Le ciel est gris en cette fin de matinée du 3 mai… Le temps n’a pas découragé la ville de Dijon à afficher son ambition de rayonner comme une « capitale attractive et inventive ». Ces mots sont prononcés par Pierre Pribetich, premier vice-président à Dijon Métropole, lors de la pose de la première pierre de la nouvelle piscine du Carrousel. Le caractère, hautement symbolique, de cet évènement s’explique par l’ampleur de la construction du centre aquatique.
« Ici, on rénove. Ici, on métamorphose », explique Pierre Pribetich. Ainsi, la plus ancienne piscine dijonnaise, inaugurée le 7 septembre 1952, se transforme, peu à peu, en un centre aquatique unique en la matière. Le chantier d’envergure s’achèvera en 2020. Parmi les installations aquatiques, on trouvera : un bassin extérieur de 50 mètres, un bassin de 25 mètres, un bassin éducatif polyvalent.
La particularité de la piscine extérieure ? On peut aisément l’envisager par son nom : « bassin nordique ». Nager à ciel ouvert en toute saison, telle sera la possibilité offerte aux Dijonnais. Les différents bassins sont évidemment au cœur du centre aquatique. Cependant, le complexe doit être également perçu grâce à ces autres installations comme un espace de loisirs et de détente. Preuve en est : une plage de 5 000 mètres carrés, un pentagliss – toboggan à 4 pistes, un terrain de beach volley, un splash pad – une aire dédiée aux jeux d’eau avec fontaine et jets d’eau – et un espace de forme-fitness de 700 mètres carrés font partie de ce projet.
Au cœur des préoccupations de la ville de Dijon dans la réalisation de la nouvelle piscine du Carrousel : l’écologie. « L’agence Coste Architectures, maître d’ouvrage, est spécialisée dans les équipements aquatiques éco-performants » précise Pierre Pribetich.
Pierrick Degrace