Elle est pas belle ma ville

Glissade …

J’ai un cousin canadien qui se moque des Français qu’ils jugent « patauds » dès le moindre flocon de neige tombé au sol. L’épisode dont je fus victime dimanche 20 janvier est la parfaite illustration des propos du Québécois de la famille : invitée chez ma sœur, j’ai emprunté la rocade qui n’était pas déneigée. Du coup, ça patinait et j’ai eu bien du mal à accomplir le trajet sans faire de tête-à-queue. Le mercredi suivant, miracle ! Jour ouvré oblige, la rocade avait été parfaitement déneigée dès l’aube par les services compétents. Moralité de l’affaire : le dimanche, il vaut mieux rester sous sa couette…

 

Chapeau « detoqué »

Bas les pattes ! Le Guide Michelin vient de publier son palmarès 2019, distribuant ses tirs meurtriers et ses salves d’honneur. Chapeau bas à ce prétentieux Marc Veyrat qui se retrouve à terre, décoiffé d’une étoile. En revanche, nos chefs dijonnais s’en tirent la tête haute au firmament des toques étoilées, puisqu’aucun n’en perd. Et même mieux, l’Aspérule, au 43 rue Jean-Jacques Rousseau, en décroche une ! Son chef, Keigo Kimura, n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, car il en avait déjà obtenu une pour son restaurant à Auxerre.

 

Ca gratte !

Récemment, nous avons vécu un mercredi ubuesque : tous les média – qu’il s’agisse des télés, des radios et autres – ont fait leur « une » sur la dangerosité des couches-culottes pour bébés : leur texture et leurs parfums de synthèse seraient des perturbateurs endocriniens à terme. Le gouvernement a même dépêché trois ministres chargés de prendre contact au plus vite avec les fabricants français de couches-culottes et d’établir avec eux une charte de qualité. Le mauvais esprit que je suis n’a pu s’empêcher d’imaginer ceci : le Président de la République a dû déplorer que la science médicale ne fasse pas la preuve que les fibres des Gilets Jaunes occasionnent, à l’instar des couches-culottes, allergies ou démangeaisons. En effet, une crise d’urticaire aurait eu la peau de cette éruption politico-sociétale…

 

Fringues et remue-méninges

Certains soldes vous arrangent les finances mais peuvent bousiller les neurones. Jugez-en : tel un lapin ébloui par les phares, je vois l’alléchante annonce : « Soldes jusqu’à 70% » ! Bien évidemment, je ne fais ni une, ni deux ; je rentre dans la boutique de fringues. Je vise deux jeans coton/élastomère, l’un bleu pétaradant et l’autre couleur prune. Je file en cabine, me trouve « sublime de chez sublime » et décide de passer à la caisse pour payer. Là, j’apprends que, seul le jean le moins cher est à 70%, l’autre reste à son prix de base inchangé. Me voilà donc horriblement déçue, mais pas tant que ça… Puisque, jamais guérie et éternelle acheteuse compulsive, je jette mon dévolu sur un deuxième magasin. Là, il s’agit de pulls en cashmere, sympas en diable et à moins 30% ! Coup de foudre : je tombe follement amoureuse d’un splendide pull over couleur fuchsia. Je suis fin prête à me pacser avec cette merveille à vie, quand j’apprends qu’il me faut en choisir un deuxième pour pouvoir bénéficier du solde en question. Que croyez-vous qu’il m’arrivât ? J’ai acquis les deux ; je suis ressortie avec un sentiment de culpabilité qui, une fois rentrée chez moi, m’a occasionné une terrible crise de boulimie. Résultat : mon portefeuille s’est trouvé amaigri de plus de 300 €, mais j’ai pris un kilo !!!

 

Evasion

Je suis revenue d’un petit séjour en Ardèche et j’ai eu le plaisir de constater que les panneaux apposés sur les grilles du Jardin Darcy nous invitaient à partager la vie sur scène d’artistes underground ou d’autres génies musicaux en pleine ascension ! Voilà qui met bien du piment au quotidien de la ménagère que je suis ! Pour un peu, je m’élèverais en pensée de ma plaque à induction et j’irais presque à participer à l’émission The Voicesur TF1 pour tenter ma chance et passer sous les feux de la rampe. Allez-allez, pardonnez-moi ce quart d’heure de délire.

Des courageux à tous vents

Un bravo à tous les petits producteurs et commerçants des Halles, fidèles au rendez-vous en dépit des rigueurs de l’hiver, de la concurrence des hypermarchés ainsi que des aléas de l’actu : depuis plus de dix samedis, ils sont en effet contraints de remballer leurs stands dès les environs de midi, afin d’éviter de se retrouver pris dans les manifs des Gilets Jaunes. Donnons-leur la médaille du courage !

 

Amour sans jachère

Super ! La célèbre émission L’Amour est dans le Préa fait récemment un carton en Bourgogne. Figurez-vous que l’un de nos agriculteurs, François 45 ans, est apparu sur nos télés à la recherche d’une âme-sœur. Cultiver la fleur bleue n’est pas aisé pour un sou lorsque l’on vit dans un petit village ou un lieu-dit isolé du monde, et flanqué de surcroit du label « campagnard ». Lequel est frappé injustement d’ostracisme par ce que notre bon Jean de La Fontaine eût appelé les « souris des villes ». On peut… battre la campagne et posséder une profondeur d’esprit, née de l’observation de la nature et de la plénitude des levers de soleil. Le silence des campagnes vaut bien et de loin l’absence des paysages urbains… C’était mon fabliau du jour !

 

Fontaine d’Ouche, je boirai de ton eau

En voilà une belle initiative que celle des responsables de l’Académie des Arts Appliqués de la Fontaine d’Ouche et de la Fabrique citoyenne ! Pour fêter les 50 ans dynamiques de ce quartier de Dijon, ils organisent un concours ouvert à tous les riverains. Il s’agit de créer un logo emblème de La Fontaine d’Ouche Valley ainsi qu’un projet de réhabilitation du pont du boulevard Kir et de son environnement. Les deux lauréats se verront offrir un cursus complet (3 ans) en Bachelor Design. Les autres candidats retenus bénéficieront d’un an de participation à un stage de dessin. Emules de Léonard de Vinci, prenez-en de la graine (date limite de réception des projets fixée au 10 mai 2019/ pour s’inscrire :secretariat@aaa-dijon.fret massar.ndiaye@gmail.com)

 

Dijon, tout muscle dehors

Labellisée « ville active et sportive » avec 3 lauriers en 2017, Dijon conforte son exploit, décrochant le 4èmelaurier pour l’édition 2019-2021. Un très beau score car notre cité fait partie des six villes françaises auréolées de la plus haute distinction du label. En accédant ainsi à la plus haute marche du podium, la ville illustre l’exemple à suivre en matière de politique sportive volontariste et ambitieuse. La Métropole dote le territoire d’équipements de haut niveau : piscine olympique, grand stade et prochainement la nouvelle piscine du Carrousel. Les communes de Chenôve et de Chevigny-Saint-Sauveur sont également labellisées « Ville Active %Sportive ». Bref, Dijon, métropole sportive et attractive, confirme sa candidature au label « Terre de jeux 2024 ».