Il n'y a plus d'agence EDF à Dijon ni en France ouverte au public. Pas de quoi péter les plombs ! Particuliers, professionnels ou collectivités peuvent effectuer toutes les démarches par téléphone (ou courrier) au Centre Relation Clients Bourgogne, dont le responsable est Emmanuel Gonin.
Qu’il s’agisse d’un déménagement, d’un raccordement, d’une fin de contrat, d’un dépannage ou de tout autre problème. EDF vient de recevoir pour la seconde année consécutive le 1erPrix pour l’excellence de ses services dans le cadre de sa relation avec la clientèle. C’est dire si l’entreprise met la barre très haute, lorsqu’il s’agit de recruter des conseillers pour ses plateaux téléphoniques (1).
L’un des modes de recrutement préférés d’EDF, c’est l’embauche de certains stagiaires en contrat d’alternance. Chaque année, ce sont environ3 000 étudiants qui feront leur alternance dans l’entreprise (du CAP au Bac + 5, selon les corps de métiers, y compris celui d’ingénieurs).
En ce qui concerne le Centre Relation Bourgogne, les candidats à un contrat apprentissage/alternance de conseillers pour les quatre sites téléphoniques doivent posséder au moins le niveau bac pour passer un BTS en 2 ans. En clair, le cursus de chacun d’eux consiste en deux volets : trois jours sur le terrain, encadré par l’équipe tutoriale d’EDF et ses conseillers statutaires, puis deux jours d’enseignement théorique au sein d’organismes de formation – en l’occurrence Dijon Formation et SB Formation.
Emmanuel Gonin explique : « Attention ! Etre en alternance chez nous n’équivaut pas systématiquement à une embauche, même s'il existe des opportunités au plan national. De toute façon, une fois ces 2 ans chez nous, nous ne lâchons personne dans la nature. Nous offrons toujours une aide à la recherche d’emploi. Mais un stage effectué à EDF constitue un plus sur un CV. »
N’est pas stagiaire « branché EDF » qui veut : « Il faut satisfaire à une batterie de tests écrits et oraux, faire montre d’une appétence réelle pour le commercial ainsi que le relationnel, une motivation affirmée vis-à-vis d’EDF », poursuit Emmanuel Gonin. « C’est justifié : nous assurons en effet le financement de leur scolarité, offrons des compensations tant pour le logement que pour les transports. Sans compter une rémunération mensuelle de base d’environ 600 € et qui peut évoluer selon les cas de figure, en fonction de l’âge, des écoles et des degrés de diplôme.»
Marie-France Poirier
- Le N° de tel de votre site téléphonique est celui indiqué sur la facture.
L'alternance chez EDF, c'est...
• 96% de chance d'obtenir un diplôme,
• des vraies missions avec des responsabilités concrètes
• un accompagnement dans la réussite par un tuteur expérimenté, reconnu pour ses compétences professionnelles et son relationnel
• une réelle valeur ajoutée pour le CV.
• 9 chances sur 10 d'avoir un emploi ou de poursuivre des études, une fois terminé la mission chez EDF.
EDF compte environ 5 000 tuteurs au plan national. Tous sont bien sûr en poste chez EDF. Ils constituent une véritable communauté possédant son forum, son propre lieu d’échanges par le biais d’un Intranet.
Anne Descombes, responsable communication Bourgogne-France –Comté, et Adeline Badet se plaisent à affirmer, elles aussi, leur fierté d’appartenir à EDF. Outre leurs postes respectifs, l’une et l’autre sont tutrices. C’est à ce titre qu’elles décryptent l’organisation d’une formation-type : « Outre un tuteur très à l’écoute, le jeune en alternance fait ses acquis sur l’un des sites téléphoniques, en immersion totale parmi les conseillers statutaires, eux-mêmes encadrés par un manager. Il est donc en situation opérationnelle, doit être en capacité de répondre à la multiplicité des besoins exprimés par les clients et viser un haut niveau d’exigence, marque de fabrique d’EDF. »
Miran Shequiri : un battant !
Une fois son bac pro ventes obtenu au lycée Simone Veil, poussé par le souffle optimiste de ses 19 ans, Miran Shequiri opte pour un apprentissage en alternance à EDF. Auparavant, il avait fait ses premiers pas dans deux grosses entreprises où tuteurs et formateurs « étaient des ectoplasmes ». Déçu, il cherchait un grand groupe « où emmagasiner enfin de bonnes méthodes et où la satisfaction du client était l’une des préoccupations premières » confie-t-il avec un large sourire communicatif.
De tels critères l’ont conduit à postuler pour un stage d’apprentissage en alternance au Centre Relation Clients de Bourgogne. D’emblée, il a été « emballé » pour reprendre son expression. Et de poursuivre : « D’emblée, j’ai apprécié le discours évolutif de ma tutrice Adeline Badet ainsi que la formation initiale dont j’ai bénéficié durant six semaines avant d’être lâché in situ, sur le plateau téléphonique. »
Sarah Enrietto : motivée !
Sarah Enrietto a passé un bac Economie Social à Saint-Joseph. Elle a ensuite emprunté le chemin de la fac, une année durant. Son jugement est sans appel : « Une expérience pas du tout convaincante ! Et puis, j’avais envie de bosser. L’apprentissage par alternance me semblait tout à fait adapté à mes aspirations. L’offre d’EDF sur Internet m’a tentée sur le champ… Lors des entretiens préliminaires, j’ai vraiment mis le paquet, motivée que j’étais, à fond la caisse ! J’avoue que les conseils de mon tuteur, formidablement présent, me boostent. C’est avec un vif plaisir que je retourne, toutes les semaines, sur le site téléphonique d’EDF après mes trois jours de cours à SB ; j’aime la relation clients. J’apprécie les échanges variés. On n’attend pas du tout de nous une relation-client robotisée. Bien au contraire, EDF table sur notre souplesse psychologique, notre qualité d’écoute. J’ajoute que me sentir considérée par le manager comme si j’étais conseillère statutaire, c’est infiniment motivant. Ca oblige à acquérir un grand sens des responsabilités et à faire preuve de maturité ».