Longvic, Chevigny-saint-Sauveur, Marsannay-la-Côte, Saint-Apollinaire, Talant… On ne compte plus les collectivités locales qui exposent les œuvres monumentales du sculpteur dijonnais Michel Couqueberg. Comme si les communes ressentaient l’impérieuse nécessité d’associer leur quotidien et leur espace à une œuvre et à la pureté de ses lignes.
Michel Couqueberg… Voilà un homme sans chaos, une vie sans ombres, une pensée sincère… Une sagesse inspirée par le poids des ans. Un talent qui fait de lui un des artistes les plus demandés dans les galeries hexagonales. Un monument artistique qu’on est fier d’avoir dans notre périmètre géographique.
Michel Couqueberg… Des yeux qui regardent le monde avec tendresse mais lucidité, comme on regarde un tableau de maître. Une voix toute en courbes et en volutes. Seule l’enthousiasme peut la faire vibrer.
Justement, à l’évocation de son travail, le sculpteur esquisse… un sourire. Par où commencer ? Comment exprimer l’essentiel ? Son regard embrasse l’immense atelier où tout est rangé avec soin et minutie. Chaque outil à sa place. Chaque note sur sa portée. « C’est ici que se joue ma partition. La technique du sculpteur, c’est comme une écriture musicale ». Respiration, silence… « Dans mon bestiaire imaginaire, je suis en constante recherche de lignes et de volumes. C’est un bestiaire personnel ». Pause… « A mes yeux, trois étapes sont indispensables pour réaliser une œuvre : la création qui doit être personnelle et authentique ; les techniques que l’artiste doit maîtriser pour assurer l’esprit et la finalité ; l’époque, enfin, dans laquelle l’artiste doit se mouvoir pour s’approprier les effets de nouveauté, que ce soit dans les lignes ou les couleurs. »
On l’a compris, dans ce temple de la création, pas question de productivité à tous crins. Chaque étape est respectée scrupuleusement. Si, comme on dit, le diable est dans les détails, Michel Couqueberg le déniche. Rien n’est laissé au hasard. On comprend mieux, au contact de cet homme et de ses œuvres, les (bonnes) raisons qui poussent les galeristes de tout l’hexagone à le courtiser. Mais, là aussi, pas question de brûler les étapes. Parler, échanger, comprendre les motivations des marchands qui s’intéressent à son travail.
Un procédé unique sur bronze
Une exposition de Michel Couqueberg est toujours un temps fort artistique. Un événement comme cette fois, récente, où il a proposé une évolution technique de son œuvre. On sait qu’en tant que sculpteur animalier et sculpteur contemporain, Michel Couqueberg recherche une esthétique capable de toucher l’imaginaire de celui qui contemple. Bronze, Altuglas, inox, pierre ou céramique, nombreux sont les matériaux qui permettent à cet artiste de laisser parler sa créativité dans le façonnage et l’harmonie des matériaux, en veillant à préserver toute la beauté du règne animal au travers de lignes épurées au caractère bien défini. Aussi n’a-t-il pas hésité à recourir au traitement KOUKYKROM©, un procédé unique sur bronze. Et le résultat est étonnant pour ne pas dire époustouflant.
On comprend mieux l’intérêt des maires pour cet artiste capable d’éclairer une ville autrement que par le Street Art…
J-L. P
Atelier du Moulin
Ouvert tous les jours de 10 à 19 heures sans rendez-vous.
3B, chemin du Breuil, à Orgeux.
03 80 47 51 68