Brunch des Halles – Les dimanches dijonnais ont du mordant !

 

Dijon a eu des dents de loup pour la 3èmeédition du Brunch des Halles, née de la volonté des édiles de Dijon d’offrir l’occasion aux chefs cuisiniers de la région  – sous la houlette de David Zuddas- d’occuper l’avant-scène de l’actualité estivale.

 

Plus de dix mille Dijonnais ou touristes, chaque semaine depuis le 3 juin – et encore ce dimanche – s’attablent sous les Halles du Marché. Le temps d’un délicieux brunch préparé par un chef restaurateur du cru, précédé d’un drink à la fameuse buvette que « surveille » une belle pendule ancienne !

Au menu, cuisine raffinée, ambiance guinguette, animations, découvertes et magie de mille surprises. La réservation est plus que conseillée, tant l’événement est couru, attendu par les enfants comme par les parents. Tous se font une « petite » fête d’y participer. Certes, tous en apprécient le prix raisonnable, vu l’excellence des menus proposés : 25 € pour les adultes et 12 € pour les enfants. Mais pas que… Les Halles sont en effet synonymes pour chacun de nous de partie intégrante du patrimoine ; elles constituent un élément d’une qualité de vie prisée à l’époque de la malbouffe commandée en ligne et livrée à moto ou de la montée en graines du tout-vegan. En un mot comme en cent, les Halles avec leur architecture merveilleusement restaurée, appartiennent à l’âme dijonnaise.

Cette initiative de régaler au milieu des bancs des commerçants du marché est quasi inédite en France et a pris racine, comme ce fut à nouveau le cas cet été. On assiste à de vrais petits bonheurs, grâce à  la participation franc-comtoise roborative avec un Joël Césari de la Chaumière à Dole, celle de restaurateurs de toute la Côte-d’Or ainsi que du CFA de la Noue. Cet aspect fédérateur, profondément convivial du Brunch des Halles devrait inspirer à la classe politique de la Région Bourgogne Franche-Comté l’idée de nous proposer enfin un… menu unique ! Allez, bon appétit ! On passe à table, en fredonnant la chanson si savoureuse et bariolée de Gilbert Bécaud : « J´ai hâte (…) de trouver sur mes pas ce monde émerveillé qui rit et qui s´interpelle, le matin au marché… »

Marie-France Poirier


Les chefs qui ont fait les délices des Brunchs de cet été

David ZUDDAS (DZ’envies à Dijon)
Joël CÉSARI (La Chaumière à Dole)
Guillaume ROYER (L’Abbaye de la Bussière à la Bussière-sur-Ouche)
Eric BRIONES (Les 3 Ducs à Dijon)
Jean et Valérie BERTRAND (la P’tite Ferme à Poiseul-la-Ville)
Hanta RAMANANTSOA (Le Rougail à Longvic)
Sébastien HENRY (Le château de Sainte-Sabine à Sainte-Sabine)
Nicolas ISNARD et David LECOMTE en partenariat avec Cook’In (Auberge de la Charme à Prenois)
Emeric BUISSON (La Closerie à Dijon)
Jérôme BROCHOT (L’Impressionniste à Dijon)
Charles Traiteur (à Liernais)
Marc OGÉ (La Musarde à Hauteville-les-Dijon)
Gonzalo PINEIRO (Château de Bourgogne Hôtel Mercure à Dijon)
CFA La Noue à Longvic


 

Témoignages

Le terme brunch est un mot-valise anglais, combinant les mots breakfast (petit déjeuner) et lunch (déjeuner). C’est vrai que la formule fait vagabonder l’imaginaire et met en jambes l’appétit. De nombreux restaurants de Dijon sont dans cette trajectoire british depuis plusieurs années. Place aux témoignages familiaux.

Julie et Benoît : « C’est l’occasion d’accéder à des mets qui sortent de l’ordinaire pour des prix modiques. L’hiver, nous nous offrons le brunch de La Cloche de temps à autre. C’est divertissant pour nos deux enfants et pour nous, adultes, l’opportunité d’accéder à une gastronomie de qualité ! »

Magali, et deux copines de bureau :« Ah ! Le brunch du dimanche aux halles, quel bonheur ! C’est l’occasion d’abandonner nos Jules aux joies du sport et de nous passer un super moment entre filles et loin des fourneaux… »

Marie et Paul, respectivement 17 et 15 ans : « Sûr que, dès que les parents nous ont proposé de les accompagner au Brunch des Halles, on a su qu’on allait s’éclater. Des camarades de lycée nous en avaient parlé. Et puis, on mange bien mieux qu’à la maison. » Grimace de la maman… Et les ados de poursuivre : « La formule nous permet une certaine liberté : on bouge, on ne reste pas figé des plombes sur nos chaises. Ce n’est pas rare qu’on retrouve des copains. Franchement, c’est gai, vivant et convivial. »