Formapi : Plein écran sur Philippe Fuhro

Prestataire informatique de Formapi depuis presque 20 ans, Philippe Fuhro va tirer sa révérence dans quelques semaines. Comme à son habitude : sans faire de bruit. C’est un pan de l’histoire de la structure qui s’apprête à partir sur la pointe des pieds.

Aussi discret qu’indispensable. Après près de 20 ans de fidèles et loyaux services, Philippe Fuhro, notre référent informatique, va prendre sa retraite. Le débrouille-tout de Formapi, celui qu’on appelle dans les cas désespérés, quand ce foutu ordinateur ne veut plus démarrer ou ne rien comprendre… ne sera bientôt plus là pour aider ses collègues. Fini son calme légendaire, ce côté fichtrement apaisé, cette présence si rassurante… Officiellement à partir du 1er juillet prochain, mais plus sûrement en pente douce jusqu’à la fin de l’année.

« Oui, ce ne sera pas une coupure nette du jour au lendemain » confie Philippe… « Disons que mes prestations vont s’espacer en fonction des besoins de la maison. En fait, j’arrêterai vraiment quand la direction et moi jugerons ma présence inutile… ».

Au moment de se retourner sur sa carrière professionnelle, Philippe Fuhro affiche surtout deux belles aventures.

La première a duré 18 ans chez Winthrop. De programmeur à responsable informatique, Philippe y a presque tout connu jusqu’à la fermeture du site dijonnais fin 2001. C’est là-bas qu’il a côtoyé Gérard Delangle et Bernard Depierre. Les mêmes qui, fin 2003, l’ont appelé pour s’occuper du parc informatique – en tant que prestataire extérieur – de feu le CFA du sport Bourgogne, devenu Formapi aujourd’hui.

En presque vingt années, deuxième aventure donc, Philippe Fuhro a ainsi assisté à la progression inexorable du CFA. « Les premières années se sont déroulées de façon très linéaires, par contre depuis cinq ans, notre progression est devenue exponentielle ! »

A son niveau aussi, Philippe a dû faire face pour donner aux équipes les moyens technologiques d’absorber et de gérer une telle progression. « En informatique, il faut avancer, anticiper car les choses progressent si vite. Curieusement, au-delà de mon DUT Informatique, je me suis formé sur le tas. J’ai toujours été curieux, sans jamais me refermer sur ce qui existait. Alors j’ai creusé, me suis renseigné, scruté internet… Malgré un domaine en perpétuelle évolution, je n’ai jamais été à la traîne. La satisfaction de mes clients était ma meilleure récompense ».

Dans son disque dur à lui, Philippe gardera aussi de nombreux souvenirs. Tout en finesse comme à son habitude. Il avance cependant certains noms : Bernard Depierre – avec qui il a joué au basket à la JDA ( ! ) – et Gérard Delangle. Philippe Fuhro se souvient aussi de Virginie Gagnerot et de Christelle Lanoux si précieuses à son arrivée au CFA, à son amitié connue et reconnue avec Pierre-Anthony Quincy et Elodie Lamant, à tous ces rapports humains riches et épanouissants.
« Cela m’a beaucoup apporté d’être en contact, toutes ces années, avec des personnalités nouvelles, tous ces jeunes notamment, ça m’a permis de rester à la page. Cela m’a permis de ne pas être largué… ».

Son passage de relais à Fantin Requet, pour la gestion future de nos outils informatiques, appartient à ce registre-là.

Reste l’après carrière. Bientôt rangé des ordinateurs, logiciels et autres réseaux (de manière professionnelle), Philippe se projette assez mal. « Je n’y ai beaucoup pensé. Plus de sport, de la programmation sur micro et du développement de site web… ». Chut, Géo Trouvetou n’en dira pas plus.

L’écran s’éteindra sans bruit…