Insomnia
Il y a des nuits que je hais : couchée à minuit, je finis par prendre mon petit dej à trois plombes du mat’ : deux tartines de pain sec, pas de sucre, un petit cumulus de lait et deux bols colossaux de café. Faut ce qui faut pour pas grossir, d’autant que moins on dort, plus on fait de tension et plus on prend du poids… Jusque là, je m’en tenais à ces deux diktats médicaux dans l’espoir de rester en forme, quand – lisant un numéro récent du Figaro – je tombe sur cette info qui m’a assommée : les Français dorment de moins en moins. Soit 6 heures 42 en moyenne. Or – c’est le corps médical qui le dit – pour qu’une nation garde toute sa créativité, son génie et regarde l’avenir avec sérénité, il conviendrait de dormir au minimum 7 heures. Bref, on est très mal « barré » et je redoute que nous tournions le dos à un avenir ronflant…
Faire peau neuve
Avec le printemps qui démarre, on sort de sa coquille pour se plonger dans un nettoyage général de la planète : coup de balai non stop sur les idées noires, râteau au jardin et aspirateur à tous les étages de la maison. Voire + , car depuis le trottoir, on ne tarde pas à s’apercevoir qu’un bon ravalement de son habitat est devenu nécessaire. Là, je vous imagine perplexe : qui contacter pour un chantier aussi important ? Le bon plan, c’est la société Bati-Net-Environnement qui s’appuie sur une technologie brevetée « la vapeur basse pression » ne nécessitant aucun ajout chimique et n’altèrant donc pas les supports à nettoyer, contrairement au sablage ou au système d’eau haute pression. Le nettoyage est effectué grâce à la vapeur (150 degrés) qui décolle salissures, mousses, lichens etc. Le choc thermique ainsi généré assure des résultats vraiment spectaculaires, sans avoir besoin de capacité de frappe ou sans recourir à des détergents chimiques. (Bâti-Net-Environnement 9 rue Antoine Le Moiturier 21 000 Dijon Tel : 06 79 63 02 55).
Responsables mais non coupables
Là, franchement l’Exécutif a été totalement hors les clous lorsqu’il s’est agi de réprimer les casseurs sur les Champs-Elysées ce fameux samedi noir des Gilets Jaunes. Christophe Castaner pourrait bientôt avoir tout le loisir, à l’avenir, d’arpenter toutes les boîtes de nuit du Paris Chic, s’il ne se montre pas capable d’une stratégie plus percutante. De plus en plus critiqué, on ne peut que s’interroger sur un ministre pas fichu d’avoir l’oreille de l’état-major de la police, dont une partie vient de se faire éjecter avec pertes et fracas. Ubuesque, non, car la responsabilité de la guérilla sur les Champs-Elysées vient bien d’un manque de discernement de la part de Castaner. Et j’ai bien du mal à croire que de hauts-fonctionnaires de la police aient pu jouer les électrons libres… Comment interpréter ces propos tenus par Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur : « Il y a des instructions qui ont été données sans que nous les validions » ? De qui se moque-t-on ?
Bouquet culturel au restaurant Fado à Mesa
Le 20 avril prochain, le patrimoine culturel portugais mettra une serviette autour du cou et passera à table afin de fêter les quatre ans d’existence du charmant restaurant portugais Fado à Mesa de Céline et Victor au cœur du quartier Jean-Jacques Rousseau : rencontres linguistiques, soirées fado le 13 avril ( c’est déjà complet) mais le 14 juin on peut encore réserver. Sans compter une exposition photos et enfin le must avec un atelier « azuleros » pour enfants. Avis aux apprentis céramistes ! Enfin bien mieux qu’un dessert composé de « nata », on se régalera les yeux avec l’exposition de azzuleros de Leuconoé Reverdiot, qui se passionne pour ce domaine typiquement portugais .
L’absurdité ne se dégonfle jamais !
