Larusso labellisée 90
Soyons fou et courrons vite réserver une place pour le Zénith de Dijon qui s’apprête à accueillir le 7 novembre le spectacle de toutes les démesures « Born in 90 » de la célèbre chanteuse Larusso. Attention ! Elle ne se… bornera pas à nous offrir trois heures de concert. Non, ce serait trop banal. Elle nous entraînera, dès 20 heures, dans un spectacle de dix danseurs, de musiciens « in live » ; et elle nous garantit une immersion totale dans un océan de lumières, d’effets spéciaux hautement managés par Sévérine Ferrer. Bien évidemment, Larusso interprétera – outre un répertoire garanti stars 90 – l’un des grands titres qui lui valent sa gloire actuelle, notamment « Tu m’oublieras ; je survivrai ».
Chichi, Nicolas, François à table !
L’an dernier, la bibliothèque municipale a accueilli en dépôt la collection des menus présidentiels – soit 17 000 – servis essentiellement sous les présidences de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ce don généreux est le fait du chef cuisinier Guillaume Gomez qui officie à l’Elysée depuis 1997. Tous ces menus ont été numérisés et sont aujourd’hui librement consultables en ligne sur http : //patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/index.html Moi qui n’ai jamais d’idées face aux casseroles, je ne vais pas manquer d’aller fureter dans ce fond patrimonial pour recueillir quelques miettes d’un savoir culinaire Top chef !
A comme Alésia et Ave César !
Vous cherchez une super destination pour les vacances d’automne, du 19 octobre au 3 novembre ? Pas de problème, mettez-vous dans les pas de Julius Caesar, et filez tout droit sur Alésia avec votre légion de mini-kids. Vous y découvrirez un événement archéo-ludique absolument génial : le collectionneur Jean-Paul Turquois met en scène dans un cadre grandiose des pièces de l’époque gauloise ainsi que des Gaulois édités par Playmobil, afin de faire participer les visiteurs à des stratégies de combat de l’époque ! Pour le repos du guerrier, le MuséoParc vous conviera également à l’ExpoGoûter ! Enfin, rien ne vous empêchera durant ces deux semaines de participer également aux ateliers du MuséoFab et de vous essayer à la conception de poupées en argiles ou la fabrication d’un jeu de plateau dédié au jeu de marelle et à celui des latroncules (alias jeu de pions).
Conseil régional dans la tourmente
Là, je sais que j’aborde ce sujet d’actualité fort délicat qu’est le récent incident qui s’est produit au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté et fait polémique. Pour mémoire je rappelle les faits : une jeune femme voilée accompagnait les élèves d’une classe de Belfort, à qui on devait en principe expliquer les déroulements d’une session. Les pauvres gosses ont eu, là, une bien triste leçon d’instruction civique ! Le président du Rassemblement national s’est violemment opposé à ce que la jeune femme assiste à la séance, et cette dernière a dû quitter les lieux en pleurs… Voilà qui me suggère deux ou trois remarques : primo, un élu n’a pas à humilier une maman devant des enfants, et en particulier devant son fils. Deuxio, la France est l’un des deux seuls pays au monde à avoir inscrit dans sa Constitution le principe de laïcité. Mais, mais … Et c’est là où le bât blesse : si la loi interdit le port de tout signe ou tenue religieux ostentatoires dans les espaces publics, elle laisse place à un vide juridique, dans la mesure où elle n’oblige pas les collectivités territoriales à établir un règlement intérieur traitant de cette question – ce qui clarifierait bien des situations ! Enfin, tertio, est-ce que porter un foulard ou un voile est un signe religieux ou politique ? La question est posée …
Escapade picturale
Attention ! Si vous désirez ponctuer la fin d’une journée ou marquer d’un « plus » votre week-end, ne ratez pas la biennale – riche en bonheurs pour les amateurs d’art – organisée par l’association Les Amis de Jean Renaut. C’est à l’Hôtel de Vogué, rue de la Chouette, jusqu’au 27 octobre (10h30/18h). L’automne 2019 rend hommage à ce grand créateur ainsi qu’à trois de ses excellents amis : Serge Etiévant, Lucien Martinet et André Patte, tous aquarellistes accomplis et à qui l’on doit de nombreuses huiles. « Confrontation » est le titre retenu pour cette exposition qui rassemble ces peintres bourguignons du XXe siècle, avec l’accent mis sur le 40e anniversaire de la disparition de Jean Renaut. Dans la Bourgogne d’alors, c’était « la » belle époque d’un pluralisme du patrimoine pictural. Il convient de souligner que le grand peintre libertaire André Claudot avait donné le signal pour toutes les échappées belles et une expression totalement nouvelle. Le musée de Dijon a accepté de sortir deux œuvres de ses réserves. La visite s’avère instructive, passionnante. Et on en repart avec un grand bonheur coloré dans la tête.
Citadins à la rencontre de voisins incognito
La face cachée de la ville se trouve au Jardin des Sciences de Dijon. Jusqu’au 17 novembre, une exposition absolument remarquable s’offre à tous, permettant de découvrir en suivant un hérisson – l’animal-totem retenu pour cette manifestation – les milliers d’espèces sauvages animales ou végétales qui cohabitent avec les citadins, de manière souvent incognito. Ici, un immeuble devient falaise pour tout un bestiaire, un trottoir une rocaille et un jardin public une réserve d’une biodiversité insoupçonnée. Tout au long de cette incursion dans l’inattendu et l’insolite, j’ai apprécié de voir comment tout ce monde-là s’adapte. J’ai pu mesurer, à l’instar des autres visiteurs, ma faculté ou non à accueillir ces voisins d’un autre type ! Enfin, cerise sur la coupe de cheveux en brosse de notre hérisson des villes, on apprend mille trucs, tels que les pourcentages de l’occupation des espaces urbains sur la planète (2%) et celui de leurs habitants (54%). Bref, en quittant cette exposition intitulée « Nature Incognito », je me sentais fin prête à rajeunir mon vieux baccalauréat…
ça sent le cuir…
Ce mois d’octobre m’a amenée dans une jolie boutique du centre-ville, adresse fort courue des Dijonnaises un rien portées sur des bijoux ou des montres qui sortent des chemins battus. Je sais-je sais, je ne cesse de succomber à la tentation devant la vitrine de « L’Objet », place Bossuet. L’endroit fait ainsi la place belle aux artisans/créateurs. Deux pas de plus, et me voilà rue Piron : l’enseigne Paul-Marius est le paradis du sac-à-main, de la besace sport-chic ou du cartable citadin qui affiche cette saison un joyeux mixage de couleurs et de peausseries. Enfin, autre délice, la boutique sent merveilleusement le cuir. En poussant ma balade, je me suis réjouie de l’ouverture d’un nouveau magasin face à la poste Grangier – rue Jean-Renaud – dédiée aux couvertures, jetées de lit en boutis. C’est chouette que le centre-ville maintienne ainsi une certaine tradition de qualité et de beauté…