La Dormeuse de Naples d’Ingres «retrouvée » à Dijon
Enfin presque… car tel est le thème abordé par Pierre Pertus et René Petit pour clore la saison 2017/2018 du cycle organisé par Dijon l’Hebdo « Secrets et Mystères de l’art ». Dix conférences à Sciences Po et à Music and Jazz qui auront attiré plusieurs centaines de personnes avides de lever les mystères qui entouraient certains des plus beaux chefs d’œuvre de l’art de la Renaissance à nos jours. Un vrai succès qui conforte le choix de Dijon L’Hebdo de concourir à la dynamique culturelle de Dijon et sa Métropole.
Le 26 juin, à partir de 19 heures à Music and Jazz, 88 rue Berbisey (03 80 50 10 50) , vous apprendrez tout du tableau d’Ingres disparu en 1815 et qui était le pendant de La Grande Odalisque ainsi que sur la programmation des conférences de la saison 2018/2019 du cycle « Secrets et Mystères de l’art ». Et si, cette fameuse ‘’Dormeuse de Naples’’ n’avait pas quitté le lieu de Naples où les Murat, roi et reine, l’avaient accrochée ?
Cherchez la grosse bête
Dijon a été envahi par toute une horde sympathique de rhinocéros ! Pas moins de 900 d’entre eux ont sillonné les tracés de la ligne 1 et de la ligne 2 du tram. Pas de souci, nous n’avons pas été basculés sous d’autres latitudes. Non-non, tout est plutôt affaire d’équations amusantes : Divia qui gère le réseau avait choisi de lancer une campagne de communication avec ce slogan : « Chaque tram pèse l’équivalent de 30 rhinos »! Des badges, des sacs en toile, des questionnaires ludiques destinés aux passants et usagers accompagnaient cette conviviale manifestation. Je suis ainsi repartie avec trois rhinos format carte postale fourrés dans un joli sac jaune pétant, décoré de la silhouette cossue de la grosse bête.
Livres à gogo
S’il y a un secteur qui ne connaît pas la crise, c’est bien celui du marché du livre d’occase rue Musette, rue de la Banque, ainsi que devant les Halles elles-mêmes, les jours de marché. On dénombre actuellement une dizaine de ces bans, où l’on trouve des bouquins d’art tout neufs pour 3 francs / 6 sous, des polars à 50 centimes d’euros et même – pour les esprits lettrés – des traductions de Pline, d’Ovide and co. Bien évidemment, on dégotte de vieilles collections de Paris-Match et les inévitables Reader Digest qui ont fait les beaux jours des années 50-60. Mon conseil du jour : dites-le à vos amis.
Chantons…
Trois petites notes… La fête de la musique revient. Et comme toujours, « Chœurs En Fête », une chorale éphémère se produit à l’Auditorium à 19 heures, avec dans son sillage le Chœur de l’Opéra et une chorale de collégiens. Voilà qui va nous rendre gais comme des pinsons ! Chanter, c’est le bon moyen de tordre le cou à la morosité ambiante. Et puis, vive l’été, le bel été !
Jusqu’au 8 juillet, le mois des Climats !
Avec son secteur sauvegardé inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Climats du vignoble bourguignon, Dijon fête le 3ème anniversaire d’un classement exceptionnel. D’ailleurs, la Métropole viticole poursuit ses investissements dans la reconquête des cépages anciens. C’est là une politique ambitieuse et novatrice affichée dans son projet. Au total, tout un cortège festif, avec balades, visites guidées, spectacles, expositions et, bien sûr, dégustations ! Plus de 70 manifestations mettent à l’honneur le patrimoine et l’histoire des climats de Bourgogne qui se déroulent sur l’axe Dijon-Beaune-Sud. Le programme est disponible sur www.climats-bourgogne.com
Œufs en or
Le légendaire Bon Marché de Paris porte fort mal son nom : sa « Grande Epicerie » itou. Jugez-en ! En déplacement dans la capitale, je me suis rendue en cet endroit prestigieux dans l’espoir de régaler et de faire plaisir à mon entourage familial. Je me disais : « Là, on tient une valeur sûre ! » En fait, j’ai déjà eu la puce à l’oreille quand j’ai constaté que le paquet de café de 250 grammes Lavazza dépassait les 9 euros, soit plus du double du prix moyen à Dijon ! Mais, grosse déception au rayon traiteur, où les prix comme la sémantique sophistiquée vous coûtent une fortune : l’œuf en gelée au jambon s’appelle « œuf-terre » et celui au saumon « œuf-mer »… Et ils sont à plus de 5 euros pièce. De surcroit, bien moins savoureux que ceux achetés au rayon-traiteur de Monoprix, rue Piron, ou chez les charcutiers des Halles ! Ah ! Snobisme quand tu nous tiens…
Nu pieds ?
C’est un magasin légendaire de Dijon qui s’apprête à quitter la chaussée de la rue de La Liberté : il s’agit des « Chaussures Elite ». Dommage ! Le bon côté des choses, c’est que le stock est vendu à 50 %. Du coup, c’est tout-Dijon qui s’y précipite, délaissant momentanément les achats en ligne. A méditer pour ceux et celles qui sont attachés aux liens humains qui prévalent encore dans le commerce de détails. Avis aux cyber-amateurs qui vont finir par nous flanquer dans un désert citadin, là où ne pousseront plus que des immeubles en hauteur et des forêts de fibres numériques.