Philosophe, fondateur de l’Ecole occidentale de méditation, Fabrice Midal est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur la médiation et la poésie.
Avec son ouvrage Etre au monde – 52 poèmes pour apprendre à méditer, il nous propose une pratique esthétique et ludique de la méditation, une ouverture au monde au travers d’une expérience poétique.
L’auteur, qui pratique la méditation d’une manière laïque, présente cinquante-deux poèmes extraits de la littérature occidentale (Michel-Ange, Emily Dickinson, Rilke, René Char, Sophocle, Arthur Rimbaud, William Blake, Paul Verlaine, François Villon, Gérard de Nerval , Yeats …), enrichis de réflexions, de commentaires, de sublimes photos et d’un CD Rom qui leur font écho .
Pour Midal, la poésie est « l’une des plus belles façons d’aider chacun à comprendre le sens profond de la médiation », parenthèse dans nos quotidiens épuisants.
En vérité, indique-t-il, « la méditation doit nous libérer de l’obsession de l’efficacité et, par là, nous rendre à notre humanité, si gravement menacée ».
Cette rencontre entre la poésie et la méditation nous permet d’entrer en contact avec la beauté et la sérénité, de vivre pleinement l’instant présent.
En ces temps troublés, angoissants où l’épidémie de coronavirus bouleverse nos vies, nos pratiques sociales et nos habitudes, la méditation est un art de vivre qui permet de préserver « ce qui constitue l’essentiel de nos existences ».
La 52e et dernière méditation du recueil s’ouvre sur un poème de Rainer Maria Rilke et nous conduit à « transformer le monde en splendeur » selon le projet du poète praguois.
« La splendeur de la vie », écrit Fabrice Midal, « ne dépend pas des circonstances, n’est pas remise en question par telle catastrophe ou telle violence, tel malheur ou tel accident. Elle dépend d’une certaine manière de tenir et de se tenir que nous pouvons acquérir ».
Et d’ajouter : « Le sens de l’existence d’un être humain ne dépend pas, comme nous le croyons à présent trop souvent, du niveau de satisfaction qu’il a réussi à éprouver, mais de la densité avec laquelle il a été à sa tâche et s’est ouvert à la vie ».
Un ouvrage indispensable sur le chemin de la simplicité « d’être tout simplement un être humain ». Et selon la belle formule de d’Antonio Machado, « le chemin se fait en marchant ».
Alors plongez vous dans les ouvrages de Frédéric Midal et découvrez ses vidéos gratuites d’apprentissage de la méditation sur http://www.fabricemidal.com
Pierre P. Suter
