Partout dans Dijon, la présence de grues atteste d’une intense activité dans le secteur du bâtiment. Un récent sondage classe la ville et la Métropole dans le top 3 où il fait bon vivre. C’est là le résultat d’une politique à long terme du logement : 15 000 logements construits depuis 2001. Et plus de 2 000, l’an dernier. Pour chaque m² de construction, la Ville s’engage à développer l’équivalent en espace vert. Conséquence, cet aménagement raisonné du territoire, la construction d’éco-quartiers au service des habitants s’accompagneront d’une meilleure qualité de vie. Dernier processus en marche, les futurs 300 logements des Carrières Blanches sur les berges du canal de Bourgogne à La Fontaine d’Ouche.
Le maire de Dijon vient récemment d’en signer le protocole d’accord en présence de Pierre Pribetich, président de la SPAAD (Société Publique Locale d’Aménagement de l’Agglomération de Dijon), de Marc Pietri, président du groupe Constructa et de la société Constructa Promotion qui est un partenaire des collectivités locales. François Rebsamen s’est expliqué sur les principes d’éco-urbanisme qui prévalent dans ce programme : « Les travaux d’aménagement ont été lancés en 2013 et la livraison des premiers espaces publics assurée en avril 2014. L’un des premiers objectifs poursuivis sur cette opération a été de minimiser la place de la voiture pour permettre une réappropriation des berges du Canal de Bourgogne par des circulations douces, pour offrir des lieux de vie apaisés, et valoriser l’image du secteur en le connectant aux espaces des alentours. »
Cette reconquête des berges offre des conditions urbaines paysagères et environnementales qui permettent d’envisager la création de ces 300 nouveaux logements des Carrières Blanches. Création qui va contribuer au dynamisme de l’ensemble du quartier.
Faire de Dijon une ville solidaire et dynamique
Le maire de Dijon a souligné le pouvoir d’attractivité de ces constructions : « Cette nouvelle offre de logements sous forme de petits collectifs ou de logements similaires doit ainsi être développée dans l’objectif de favoriser la mixité au sein du quartier Fontaine d’Ouche qui dispose d’un parc de petites unités d’habitation. » Faire de Dijon une ville solidaire et dynamique, c’est répondre aussi à une demande de la population, a poursuivi François Rebsamen : « C’est dans ce cadre que la Ville de Dijon par l’intermédiaire de la SPAAD confie au groupe Constructa la réalisation de 300 logements au Quai des Carrières blanches. Les coûts de production seront réduits et les charges directes et indirectes des logements (remboursement d’emprunt, charges de copropriété, impôts …) maîtrisées pour permettre au plus grand nombre l’accession à ces nouveaux logements de qualité. »
Un premier îlot est en cours de construction par Nexity –programme immobilier ELKO. La pose de la 1ère pierre s’est déroulée en juin dernier. Chacun de ces îlots fera l’objet de la signature d’une promesse de vente et d’un permis de construire. La construction des différents bâtiments pourra être modulée en fonction de l’importance du nombre de logements développés par îlot. Les coûts de construction seront réduits. De même la maîtrise des charges, tout comme des remboursements, devraient favoriser l’accession à la propriété de ce nouvel éco-habitat de qualité – constitué de petits collectifs ou de logements dits « intermédiaires ».
Cette réappropriation des berges, conjuguée à leur valorisation paysagère induit de nouveaux flux de déplacements à pied ou à bicyclette, tant pour les habitants actuels de La Fontaine d’Ouche que pour les futurs acquéreurs ou occupants des Carrières Blanches. Il va de soi que les promeneurs en direction du lac Kir en bénéficieront également. On imagine que cette conception d’un éco-urbanisme va contribuer au dynamisme du quartier ; et annonce dès à présent les prémices d’un avenir prometteur. Rappelons que dans cette perspective, la convention ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) de Dijon métropole, signée dès 2007, chiffre le projet dans sa globalité à 67 millions d’€, avec des participations des collectivités locales, de l’Anah, des bailleurs de fonds sociaux ainsi que des acteurs privés. D’où les actions suivantes à venir au titre de ce contrat : médiation, services assurant la tranquillité publique, éducation. Elles ciblent également un point primordial: l’emploi-insertion. Par ce projet nouveau et qui comporte des initiatives d’envergure ainsi qu’inédites, Dijon métropole s’ancre résolument dans une volonté politique de faire de Dijon une ville attractive et solidaire.
Jeanne VERNAY