A l’écoute d’un Dijon estival
J’ai passé une grande partie de l’été à Dijonland. En dépit de la canicule qui a parfois stoppé mes velléités de culture, j’ai eu la chance et le bonheur d’assister à des concerts dans la cour de l’Hôtel de Vogué, sous les Halles, etc. Et ce, grâce à des initiatives locales, telles que celles dues au talentueux Thierry Caens, à Véronique Guitton qui anime l’association Arteggio ou encore aux superbes officiants du Jazz et de la Soul que sont Frédérique Carminati et Jean-Claude Pouyet. Tous nous ont offert des concerts de qualité, de surcroit, dans une atmosphère chaleureuse et bon enfant. Voilà qui m’a été droit au cœur et à… l’oreille, moi que les grandes manifs musicales énervent : faire la queue pour écouter un tel ou un tel, parquée comme du bétail entre barricades et agents de sécurité, très peu pour moi ! Alors que ces concerts dans le Vieux Dijon ont un charme infini… De quoi applaudir à tout rompre. Mention spéciale pour le concert de musique hawaïenne donné fin août au Cellier de Clairvaux, sous la houlette de l’association Arteggio. Il a littéralement transporté le public sous les parasols et les palétuviers de l’île Moorea. Bis ! On en redemande…
Abeilles citadines
C’est là un grand chambardement initié il y a quelques années : les ruches des villes rivalisent avec les ruches des campagnes. Jean de La Fontaine n’aurait pas manqué de consacrer plus d’une fable aux ruches du Grand Dijon qui égaient nos balades dans les parcs et jardins. Dernière en date à bourdonner à qui mieux-mieux, celle du Jardin du Clos du Roy à Chenôve qui a connu cet été sa première extraction de miel. Cette opération a d’ailleurs été l’objet d’un atelier pédagogique destiné aux enfants inscrits au centre de loisirs du Plateau. La biodiversité devient ainsi une compagne de jeux pour nos petits citadins.
L’œil en coin
Les pathologies oculaires peuvent être bénignes et passagères, soit s’installer de façon chronique chez les patients, nécessitant alors des interventions parfois lourdes et engendrant des séquelles. Pas mal de Français sont plus ou moins concernés par la dégénérescence maculaire, le glaucome ou les pathologies de la cornée. Le succès remporté par le tout récent bouquin de la journaliste d’Arte, Elisabeth Quin, témoigne de ce qui constitue, avec l’avancée en âge de la population, un problème de santé. Il s’agit d’un roman intime qui évoque la perte progressive de la vue due à un glaucome. Ne désespérons pas : le CHU Dijon Bourgogne nous donne une fois encore l’occasion d’espérer en pratiquant les premières greffes lamellaires de cornées postérieures. Il s’agit d’un nouveau mode opératoire qui évite l’intervention sur les cinq couches de la cornée pour n’intervenir que sur la seule partie anatomique de l’œil en état de dysfonctionnement – et donc sur l’une des cinq couches de la cornée. Pour le professeur Catherine Creuzot-Garchet, qui dirige le service d’ophtalmologie, « cette technique de greffe endothéliale permet une intervention moins longue, avec moins de risques de rejets ou de déformations de la cornée ainsi qu’une récupération visuelle plus rapide ». Cette technique chirurgicale moins invasive évite une chirurgie de l’œil à ciel ouvert. Déjà plus de vingt cornées qui ont été greffées avec cette nouvelle technique.
A l’école de Cicéron et de Mirabeau
L’ex-scolaire que je suis devenue depuis belle lurette se souvient d’avoir dû ânonner la fable de l’Huître et les Plaideurs de Nicolas Boileau. A l’époque de ma jeunesse, c’était le grand classique de la classe de 4e. Savoir plaider sa cause – je m’en suis aperçue depuis – dans toutes les circonstances de la vie quotidienne est un atout majeur. A fortiori quand on fait des études de droit, même si on ne se destine pas à devenir avocat d’Assises. Voilà pourquoi, je me fais, sans jeu de mots, l’avocat de l’ADD, l’association en Droit de Dijon qui organise la 15e édition annuelle de son concours d’éloquence et de plaidoirie destinée aux étudiants de l’Université de Bourgogne. Les phases qualificatives auront lieu le 9 octobre à l’Atheneum ; les phases finales le 23 octobre au théâtre Mansart. Les candidats s’exprimeront devant un jury composé de professeurs ainsi que de professionnels du droit (huissiers, avocats, doyen de la Faculté de droit etc.)
