Baisse des APL, réduction des loyers de solidarité, augmentation de la TVA pour la construction et la rénovation des logements, passant de 5,5 à 10 %… La loi finance de janvier 2018 avait d’ores et déjà mis les bailleurs sociaux en difficulté, voyant ainsi leurs revenus diminuer tandis que les coûts sont eux, à la hausse. Rappelons en effet que ces structures ne peuvent prétendre à la récupération de la TVA. C’est désormais la loi Elan, imposant notamment le regroupement des organismes possédant moins de 15 000 logements, qui sème le trouble. Dans ce contexte difficile, Orvitis, plus grand bailleur social de Côte-d’Or, mise sur la qualité des services en rejoignant le référentiel Qualibail, une certification des plus ambitieuses…
C’est au cours d’une soirée de rencontre avec les entreprises locales que Christophe Berion, Directeur Général d’Orvitis, François-Xavier Dugourd, Président, et leur équipe ont dévoilé la politique de l’entreprise pour l’entretien de son patrimoine et sa nouvelle démarche qualité. Il faut dire qu’après les locataires, les prestataires de services sont les premiers concernés… Les dépenses d’Orvitis dans la rénovation et la réhabilitation des logements sont colossales, avec un budget annuel global de 8 M d’€, s’ajoutant aux 11,2 M d’€ dédiés à l’entretien et la maintenance. Cela inclut à la fois l’éco-rénovation, les travaux pour l’accessibilité, les extérieurs, les parties communes, les systèmes de chauffage et de ventilation… La liste est longue ! Ainsi, Orvitis entend réduire, jusqu’à 40%, les charges des ménages et ainsi fidéliser ses locataires.
0 défaut pour des clients 100% satisfaits
Avec les décisions gouvernementales sur la gestion des HLM, ce sont les fonds propres d’Orvitis, permettant de nombreux investissements, qui sont revus à la baisse. Face à ce contexte financier difficile, avec un coût total de près de 2 millions d’euros, une seule réponse : 0 défaut pour des clients 100% satisfaits. En 2018, Orvitis intègre donc le nouveau référentiel Qualibail, une distinction au service des clients-locataires. Pour l’heure, seuls 40 bailleurs sont certifiés, grâce à un système de mesure des performances de l’entreprise et de ses sous-traitants. Ponctualité, rapidité, efficacité, flexibilité : le bailleur social côte-d’orien augmente son niveau d’exigence. Ce sont désormais les entreprises locales qui doivent s’engager à ses côtés et respecter la charte Qualibail et ses contraintes. Orvitis invite d’ailleurs les structures les plus modestes à s’unir pour être en mesure d’honorer ces nouveaux contrats, avec obligation de résultats, sur de vastes périmètres.
L’échange et l’écoute seront bien sûr les clefs du succès de cette politique instaurant une nouvelle relation entre le bailleur et ses partenaires. Les plus performants seront récompensés par une participation financière à la qualité, les travaux administratifs simplifiés et les délais de paiement réduits. Un effort conjoint, une mesure « gagnant-gagnant », c’est ainsi que les dirigeants d’Orvitis conçoivent ce bel engagement !
Léa Chauchot
Orvitis en chiffres
13 200 logements
130 communes concernées
12 300 logements familiaux
20 établissements (foyers, EHPAD…)
130 locaux d’activités
4 agences territoriales
Le budget de la rénovation et de la réhabilitation
8 M d’€ : c’est le montant global du budget
2 700 000 € consacrés à l’éco-rénovation
500 000 € pour l’accessibilité
2 500 000 € dédiés à la rénovation des systèmes de chauffage
200 000 € pour les toitures et terrasses
L’entretien et la maintenance en chiffres
11,2 M d’€ : c’est le montant total alloué à l’entretien et la maintenance
10 M d’€ sont confiés à des prestataires
5,8 M d’€, c’est le coût des contrats de maintenance
13 000 ordres de service sont délivrés