Le bonheur était dans le pré
Ma voisine de palier qui fut journaliste y est allée de sa larme à l’annonce de la mort de Jacques Chirac : elle se souvient d’avoir « couvert » sa venue dans le cadre de « je ne sais plus quelle campagne électorale ». Cet épisode de la vie politique se déroulait dans une ferme, au fin fond de la Bourgogne. Elle se souvient que « le Chichi » avait été au top du top, embrassant toute la famille avec enthousiasme, s’engouffrant avec un bonheur gourmand inouï dans l’étable pour trousser un compliment à Marguerite, y aller d’une caresse sur la robe de Pâquerette. Stars de la journée, ces deux-là se voyaient déjà promues – sous l’accolade chiraquienne – au rang de ministres régaliennes de l’Agriculture. Quant aux journalistes présents, ils étaient tous ravis-ravis de cette séquence haute-en-couleurs. Sans jeu de mots, le bonheur était dans le pré !
Ah mon mulot !
Tiens ! Pas plus tard que vendredi, j’ai démarré la journée sous de très mauvais auspices. Vlan ! Ma souris tombe en panne. Je la remue dans tous les sens, l’alimente d’une nouvelle pile Duracell afin qu’elle se mette à courir sur mon clavier, tel le fameux lapin de la marque… Hélas, rien n’y fait. Et pour couronner le tout, je ne suis pas fichue d’installer deux nouveaux encriers dans l’imprimante. Je tempête, fulmine et suis prête à tout balancer par la fenêtre, jusqu’à ce que j’appelle une société informatique… mais aussi et surtout que j’aie une pensée pour l’auteur de la de la célèbre formule du… mulot !
Quand Chirac croquait la pomme
Les anecdotes abondent depuis la mort de Jacques Chirac pour évoquer le bon vivant qu’il fut ! Et s’il adorait la Corona ou la tête de veau, il n’était pas le dernier à croquer la pomme qui était son fruit préféré – défendu ou pas ! Bref, tout ça pour lui demander, du haut du Paradis où il sied désormais, d’intercéder auprès de Dieu, afin de faire en sorte que nos producteurs et distributeurs nous offrent enfin sur les étals des Golden, des Reinettes, des Clochards ou des Saint-Germain qui aient du goût et soient mûres ! Cet automne, même à 5€/6€ le kilo – ce qui est infiniment cher – on ne parvient pas à manger une pomme digne de ce nom. C’est là mon dessert préféré, comme Jacques Chirac. Et franchement je suis désespérée, car jusqu’ici, pas une de ces variétés qui ne soit d’une fadeur inadmissible…
Don de soi
Faites comme moi et donnez un coup de main aux six clubs Rotary qui vous convient à une collecte du sang salle Devosge, le samedi 5 octobre de 9h30 à 19h. Des animations sont prévues. Vous passerez un bon moment et vous ferez une excellente action : une heure de votre temps et ce sont trois vies sauvées ! Vous n’êtes pas disponible le 5 octobre ? Séances de rattrapage possibles à la Maison du don de Dijon à l’EPS au 2 rue du Stade.
La ronde des prix ronds
Mais que se passe-t-il ? La météo nous enseigne qu’il n’y a plus de saisons. Eh bien, c’est un peu la même chose dans les secteurs de l’habillement. Il y a peu de boutiques à Dijon à ne pas satisfaire aux prix dits « ronds » – je raffole du terme –, aux petits prix qualifiés de « fin d’été » , même s’il s’agit d’une veste matelassé ou d’un imper, voire d’une grosse veste en laine. Bref, le low-cost, le discount ont le doigt sur la couture pour ne pas déplaire à une clientèle de moins en moins soucieuse d’investir dans la fripe ! Du coup, on se demande quelle crédibilité peut-on accorder aux prix affichés avec de telles variantes…
Parfum de papier
Je n’aime pas acheter via Internet, via Amazone, etc. J’aime bien voir la marchandise. Vous allez me dire que c’est mon côté paysan, et vous aurez sans doute raison. Bien-bien, mais attention ! Ça ne veut pas dire que je n’ai pas tout de même mon petit brin de poésie. Et c’est ainsi que j’adore fureter dans les librairies Gibert et Grangier, dès qu’il me prend l’envie de lire un auteur ou de me faire peur avec un polar bien « hard ». Il y règne dans ces lieux un subtile parfum de papier, je ne vous dis que ça ! Enfin, quel bonheur mâtiné de curiosité de glisser un œil sur les petites fiches cartonnées, où les collaborateurs de ces deux enseignes ont consigné leur opinion, leur analyse ou leur enthousiasme à propos de tel ou tel ouvrage. On peut s’y fier ; je l’ai constaté bien des fois. Et j’avoue que c’est en offrant de tels services – absents de la stratégie marketing d’Amazone – que le commerce de détail trouve toute sa pertinence !
Sans Frontières
Mon Smartphone vient d’émettre son bip habituel, me signalant que j’ai un email. Je ne résiste jamais à la curiosité ; après tout, un petit miracle bien sympa peut égayer une journée. Tiens là , c’est du tout début de ma matinée qu’il est question d’ensoleiller. Une marque de produits surgelés se rappelle à mon bon souvenir pour me guider dans l’art de composer mon petit dej. Et que me conseille-t-on, alors qu’on ne cesse de nous préconiser de mettre un frein sur les sucreries ? Un breakfast à l’Américaine avec de véritables pancakes accompagnés de chocolat, de confiture ou de miel. Et comme en ce moment le « made in France » est la tarte à la crème indispensable pour asseoir la réputation d’un produit, la dite marque de surgelés ne manque pas de me faire savoir – via mon Smartphone – que le véritable pancake américain est vendu sous le label « Elaboré en en France ». Humour ou inconscience sans frontières !
Jazz aux Feuillants !
Le Lions de Dijon organise le vendredi 11 octobre à 20h30 au théâtre des Feuillants un concert de jazz au profit du service oncologie pédiatrique du CHU de Dijon. Deux très grands artistes au programme : l’accordéoniste Roland Romanelli – il fut pendant 20 ans l’accompagnateur de la grande Barbara, et le pianiste Claude Salmiéri qui joua avec Ray Charles, Michel Berger ou Francis Cabrel. La soirée promet d’être mémorable avec cette incursion dans les folles années du jazz parisien des années 50 ! Tarif : 20€
Tous au concert !
Vous adorez Bach, Mozart, Mendelssohn ou encore Mahler ? Réservez votre fin d’après-midi du 13 octobre pour un concert tout à fait hors pair qui sera donné à Talant (à 17 h). Il s’agit de la cantate « Ta voix, ô mon Amie » de Jean-Louis Gand. La ville de Talant entend ainsi célébrer la saison 2 de sa toute récente salle de L’Ecrin avec une œuvre de musique sacrée inédite du compositeur dijonnais, l’une des grandes figures contemporaines du monde musical. La distribution promet d’être brillante avec des concertistes et professeurs au Conservatoire à rayonnement régional de Dijon. Plusieurs d’entre eux sont également solistes à l’orchestre Dijon-Bourgogne. L’Ensemble Joseph-Samson, chœur mixte de Dijon, sera placé sous la direction de Jean-Louis Gand. Tarif Plein: 15 €. Tarif Réduit : 10. Réservation : 17 rue Amiral-Roussin à Dijon, tél 03.80.30.61.00 (du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h).