A la Brasserie des Halles, Aïda et Romain Lochen mettent en vente des verres gravés au profit de l’association Grégory Lemarchal afin de lutter contre la mucoviscidose. Une belle initiative des patrons de cette adresse particulièrement appréciée sur le marché qui mérite bien un coup de projecteur dans nos colonnes…
Les idées les plus simples sont souvent les idées les plus pertinentes. Dotée de générosité, elles se trouvent lestées d’une épaisseur et d’un poids qui leur donnent un caractère d’évidente humanité. C’est une de ces idées toutes simples et généreuses qu’ont eu et mettent désormais en pratique Aïda et Romain Lochen, les gérants de la Buvette des Halles à Dijon.
Les Dijonnais et les touristes nombreux de passage à Dijon aiment ce lieu chaleureux, point de rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent passer un moment festif un verre à la main à déguster les spécialités vendues alentours sur les étals d’un marché animé, vivant et riche de produits de qualité.
Désormais chacun pourra acquérir, s’il le souhaite, son verre gravé aux armes de « La buvette du marché » moyennant la somme de 4 € intégralement reversés à l’association Grégory Lemarchal, créée par les parents du chanteur et Karine Ferri dans le but de lutter contre la mucoviscidose et de prolonger le combat engagé par l’interprète de « Je suis en vie » contre la maladie qui l’a terrassé à l’âge de 24 ans.
Aïda et Romain Lochen sont partis d’un constat : les participants des Brunchs estivaux, heureux du bon moment amical et gastronomique passé le dimanche dans le cadre prestigieux de l’ancienne Eglise des Jacobins sécularisée et transformée en marché couvert, ont voulu en garder le témoignage par l’appropriation d’un souvenir matériel : les verres gravés « Buvette du marché – Halles de Dijon ».
Des « trophées » qui ornent probablement désormais les étagères, ici ou là en France et dans le Monde, en souvenir de Dijon, de sa gastronomie et du charme de son secteur sauvegardé.
C’est ainsi qu’alliant soucis économiques, promotion de Dijon et sens de la solidarité, les gérant de cet établissement se veulent pleinement partie prenante de la philosophie de vie de la Ville.
« Une bonne action n’étant jamais perdue », comme le prétend le dicton populaire, nul ne doute qu’elle s’augmentera à l’avenir de propositions tournées vers les associations solidaires dijonnaises.
Pierre P. Suter