A lieu d’exception, numéro d’exception… Dijon l’Hebdo distribuera dès le 4 mai un numéro spécial, avec en son sein l’ensemble des acteurs qui ont œuvré à cette réalisation qui s’annonce comme la plus emblématique de la Cité des Ducs depuis nombre d’années. L’objectif étant que vous puissiez pleinement profiter, comme il se doit, à l’instar des touristes, de ce futur haut lieu de la gastronomie et du vin !
Depuis plusieurs numéros, Dijon l’Hebdo vous a mis l’eau à la bouche en vous dévoilant le menu de la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin que vous pourrez déguster, à sa juste valeur, lors du week-end inaugural du 6 au 8 mai prochain. Une inauguration que le maire et président de Dijon métropole, François Rebsamen, souhaite tout aussi festive que la réouverture du musée des Beaux-Arts métamorphosé le 18 mai 2020. Car, à l’instar de celle du musée, qui représente également l’un des fers de lance de l’attractivité touristique de la cité des Ducs, cette date sera inscrite dans l’Histoire dijonnaise.
Elle conclura également un chantier particulièrement complexe – et c’est un doux euphémisme – qui correspond, rappelons-le, à la rénovation de 70 000 m² de bâtiments historiques du XVIe au XVIIIe siècle. Et à la deuxième vie de l’hôpital général sur un site dont la naissance remonte tout de même à 1204, année à laquelle le Duc Eudes III de Bourgogne (paradoxalement le 7e Duc de Bourgogne dans la lignée capétienne) décida de fonder les Hospices de Dijon. Celui-ci choisit de l’implanter sur une île de l’Ouche afin d’éviter la propagation des maladies. Les malades mais aussi les indigents, les pèlerins, les orphelins bénéficièrent ainsi d’un site confié aux Hospitaliers du Saint-Esprit. Comme l’histoire est un perpétuel recommencement et afin de satisfaire notre chauvinisme… dijonnais comme il se doit, nous noterons que, dans le domaine hospitalier, la Cité des Ducs précéda Beaune de plus deux siècles, la charité chère à Nicolas Rolin et Guigone de Salins ne prenant ses racines, dans la capitale des vins de Bourgogne, qu’en 1443… Et la Cité dijonnaise verra, elle aussi, le jour avant la Cité des Vins qui est en train de sortir de terre à Beaune.
Pratiquement 3 ans après la pose de la première pierre, la CIGV (un acronyme que vous maîtrisez dorénavant) ouvrira ses portes, et vous pourrez en prendre plein les yeux… et la bouche. Car ce haut lieu du repas gastronomique des Français (classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, tout comme les Climats de Bourgogne) s’adressera tout autant aux visiteurs qu’aux Dijonnais. A travers ses expositions (permanentes et temporaires) qui s’étendront sur 1750 m2 et plusieurs bâtiments, son Village gastronomique, où, avec des producteurs locaux, vous pourrez mettre vos cinq sens en action, sa cuisine expérientielle, où vous pourrez assister à des recettes de grands chefs… Nous pouvons évoquer également les différents espaces réservés à la restauration, et ce pour toutes les bourses, à l’instar de la Table des Climats ou le Comptoir de la Cité placés sous la direction culinaire d’Eric Pras, seul chef 3 étoiles de Bourgogne Franche-Comté. Ou encore la Cave de la Cité avec ses 250 « Oenomatic » et ses 3 000 références vineuses… qui devrait être la plus importante cave de ce type à l’échelle européenne ! Sans omettre le nouveau complexe cinématographique, Pathé-Gaumont, et ses 9 salles on ne peut plus modernes et confortables qui participeront au renforcement de l’offre culturelle de centre-ville…
Bon appétit et large soif…
Menée de concert avec le groupe Eiffage, qui a mobilisé quelque 250 M€ pour cette opération de taille comprenant également un éco-quartier, cette réalisation d’envergure représentera un nouveau marqueur de Dijon à l’échelle nationale et internationale. Le canon de lumière signé de l’architecte Anthony Béchu, dont vous avez pu découvrir l’interview dans notre dernier numéro, est d’ores et déjà devenu une signature de ce qui devrait être « la nouvelle destination phare pour célébrer l’art de vivre à la française ».
Aussi la rédaction de Dijon l’Hebdo, dans la ligne éditoriale qui est la sienne de mettre en lumière les grands projets qui font bouger le territoire, a-t-elle décidé de publier, à l’occasion de cette ouverture pas comme les autres, un numéro spécial. Intitulé Regards sur la Cité, ce numéro dédié placera les projecteurs sur l’ensemble des grands acteurs, des ouvriers aux décideurs en passant par les grands chefs… (et la liste est loin d’être exhaustive), qui ont apporté leur pierre à cet édifice d’envergure. Tous évoqueront la passion qui les a animés pour faire sortir de terre cet écrin de taille, entre préservation du patrimoine et modernité architecturale…
A l’instar du chantier qui fait la part aux entreprises locales comme à l’insertion, ce numéro sera aussi distribué dans le centre-ville de Dijon (et ailleurs) par des jeunes qui sont aujourd’hui sur le chemin de l’emploi. Et nous remettrons au goût du jour, aussi, à cette occasion les crieurs de rue, qui, dans des temps désormais éculés, vendaient leurs denrées de cette façon au pied des maisons. Rassurez-vous, comme la gratuité est inscrite dans notre ADN, ce numéro sera bien évidemment entièrement gratuit. Et celui-ci vous guidera dans vos premiers pas au sein de cette Cité des temps modernes où vous pourrez satisfaire votre appétit et votre soif. En toute modération s’entend bien évidemment, sauf s’il s’agit de votre soif culturelle…
Nous vous donnons ainsi rendez-vous dès le mercredi 4 mai. L’heure sera encore à l’apéritif avant le festin inaugural !
La rédaction
Crédit photo : Elite image