Il est des exemples de solidarité qui ont donné du baume au cœur durant le (re)confinement. Et notamment vis-à-vis des commerces jugés « non essentiels » par le gouvernement… Retour sur l’un d’entre eux.
Ouf ! Les racines qui font grise mine (pour ne pas dire blanche !) peuvent retrouver le sourire, les salons de coiffure ayant été autorisés à rouvrir le 28 novembre… A l’instar de tous les commerces qui ont été découpés… le 28 octobre dernier à minuit sur l’autel du reconfinement afin de lutter contre la deuxième vague de Covid-19 !
C’est le cas du salon Jade Morgan basé à Talant, qu’il n’est pas besoin de présenter tellement il fait le bonheur depuis 15 ans de nombre d’habituées (et d’habitués !). La clientèle féminine et masculine (qui se répartit à 50/50) peut ainsi à nouveau bénéficier du savoir-faire de Carole Weidmann et de son équipe dont le maître-mot n’est autre qu’« être aux petits soins pour tous ».
Certes, les clients, originaires de la grande métropole mais pas seulement, devront encore patienter pour déguster les cafés dans les canapés cosy installés dans ce salon eu égard au protocole sanitaire mais ne doutons pas qu’ils sont d’ores et déjà heureux de pouvoir s’installer dans les fauteuils massant des bacs à shampoing. Et de renouer avec « la convivialité » de l’équipe estampillée Jade Morgan composée de Manu, présent depuis le début de l’aventure, mais aussi de Marion et Julie.
Ce salon n’est pas tout à fait comme les autres et n’est pas dans un lieu non plus tout à fait comme les autres. La solidarité y a joué puisque les commerces voisins – « essentiels » quant à eux selon la formulation du gouvernement – ont, durant le reconfinement, proposé à la vente les différents produits du salon de coiffure, à l’image des shampoings et des spray L’Oréal, de la gamme de soin Olaplex…
Ainsi l’épicerie voisine, La Bonne Mesure, tenue de main de maître par Damien Ribière, qui a fait du « consommer local » et de la lutte contre le gaspillage alimentaire ses lignes de conduite, ou encore Carrefour Contact, situé de l’autre côté de la rue de la Libération, ont proposé à Carole Weidmann des vitrines provisoires durant le mois dernier. Un bel exemple de solidarité sur lequel nous ne pouvions que placer les projecteurs…
C. G