La Fête de l’andouille et des cornichons a rendu Bèze célèbre quasi dans la France entière, jusqu’en 2015 du moins. Là, ces festivités en peau de porc se sont dégonflées… Pschitt et exit la renommée du génie charcutier bèzois. Mais les philosophes du dérisoire post-moderne et les situationnistes du bocal de corniches sévissent toujours avec une opiniâtreté époustouflante. C’est ainsi que Le Mans vient de s’illustrer avec un sandwich long de 72 mètres… Un pigeon-voyageur, dressé en Belgique, a été vendu plus d’un 1,25 million d’euros lors d’une vente aux enchères en ligne, et devient donc l’oiseau de son espèce le plus cher au monde. A quand the Big Mac bacon aussi haut que la Rockefeller tower ? Qui seront les prochains pigeons de la farce ?
Le Lions se met au vert
Les clubs dijonnais se lancent dans des actions écologiques tout à fait méritantes. Jugez-en : installation de ruchers pédagogiques sur les toits du groupe scolaire de Saint-Joseph. Le Lions, le printemps plein la tête, monte une action pédagogique avec des élèves du secondaire, en partenariat avec les élèves de Sciences-Po Dijon. Secouant sa crinière, il lance cette autre initiative « Colibri » qui consiste à installer des cabanes ou des hôtels à insectes dans les squares ou les écoles de Dijon. D’autres pistes sont envisagées par les clubs du Lions en liaison avec Agro Sup Dijon : il est question d’un arboretum qui serait un conservatoire de variétés fruitières anciennes. Vous l’avez compris, et c’est ce qui rend le Lions très sympathique, il trouve le bonheur dans le pré et se donne même des objectifs végétaliens…
Ca roule pour Congrexpo
Auto Moto Retro a lieu ce vendredi 29 mars. Il attire de plus en plus de visiteurs au fil de ses éditions. Pour cette 4ème édition, toujours en partenariat avec l’Automobile Club de Bourgogne, on trouvera donc près de 120 exposants dans les halls 1 et 2. Et cerise sur le capot de la Roll’s, le public trouvera sur le parking une bourse aux pièces détachées. Attention ! C’est là la grande nouveauté de l’année. Autre dominante : la présence d’une cinquantaine de véhicules de compétition dont, des Peugeot-Citroën-DS, deux Ligier dont une formule 1 de 1977 – ex-Guy Ligier – ainsi qu’une JS2 qui a participé aux 24 heures du Mans. Même les nostalgiques des années 60 ne seront pas laissés au bord de la route, car il leur sera offert l’opportunité de se replonger dans l’ambiance d’un camping de ladite époque. Parallèlement à Auto Moto Retro, le musée de Savigny-lès-Beaune accueillera un peu plus tard, les 8 et 9 juin prochains, une fort passionnante exposition de prototypes Abarth et trois motos de légende. Bref, tatouée avec un aigle sur le dos, sanglée dans un blouson en cuir et mes bottes préférées, je sens que je serai dans le ton pour ces prometteuses journées cylindrées toutes !
La Flambée toujours aussi flamboyante
J’apprécie une bonne grillade à la Flambée qui fête cette année son demi-siècle d’existence et ce, dans le respect de la tradition familiale. C’est en effet Jean-David Muszynski qui dirige cet établissement, tout à fait incontournable dans la vie dijonnaise : il est le petit-fils du fondateur de Féla Flamand qui ouvrait le restaurant le 9 novembre 1969. La Flambée, en dépit de son nom, vous offrira ce printemps une terrasse agréablement ombragée.
(Route de Sennecey-lès-Dijon. Horaires d’ouverture : lundi au vendredi de 12 H à 14H et le soir de 19 H à 22 H, ainsi que samedi soir et dimanche midi).
Vous avez dit éphémère ?
Ne manquez pas Mon Joli Shop – une boutique éphémère façon Store Concept – qui a ouvert ses portes au cœur de Dijon, au N° 4 de la rue Quentin. On a le bonheur d’y découvrir des produits de jeunes créateurs régionaux. Dépêchez-vous, car dès le 31 mars, le charmant magasin appartiendra au passé… Odile et Olivia, aux sourires communicatifs, vous guideront pour l’acquisition de bijoux, gadgets ou autres objets de déco en fonction de vos goûts ou de votre budget. L’idée est fort sympathique et il serait judicieux qu’elle refleurisse !