était on ne peut mieux trouvée. Autrement dit au cœur de l’histoire… pressée de Dijon !

Une nouvelle piste… royale

12%… tel est l’objectif ambitieux de la part du vélo dans les déplacements d’ici 2030 que s’est fixée Dijon métropole. Pour ce fait, 2 M€ sont investis chaque année afin de réaliser de nouveaux aménagements cyclables. Dernier en date de taille : la liaison Dijon-Longvic. Ce parcours de 1,7 km bénéficie dorénavant d’un tracé linéaire et sécurisé sur une portion dont la fréquentation automobile atteint quelque 10 000 véhicules par jour. Un million d’euros a été nécessaire à la réalisation de cette piste qui met le cœur de ville de Longvic à 6 mn environ du parc de la Colombière. Les

adeptes de la Petite Reine – les convertis à ce mode de déplacement… royal – apprécieront !

Avec armes… et bagages

Pas moins de 882 armes ont été déposées dans les commissariats de Dijon et Beaune ainsi qu’à la gendarmerie de Montbard dans le cadre de l’opération d’abandon simplifié d’armes à l’État. Rappelons que, par ce biais, les particuliers, détenteurs non déclarés, ont pu se dessaisir, pour la première fois, de leur arsenal. Sur ce nombre, en Côte-d’Or, figurent 788 armes longues et de poing… Sachez également que 30 944 munitions ont également été apportées. Ajoutons à cela 152 armes jusqu’ici non déclarées qui ont été enregistrées dans le système d’information sur les armes (SIA) permettant la régularisation de leurs propriétaires. Si bien que la Préfecture n’a pas manqué de communiquer sur « le succès de cette opération… » qui aurait pu s’appeler : avec armes… et bagages !

Une bien belle… Cloche

Vous avez, à n’en pas douter, remarqué les numéros sur les fenêtres de la façade du Grand Hôtel La Cloche place Darcy. Ce temple touristique dijonnais par excellence a décidé d’organiser un calendrier de l’Avent offrant chaque jour un joli présent. Il suffit de vous rendre sur le compte Instagram de cet établissement pour y participer. Une nouvelle initiative originale et on ne peut plus sympathique de cet hôtel qui les multiplie. Ainsi, pour la 5e année consécutive, il a participé à Octobre Rose et à la lutte contre le cancer du sein. Les 1 351 € euros récoltés à cette fin – soit plus que les années précédentes – ont été remis le 30 novembre dernier à l’association « Avec la Deuche Rose » qui, rappelons-le, crée des bulles de bien être pour les malades atteints du cancer et leurs aidants. Place Darcy, ainsi, la Cloche est belle… à plus d’un titre !

Le Pleurant n°17… sourit

Parmi l’ordre du jour du dernier conseil municipal de Dijon figurait un point que les amoureux du patrimoine de la Cité des Ducs attendaient depuis… très longtemps : le transfert de propriété du Pleurant n°17, de l’État à la Ville de Dijon. L’issue enfin d’une bataille judiciaire pour ce célèbre petit moine chartreux en albâtre connu comme le « Pleurant étanchant ses larmes ». Celui-ci avait disparu au moment de la Révolution et avait été retrouvé dans une collection privée. Une procédure de restitution menée par le ministère de la Culture avait pu le faire renouer avec son destin dijonnais et de faire un pas supplémentaire vers lintégrité retrouvée des Tombeaux. Certains disent que cette pièce exceptionnelle de l’art médiévale estimée à plusieurs millions d’euros est ainsi passée des larmes… au sourire !

L’Ours… bien léché

L’Ours blanc représente toujours une vedette des fêtes de Noël. C’est inhérent aux températures (enfin si le réchauffement climatique ne vient pas tout perturber) et c’est encore plus vrai à Dijon, où il est inscrit dans notre culture… A l’occasion du centenaire de la réalisation majeure de François Pompon – ce fut en effet lors du Salon d’automne de Paris de 1922 qu’il rencontra la gloire avec son plantigrade –, un nouvel ouvrage place les projecteurs sur Notre sculpteur par excellence : Stéphane Rouillard, photographe, vient de publier : « Pompon nage dans le bon or ». « Marier le célèbre nounours du jardin Darcy à la couleur dorée qui a donné son nom au département est une forme d’hommage et de reconnaissance, à travers la photo, mon moyen d’expression, ma passion ! », a souligné l’auteur, dont vous pouvez retrouver le travail – et donc notre ours dijonnais… en or – sur www.kyonyxphoto.fr