Ouverte depuis le 3 novembre rue Verrerie, la boutique se caractérise par une offre de lunettes de créateurs, neuf des treize marques proposées sont inédites à Dijon.
Modèles en bois, cuir, pierre, titane, acétate ou or de toutes les couleurs, l’enseigne ne travaille qu’avec des entreprises au savoir-faire irréprochable comme ils l’expliquent eux-mêmes : « nos marques proviennent essentiellement d’Europe mais aussi du Japon car ce pays n’utilise que des matériaux nobles. Nous proposons notamment une marque allemande, Mykita, qui fabrique des lunettes en acier chirurgical, souples, ultra résistantes et incassables. Nous travaillons également avec Rolf, une marque originaire du Tyrol autrichien, qui fabrique des lunettes en bois nécessitant trois mois de fabrication, extrêmement légères et agréables à porter. Concernant les marques françaises, nous distribuons Lucas de Staël mais aussi GOUV/AU, installée dans le Jura et qui est aujourd’hui la plus ancienne lunetterie de France en activité ».
Arthur et Nicolas ce sont deux copains de 27 et 28 ans, issus d’un BTS en optique, et très attachés à Dijon. « On ne pouvait pas trouver meilleur endroit car nous aimons beaucoup le quartier des Antiquaires, il a une âme unique et pour moi qui ai fait toute ma scolarité à Carnot, ce sont des rues et ruelles que j’adore », explique Nicolas. Soucieux de préserver l’ancienneté des lieux, ils imaginent donc une décoration vintage et design qui respecte le charme de l’ancien : poutres apparentes, cheminée de pierre et table en chêne jouxtent ainsi des Girator, Bebop et d’anciennes lampes de cinéma ou de carrossier.
Le magasin se répartit entre une grande pièce principale, une verrière où se déroulent les examens de vue et un salon plus intime. « Car nous voulions également un lieu qui se distingue par son accueil. Le temps que les clients passent ici est celui qu’ils accordent au choix de leurs lunettes. Nous leur offrons un café, une viennoiserie, ils peuvent s’asseoir aussi longtemps qu’ils le veulent et nous sommes à leur disposition », ajoute Arthur. Un naturel qu’on aperçoit dès l’entrée puisque les deux jeunes hommes ouvrent la porte baskets aux pieds : « Il n’y aura pas d’employé en costume ici, nous ne sommes pas des banquiers, on voudrait que les gens se sentent chez eux ».
Une lunetterie peu commune donc, que le duo souhaite voir devenir un incontournable de la lunetterie dijonnaise.
Caroline Cauwe