Alain Coste : « Le travail auprès des collectivités est dans notre ADN ! »

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté représente la première banque des collectivités. Elle intervient en territoire urbain comme en secteur rural. Alain Coste, directeur des institutionnels locaux, nous en dit plus…

Dijon l’Hebdo : Vous êtes aux côtés d’une collectivité sur deux et votre encours de crédit dédié au secteur public est de 1,7 milliards d’euros. Comment réussissez-vous à conserver ce rôle de leader ?

Alain Coste : « Depuis leur origine, les Caisses d’Épargne ont toujours affecté une grande partie de leur épargne aux financements des investissements locaux d’intérêt général. C’est dans notre ADN. Nous sommes ainsi la banque des collectivités et demeurons le premier prêteur privé sur ce marché. A ce titre, nous soutenons leurs investissements, qu’il s’agisse d’infrastructures, de travaux de voirie, de nouveaux projets, économiques, culturels ou sportifs… Nous avons toujours une solution de financement  mais nous proposons dorénavant des services aux élus pour faciliter leur quotidien ».

DLH : Quels services avez-vous développés pour être encore plus efficient auprès des collectivités ?

A.C. : « Nous avons notamment développé la carte achat public, permettant aux Collectivités d’assurer les dépenses courantes de fonctionnement. Elle simplifie et facilite les achats publics dans un cadre sécurisé. Nous proposons également le DIAG : outil de diagnostic et d’analyse démographique et socio-économique des territoires. Son accès, totalement gratuit pour les élus, offre une analyse précise et actualisée de leur territoire et facilite ainsi la prise de décision. Nous sommes les seuls à proposer cet outil en ligne. Ce dispositif illustre parfaitement l’élargissement de notre rôle de banquier conseil et notre sens de l’innovation au service du développement local.

DLH : Quelle est la première attente des élus ?

A.C. : « Les élus attendent proximité et réactivité. C’est aussi la raison pour laquelle nous sommes la banque de référence auprès des collectivités territoriales. Nos chargés d’affaires experts connaissent à la fois le territoire et les exigences de la sphère publique. Les conseils avisés que nous pouvons apporter aux élus, grâce à notre longue expertise sont ainsi des plus utiles. En complément, nous faisons partie d’un véritable écosystème, étant présents à la fois auprès des collectivités, des sociétés d’aménagement, des bailleurs sociaux, du secteur associatif et du monde économique en général… aussi pouvons-nous être également facilitateurs de mise en relation lorsque certaines collectivités ont des problématiques de logement par exemple. Cette capacité à créer des liens représente aussi l’une des forces de la Caisse d’Épargne ».

DLH : Vous êtes donc un acteur essentiel de l’aménagement du territoire et ce, quel que soit le territoire…

A.C. : « Oui, vous avez raison de préciser quel que soit le territoire et le type de collectivité. Ce qui caractérise les Caisses d’Épargne, c’est notre capacité à financer aussi bien des opérations de faible montant pour une toute petite commune que d’apporter des solutions à des problématiques beaucoup plus complexes. Je pense par exemple à l’accompagnement de la Région, des départements ou encore de la Métropole dans le financement de leurs plans pluriannuels de développement (numérique, fibre, transports, …) soit en direct, soit à travers des Partenariats Publics Privés. A ce titre, nous avons créé des fonds d’investissements qui allient l’expertise du Groupe BPCE aux enjeux des entreprises de BTP locales. Nous sommes aussi référencés au sein de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) qui permet l’octroi de financements bonifiés. Vous le voyez, nous adaptons notre réponse, notre organisation et notre offre à chaque type de demande. »

DLH : C’est ainsi que vous avez pu participer à l’avènement de l’Open Paiement dans le tram dijonnais…

A.C. : « Nous sommes très fiers d’avoir pu participer à la mise en place de cette première en France ! L’Open Paiement correspond, en effet, à la convergence de la demande de la Métropole et de la mise en œuvre d’une solution technique innovante. Ce travail de partenariat, associant plusieurs acteurs a permis de simplifier l’usage des transports en commun dijonnais. Depuis la mise en place de cette solution novatrice, les paiements des trajets tram et bus par carte bancaire sont en pleine croissance et cette solution devrait être adoptée par d’autres collectivités françaises ».