Les brèves de Jeanne Vernay

La paix avant tout

L’effroyable guerre d’Ukraine qui est en train d’écraser un pays et un peuple met en exergue la nécessité d’un rapide retour à la Paix. La Paix, un ensemble de Valeurs sans quoi rien n’est possible…Un concept dont ma génération, heureusement à l’abri de grands conflits depuis 1945, a eu souvent trop tendance à oublier qu’il pouvait être éphémère… Aussi, notre devoir est d’utiliser ici des mots et des phrases fortes pour dénoncer l’agression militaire de la Russie que rien ne justifie, condamner les terribles bombardements sur les civils devenus des cibles. Demander un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes de Poutine. En réaffirmant notre solidarité avec le peuple ukrainien qui résiste courageusement, comme nous l’avions fait avec notre précédent numéro en jaune et bleu ! Avec les millions de réfugiés qui fuient un pays ravagé par les bombes. Avec celles et ceux qui, en Russie, s’opposent à la guerre, bravant la répression. Tout en avançant sur la voie malaisée mais obligatoire car salutaire de la construction d’une Paix à long terme : pour ma part, je crois que ce chemin, étroit, doit passer par la diplomatie et un désarmement généralisé négocié.

L’école en première ligne

L’Ecole en première ligne sur la guerre en Ukraine… Sans être préparée à cette tâche difficile, sans avoir aucune ressource disponible sur laquelle s’appuyer, elle doit être en mesure de répondre aux multiples questions des enfants, nombreuses dans l’élémentaire. Et taire l’événement, faire comme s’il n’existait pas, serait une erreur : il y a en effet un risque d’impacts anxieux majeurs d’autant que le conflit s’inscrit dans un contexte de troubles psychologiques chez les élèves du fait de la pandémie. Ce qui se passe en Ukraine vient donc se surajouter à un terrain fragilisé. De plus, les élèves ont une vie sociale, voient les images de la télévision, perçoivent les faits, échangent en récréation… Obligeant les enseignants, pour éviter de les laisser dans le vide, à leur parler de la guerre. A nommer les choses, partir de ce qui a été compris, aider à décrypter, à mettre en récit, à rassurer… En donnant des clefs d’explication, sans montrer d’images traumatisantes. C’est-à-dire en mettant de côté le terrain de l’émotion pour arriver sur celui de la compréhension de l’événement. Un travail nécessaire qui demande beaucoup de capacités pédagogiques et de prise de distance.

Les Jacquemarts recidivent

Après des Fourberies de Scapin de haute qualité en 2021, la jeune troupe « Les Jacquemarts » récidive… Avec un autre classique du théâtre français : Le Jeu de l’amour et du hasard. Et un même soin de la mise en scène, tout en se tenant le plus proche possible de Marivaux, un auteur aujourd’hui encore d’une modernité étonnante… Pour régaler le public, transmettre l’attachement à la belle Culture et au Patrimoine de son pays, tant immatériel que matériel. Le choix du lieu du spectacle, la Salle des Gardes de l’Hôtel de Vogüé, sied d’ailleurs parfaitement à une troupe dont les Jacquemarts du toit de Notre-Dame de Dijon se retrouvent dans le logo. Symbolisant un lien étroit avec le Patrimoine et la Culture de la Bourgogne. Lisette, Arlequin, Silvia, Bourguignon…vous attendent nombreux le samedi 2 avril à 15 h ou 20 h et le dimanche 3 avril à 15 h. Entrée libre. Réservation : www.lesjacquemarts.com

Par toutatis !

Une expression popularisée par les albums d’Astérix et d’Obélix s’impose pour vous annoncer les festivités organisées les 26 et 27 mars par le MuséoParc Alésia. Dix ans jour pour jour après son inauguration… Et celle-ci n’est autre que : Par Toutatis ! Cet espace culturel du Nord de la Côte-d’Or s’est démultiplié pour que vous passiez un agréable moment durant ce week-end pas comme les autres. Même si les habitants du Village d’irréductibles gaulois n’auraient, quant à eux, fait qu’un banquet final, sangliers rôtis à l’appui, le MuséoParc a lui multiplié les événements. Le samedi 26 mars : un MuséoFab (construction de l’emblème d’une légion), un spectacle proposé par l’association Arche qui accueille des personnes en situation de handicap, une Battle BD, un MuséoFab Cuisine, un concert du groupe dijonnais Quartet, une visite de l’Ecole supérieure de musique de Dijon. Sans omettre une soupe à l’oignon à minuit (nous n’étions pas si loin du banquet !) et un campement nocturne pour les heureux gagnants d’un tirage au sort réalisé sur les réseaux sociaux. Ceux-ci passeront la nuit dans une tente de légionnaires au cœur du musée. Citons également des activités sportives le dimanche 27 mars en partenariat avec Sophie Berlue , professeure de sport des Gauloises vives… Et, durant les deux jours, un atelier cartonnade ainsi qu’une exposition BD. C’est donc une nuit blanche que propose le MuséoParc pour ce week-end de lancement des festivités de son 10e anniversaire qui se poursuivront toute l’année…

