Chargée de communication à l’École Nationale des Beaux-Arts de Dijon, la jeune Dijonnaise Aurélie Gonet n’a de lien ni avec la médecine ni avec le sport mais différents événements personnels vont la faire enfourcher son vélo pour un voyage de 7 mois à travers le monde.
Un premier déclic survient suite à son expédition entre Londres et Edimbourg alors qu’elle ne s’en croyait pas capable. Elle réalise que même seule sur un simple vélo tout est possible et le deuxième déclic a lieu pendant un second périple, celui qui la mène autour de l’Islande : « A ce moment-là j’étais devenue assez active sur les réseaux sociaux et à la fin de l’été j’ai reçu un message d’une dame que je ne connaissais pas et qui écrivait « merci, vous avez illuminé mon été de chimio », là j’ai compris le pouvoir d’évasion que peuvent provoquer les partages d’expérience et l’aide psychologique procurée aux personnes hospitalisées. Pendant cette même période, un de mes proches se battait aussi contre un cancer et attendait chaque jour de connaître mon avancée dans le pays, j’ai donc voulu aller plus loin ».
Et plus loin c’est presque au bout du monde puisqu’Aurélie attrape un jour un planisphère puis trace une ligne qui part de Dijon et termine… à Pékin. Ce sera le trajet de son troisième périple qui débutera le 3 mars. Aide psychologique mais aussi financière, Aurélie a mis en place une cagnotte dont les bénéfices seront reversés au Centre Georges-François Leclerc. « Je voudrais aider la recherche car j’ai depuis perdu ce proche atteint d’un cancer, mais aussi faire parler de la maladie sans pathos et remercier le personnel soignant pour son accompagnement. Le 4 février je serai d’ailleurs dans le hall du Centre tout l’après-midi pour exposer mon projet à ceux qui veulent en savoir plus, j’y serai avec mes cartes et mon vélo ! ». Celui-ci sera bien fourni car où que ce soit dans la douzaine de pays traversés, Aurélie prévoit de dormir chez l’habitant ou en bivouac.
Vélo mais aussi bateau pour traverser la mer Caspienne puis train à travers la Chine, Aurélie voyagera jusqu’au mois d’octobre et pourquoi pas mi-septembre, ce qui lui permettrait d’arriver à temps pour le marathon de Pékin. Un défi physique et solidaire dont le premier coup de pédale sera donné le 3 mars à 11 h 30 devant les Beaux-Arts de Dijon.
La cagnotte sera effective le jour du départ et consultable depuis le site internet du Centre Georges-François Leclerc. Les personnes qui veulent soutenir cette initiative pourront donc faire un don, de manière libre ou bien sous forme de promesse en fonction des kilomètres parcourus.
Caroline Cauwe
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