Les 2 et 3 mars prochains, les élèves du Lycée Simone Weil auront 48 heures pour créer leur start-up sur le thème de la FoodTech.
Créé et organisé par l’entreprise montpelliéraine « Tous entreprenants », le projet « Start’up lycée » s’est décliné sur le thème de la FoodTech, en collaboration avec Vitagora et la FoodTech. Pour l’occasion, 72 élèves de Première ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) du lycée Simone Weil auront 48 heures pour créer leur start-up sur le thème de la FoodTech, les 2 et 3 mars prochains.
« C’est un projet ambitieux et novateur », s’enthousiasme Catherine Engasser, proviseur du lycée Simone Weil. « Je suis de la génération qui pensait que nous mangerions des steaks de pétrole en l’an 2000 … Ce qui n’est visiblement pas le cas, puisqu’en 2018 nous aurions plutôt tendance à vouloir un retour au naturel », confie-t-elle pour illustrer toute l’importance de la réflexion sur l’avenir et l’alimentation.
Pour Agathe Mathey, déléguée générale de la FoodTech, et Carole Micard, chargée de la communication de Vitagora, venues représenter respectivement le secrétaire national de la FoodTech, Xavier Boidevezi, et le directeur de Vitagora, Christophe Breuillet, « le projet Start’up Lycée s’inscrit dans les objectifs de la FoodTech et de Vitagora de faire émerger des projets tout en sensibilisant les jeunes à l’entrepreneuriat ».
« 65 % des métiers de 2030 n’existent pas encore »
Reprise par Elise Le Roy, chargée de projet au sein de « Tous entreprenants », Catherine Engasser est revenue sur l’originalité du projet amenant de nouvelles méthodes pédagogiques différentes de celles empruntées par l’éducation nationale. « Il faudra aux élèves des compétences académiques, mais aussi des compétences douces pour créer le monde de demain », explique le proviseur du lycée dijonnais.
Des compétences douces qui pourraient se traduire par la capacité à collaborer et communiquer, mais aussi à agir et résoudre des problèmes complexes pour répondre aux attentes du monde professionnel de demain. En effet, comme l’a souligné Elise Le Roy, «65 % des métiers de 2030 n’existent pas encore ».
Antonin Tabard