Jagoblues fidèle au poste

L’association JagoBlues, fidèle à son désir de faire découvrir, connaître, vivre le Blues, propose cette année plusieurs grandes dates au public dijonnais et bourguignon. Avec la venue d’artistes de poids mondial… Après le concert de la légende Marc Arnold le 1er mars à l’Espace Brassens, Talant accueillera ainsi le 2 avril à l’Écrin (20 h) le groupe Muddy Gurdy, un trio composé d’une voix, de percussions et d’une vielle qui fera rencontrer le Blues du Nord-Mississipi. A l’affiche aussi, le même soir, Melvin Taylor et son style unique, subtil dosage de jazz, de rock, de soul et évidemment de Blues. Le 6 avril, ce sera Slam Allen au Polygone de Chevigny-Saint-Sauveur (20 h 30). Guitariste principal du légendaire James Cotton, cet artiste talentueux sait capturer son public avec une énergie scénique rappelant James Brown. Quant au Britannique, James Hunter, précurseur de la vague néo-soul anglaise, il fera profiter les spectateurs talantais de son style abouti à l’Écrin le 19 mai (20 h 30).

Salon du livre

La Communauté de communes Norges et Tille organise le 3 avril prochain, à l’Espace Loisirs de Clénay, la sixième édition de son salon du livre. Avec évidemment l’objectif de faire partager le goût, le plaisir de lire et écrire… De valoriser les écrivains, les libraires, éditeurs et imprimeurs… De contribuer à l’animation des villages concernés. Tout en orientant l’activité autour des thèmes : « terres et terroirs », une idée judicieuse, bien adaptée au milieu rural. En effet, les mots pour les dire, les décrire, peuvent être des centres d’intérêt bien suivis, permettant d’inviter les visiteurs, autour de la soixantaine d’exposants présents, à la connaissance de leurs terroirs, leur environnement. Sous des formes littéraires variées : romans, poésie, contes, légendes, littérature-jeunesse, BD…

Peur du noir

Produit et interprété par Claire-Marie Bellon Systchenko, la comédie « Peur du noir » est un spectacle musical qui invite petits et grands à venir dépasser ses peurs et prendre la parole. Et pour y parvenir, l’interprète et auteure incarne dans la pièce une jeune femme lumineuse du nom de Claire Soleil, qui explore sa part d’ombre en appelant à rejoindre des créatures qui, comme elle, n’arrivent pas à dormir. Dans son voyage, la jeune fille devra faire face à d’anciens cauchemars qui ressurgissent mais aussi à d’anciens souvenirs qu’elle pensait disparus. Plongez dans un voyage sensoriel plein d’humour et immersif, réalisé notamment grâce à l’aide de musique, d’une marionnette et de projections animées. Confrontée à ses peurs les plus profondes, Claire Soleil va également se rendre compte que la nuit, il ne règne pas que des monstres et des mauvaises rencontres. Un spectacle à découvrir au Théâtre des Feuillants le mercredi 11 mai prochain.

Bobosse à Dijon ?

Spécialiste de l’andouillette lyonnaise, la charcuterie « Bobosse », est à la recherche d’un local pour venir ouvrir une boutique à Dijon. Intéressée sans doute par la présence de la Cité de la Gastronomie et le profil d’une ville qui justifierait cette envie de s’installer en Bourgogne. Et ainsi agrandir son fief d’origine organisé autour d’une maison-mère aux Halles Paul Bocuse de Lyon, de deux magasins dans le Beaujolais et d’une antenne à Villeneuve-les-Avignon. Cette installation bourguignonne serait évidemment profitable à la Cité des Ducs qui, à coup sûr, bénéficierait de la renommée de la célèbre institution lyonnaise, bien assise depuis que son créateur, Bobosse, a réussi, dans les bouchons de la capitale des Gaules et sur les meilleures tables parisiennes, à imposer ses produits… Avec, en première ligne, la traditionnelle andouillette à la ficelle et les saucissons à cuire !

Pour toutes les papilles

950 référence et plus de 95% de produits locaux… A celles et ceux qui peuvent penser encore que l’on ne peut pas se nourrir seulement avec les produits du terroir, une épicerie leur répond le contraire. Et celle-ci porte un nom bien trouve : Les Papilles. Au 5 de la rue Vaillant, celle-ci vient d’être labellisée « Savoir-faire 100% Côte-d’Or » des mains du président du conseil départemental, François Sauvadet. Une marque qui, évidemment, lui va comme un gant ! Rappelons que cet épicerie ouverte par Pierre de Pelet avait reçu l’année dernière le trophée « Coup de cœur du jury » lors du concours national Les Epicures de l’épicerie fine. Celui-ci lui avait été remis par le président de la Tour d’Argent à Paris et le critique culinaire François-Régis Gaudry. Si vous voulez en savoir plus sur cette « épicerie du quotidien », comme son gérant la définit, rendez-vous sur le site papilles.org