Au Palais gourmand des Halles
Brunchez, et il en restera quelque chose. La preuve ? Sur la balance, j’accuse trois kilos de plus ! Aille-aille… Je me suis montrée très assidue au brunch dominical des Halles. Et les menus concoctés par un chef différent chaque dimanche m’ont fait sombrer dans les turpitudes sucrées/salées de la gourmandise. Je ne suis pas la seule à avoir plébiscité ce concept unique lancé en 2016 à Dijon, et dont le succès ne s’est pas démenti cet été. Si vous n’avez pas encore essayé, courrez-y vite : le bonheur s’y met à table jusqu’au dimanche 15 septembre.
Musée des Beaux-arts : bellissimo !
Tout l’été, le hall d’accueil du musée n’a pas désempli. Le public composé de touristes français ou étrangers, de Dijonnais, de Bourguignons n’a pas tari en superlatifs. On y a entendu toutes les langues : la Tour de Bar faisait figure de Tour de Babel, tant l’engouement pour cette muséographie repensée de façon magistrale, tant l’exposition de Yan Pei-Ming ont donné à tous l’envie de se balader aux alentours du Palais des Ducs. Plus de 70 000 visiteurs avaient été comptabilisés dès la mi- juin, un mois après la réouverture. La canicule aidant, le square des Ducs tout proche est apparu comme un havre de fraîcheur et source de poésie. Pour la rentrée, la programmation affiche une belle météo : ateliers, activités créatives, visites thématiques qui s’avèrent prometteuses. On peut en prendre connaissance dans des prospectus mis à la disposition du public. Ah ! N’oubliez pas de voir ou de revoir l’incroyable, la sublime et bouleversante exposition de l’Homme qui pleure de Yan Pei-Ming jusqu’au 23 septembre (tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h30). Enfin, pour rappel, car j’adore l’endroit : le Musée Magnin est situé à deux pas du Musée des Beaux-arts, et lui aussi, bénéficie d’une muséographie entièrement renouvelée. Bref, à chacune de mes visites, j’en éprouve un grand bonheur…
Dijon Talant Volley Ball : Sautez le pas !
Vous ai-je déjà dit que, dans ma jeunesse, j’avais particulièrement aimé le filet… Vous pourriez penser qu’étant devenue bonne cuisinière il s’agit du filet… mignon. Pas du tout ! J’étais une inconditionnelle du volley. Eh oui, comme quoi, le sport a toujours été dans mon ADN ! Aussi je me suis réjouie d’appendre que le Dijon Talant Volley-Ball organise des journées portes ouvertes les 7 et 10 septembre prochain. Ce club, né il y a 40 ans, qui a connu des heures de gloire en ex-national 1 féminine (actuelle Elite), en national 2 et 3 dames et national 3 hommes pendant plusieurs années, est à découvrir… Son investissement dans la formation des jeunes est remarquable. Tout comme celui dans le volley loisirs, le volley en famille et le volley santé… A noter que ces journées portes ouvertes sont labellisées « Année du Volley » par la fédération FFVB, ce qui permettra de bénéficier de fortes réductions sur les licences dans les catégories jeunes. Alors, n’hésitez pas à franchir le pas… pardon à sauter le pas ! Rendez-vous le samedi 7 septembre de 14 h à 19 h salle Marcelle-Pardé à Dijon et le mardi 10 septembre de 17 h à 21 h salle Bernard-Santona à Talant. Essayez dès 3 ans et vous gagnerez un cadeau…