De quoi en faire un fromage
Vélo et fromage font-ils bon ménage ? Et bien oui si on en croit le label délivré par l’assemblé des Départements de France. Après la Voie des Vignes de Beaune à Marsannay-la-Côte en 2020, c’est au tour de la Voie verte du Canal de Bourgogne d’obtenir la distinction « Vélo et Fromages ». Promesse d’une découverte autant paysagère que fromagère, ce label vient récompenser les efforts conjoints des acteurs du tourisme et de la filière fromage en Côte-d’Or et dans l’Yonne, qui ont travaillé de concert pour proposer des alternatives ludiques et gourmandes à la pratique du vélo.
Longue de 215 km, la Voie verte du Canal de Bourgogne relie la Côte-d’Or, depuis la capitale des Ducs de Bourgogne, à l’Yonne. Au-delà des richesses patrimoniales qui jalonnent la voie verte sur tout son linéaire, trois appellations fromagères emblématiques sont présentes sur ce tracé : l’Epoisses, le Soumaintrain et le Chaource. Au total, plus de 80 prestations en lien avec le vélo et/ou le fromage sont proposées sur ce circuit. De quoi combler un « petit creux » pour les cyclistes et peut-être même charger les sacoches pour le retour…
Une visite du musée des Beaux-Arts à 100 pour sang
Alors que le monde de la culture est à l’arrêt avec la crise sanitaire, le Musée des Beaux-Arts de Dijon a rouvert ses portes le temps d’un instant le 19 mars dernier et s’associer à l’EFS et l’Association pour le don de sang de Dijon pour organiser une collecte de sang exceptionnelle. L’occasion pour les Dijonnais de donner leur sang en contemplant les œuvres exposées dans différentes salles du musée qui seront présentés par des médiatrices. Une initiative qui a fait le plein… des flacons. La collecte n’a pu accueillir que les donneurs préalablement inscrits.
Une première nationale… éphémère
A Chevigny-saint-Sauveur, on ne manque pas de bonnes idées. La ville a décidé de mettre gratuitement son local du 40 D de l’avenue de la République à disposition de l’association chevignoise du Centre Pierre-Perret pour lui permettre de vendre des vêtements neufs, que plusieurs partenaires lui ont donnés. C’est l’association qui va gérer la vente de ces habits au profit de l’AFM Téléthon. Il s’agit là d’une première au niveau national.
Chenôve appuie sur les bonnes touches
Labellisée Cité éducative depuis 2019, reconnue pour sa politique ambitieuse en faveur de l’éducation et de la réussite de tous les enfants, la ville de Chenôve a innové une nouvelle fois en refusant la fatalité des inégalités sociales et en agissant pour l’égalité d’apprentissage. Pour aider et accompagner les élèves et leurs parents à faire face à l’accélération de l’utilisation des outils numériques pédagogiques notamment suite au 1erconfinement, et ainsi lutter activement contre la fracture numérique, le maire Thierry Falconnet a remis à tous les élèves de CM1 des écoles publiques élémentaires REP + et hors REP+ de Chenôve, un ordinateur ChromeBook. Cet équipement informatique mis à disposition gracieusement et à titre individuel à chaque enfant de CM1 sera utilisable pendant les périodes scolaires et à domicile, et ce jusqu’à l’entrée au collège.
A la mémoire de Louise Michel
À l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris, la ville de Dijon a souhaité mettre en lumière la vie de cette femme libre et généreuse dans ses combats politiques et humains en dévoilant une plaque au 1 de la rue Louise Michel.
Romanesque, telle fut la vie de Louise MICHEL (1830-1905), fille illégitime d’un châtelain et de sa servante. Institutrice, écrivaine, militante révolutionnaire aux idées féministes, Louise Michel est une figure emblématique de la Commune de Paris. Risquant sa vie sur les barricades pour ses convictions, elle paie son engagement par sa déportation, le 10 août 1873, en Nouvelle-Calédonie. Lors de cet exil forcé long de 7 ans, elle s’intéresse d’abord aux chansons, langues et coutumes des autochtones. Elle sera l’une des rares personnalités européennes à prendre la défense des Kanaks lors des révoltes de 1878, son idéal révolutionnaire ne supportant pas la souffrance de ce peuple auquel on subtilise sa terre et ses droits ancestraux. Ensuite, passionnée par le vivant, Louise Michel élève et recueille toute sorte d’animaux et ne se lasse pas de décrire et de dessiner une nature luxuriante. Puis, comme institutrice, elle considère l’éducation comme le seul moyen d’armer les populations pour combattre toute forme d’asservissement. Le 16 octobre 1879, elle refuse une remise de peine par solidarité pour ses compagnons aussi déportés. Une amnistie générale sera signée le 11 juillet 1880. De retour en métropole, Louise Michel reprend son activité politique, défend l’abolition de la peine de mort et consacre son existence à la défense des femmes et des ouvriers.
C’est à Janine BESSIS, ancienne élue dijonnaise engagée dans de nombreuses actions en faveur des femmes et décédée le 8 mars dernier, que la ville doit d’avoir initié la féminisation de très nombreux noms de rues dijonnaises dont la rue Louise Michel.